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3,82

sur 683 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Ça ressemble à du Peter May, c'est du Peter May , mais en un peu différent ...
Pour moi , avec sa "Trilogie de Lewis", cet auteur était presque un peintre ... Il avait su retranscrire à merveille cet archipel écossais, les tonalité grises du ciel , les lochs, le noir opaque des lacs, le vert changeant de l'herbe et de la mousse, la pluie, le vent, la tourbe, les pierres , les éléments hostiles ...
On retrouve un peu tout ça , mais en aseptisé ...
Bien sûr , il y a le thème des îles.Bien sûr, il y a la nature sauvage et déchainée , mais ce roman a une dimension politique en plus .
On pourrait même le qualifier de thriller écologique ...
Oui, ça démarre comme un thriller . Un homme trempé et frigorifié reprend connaissance sur une plage .
Qui il est ? Ou est-il ?
Il ne se souvient de rien . Heureusement pour lui, une vieille dame le reconnait comme son locataire et l'escorte jusqu'à son cottage . Obligé de fouiller "sa" maison pour essayer de répondre à ses propres questions . Est-il une victime ou a-t-'il fait quelque chose de terrible ?

J'aime beaucoup les romans policiers ou thrillers qui traitent de l'amnésie, et cette partie là m'a beaucoup plu . le problème , c'est la crédibilité qui dans notre monde archi connecté , s'avère assez ardue à maintenir ...je ne suis pas totalement convaincue ...
Je n'ai pas été époustouflée non plus par le suspens et certains détails sont peu crédibles . [ Avoir une page facebook au nom de son frère réel ou imaginaire , quand on essaie d'échapper aux "méchants" me parait un peu naïf ...]
La partie écologique qui traite des abeilles est intéressante, instructive et originale . (Pour ma part, Peter May prêchait à une convaincue depuis un reportage sur Monsanto, vu sur Arte ...)
C'est la nature qui domine l'oeuvre de cet auteur , c'est ce qui fait sa spécificité et son originalité dans le monde du roman policier .
Un "moyen" cru Peter May mais tout de même une lecture agréable ... Simplement j'en attendais plus , J'attendais un voyage ...
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Quelle agréable surprise ce polar de Peter May !
En effet : les Disparus du phare et, la 1° de couverture nous laissent présager un récit sombre et houleux !
Mais, dès le début : on se trouve en présence d'un homme rejeté par les vagues, tétanisé et surtout amnésique, qui pendant + de 100 pages part à la recherche de son identité, de son passé !
Il y a 3 thèmes dans ce récit :
***l'Ecosse mystérieuse et envoutante avec ses Iles Hébrides, la pluie, les tempêtes et le vent .
***la place des néonicotinoïdes dans la destruction de la mémoire des abeilles et, donc dans l'anéantissement des espèces sur terre !
***enfin : la partie policière ou cet homme surgi des flots va être obligé d'affronter son passé et gérer son présent .
Dès le 10 ° chapitre l'identité du naufragé se précise mais Peter May nous réserve des rebondissements, des pistes et d'éventuels suspects et, les 3 thèmes vont se rejoindre naturellement.
Un polar attachant, fluide et bien construit, qui valorise l' Ecosse natale et sauvage de l'auteur !
Et, surtout un plaidoyer écologique en faveur des espèces menacées par les Géants de l'agro-alimentaire !

L.C du polar d'avril 2021
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Un roman de Peter May ne peut pas réellement être mauvais, l'écriture étant fine et sensible, mais dans celui-ci, malheureusement, je me suis ennuyée.
Bien sur l'histoire d'un homme amnésique, la disparition de trois gardiens de phare et le cadre écossais merveilleusement décrit m'ont incité à aller au bout de la lecture, mais ça a été un peu pénible.
Je ne me suis que moyennement passionnée pour cette histoire, et certains personnages m'ont même laissé carrément indifférente (l'adolescente dans toute sa splendeur).
Je suis donc un peu passée à coté de celui-ci…
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Une bonne idée doit-elle obligatoirement générer un bon bouquin ? Et quand il y en a deux de bonnes idées ...logiquement on doit accéder au chef d'oeuvre, ne croyez-vous pas ?
Eh bien, non !!! Quel dommage.
Situer son intrigue dans les paysages sauvages et d'une époustouflante beauté des Nouvelles Hébrides, dans ce phare heurté par les vagues furieuses d'une mer en perpétuelle agitation, que l'auteur, par son talent, réussit à nous faire voir, sentir et entendre, est la première de ces bonnes idées.
La seconde étant de mitonner une intrigue sur les turpitudes des industries agrochimiques entraînant la disparition des abeilles, au lieu de bêtement s'arrêter à des histoires de jalousie, de perversion sexuelle ou de goût du pouvoir.

Mais la mayonnaise ne prend pas. En tout cas, elle n'a pas pris pour moi.
Une histoire un peu trop alambiquée, brassant trop de sujets à la fois, une énigme policière trop tirée par les cheveux et pas franchement crédible, un final trop prévisible. Bref, tous ces "trop" amenant à un résultat peu convaincant !
En outre, qu'en est-il de ces fameux disparus du phare, avec lesquels l'auteur nous met l'eau à la bouche en nous baignant dès le départ dans un climat quelque peu fantastique ? on ne le saura jamais, les gardiens disparus ne servant apparemment qu'à fournir un titre accrocheur pour appâter le lecteur friand de légendes.
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Une bonne intrigue aux résonances très actuelles
mais j'ai eu un peu de mal à entrer dans l'histoire
et à m'attacher au personnage principal .
"Les disparus du phare" est un roman très agréable à lire , sans aucune longueur , mais ce n'est pas mon livre préféré de Peter May .
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Je n'ai pas trouvé le même charme et le même plaisir que dans la trilogie écossaise. Un manque de souffle, d'air, le comble pour une histoire qui se passe aussi sur une île du nord de l'Ecosse. de profondeur aussi, les personnages sont moins fouillés, moins humains.
Pourtant, l'histoire est complètement ancrée dans l'actualité des néonicotinoïdes, dans cette lutte contre ces pesticides qui dévastent les insectes et particulièrement les abeilles que l'on vient de réintroduire pour la culture des betteraves alors que...
Bref, un homme s'échoue sur la plage, à moitié inconscient, amnésique, ne sachant ni qui il est, ni ce qu'il fait dans cette maison, sur cette île du nord écossaise. Il a le sentiment d'avoir vécu quelque chose de grave, mais quoi? Est-il coupable d'un crime? Il part à la reconquête de son histoire, de son présent.
Un adolescente en crise à la suite du suicide de son père part à la recherche des raisons qui l'ont poussé à mettre fin à ses jours.
On ne saura rien de plus des disparus du phare, ces 3 gardiens qui disparurent en décembre 1899... peut-être de la même façon que 2 personnages de l'histoire à la fin du roman…
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La Feuille Volante n° 1265
Les disparus du pharePeter May – Rouergue Noir.
Traduit de l'anglais par Jean-René Dastugue.

Le paysage, celui du nord de l'Écosse, l'île de Lewis, un homme, Neal MacLean se retrouve sur la côte, apparemment victime d'un naufrage, vivant mais complètement amnésique ; Il ne se souvient vraiment de rien, ni qu'il est en train d'écrire un livre, ni de son adresse, ni du nom de son chien, ni même de celui de sa maîtresse (en revanche elle se souvient bien de lui, grâce à la naïveté ou à la complicité de son mari.) Pourtant, même si elle revient vers lui et l'aide de remonter dans ses souvenirs, cela entame quelque peu la confiance qu'elle a en lui et, se demande s'il ne simule pas.
Était-ce pour retrouver cette mémoire de lui-même qui lui fait gravement défaut, il reprend la mer pour les îles Flannan, cet archipel perdu en mer au large de Lewis qui fut le décor d'un mystérieux événement en décembre 1900 pendant lequel les trois gardiens du phare disparurent sans laisser de trace. Cet épisode est tellement étrange qu'il est devenu une légende. Neal est-il cet écrivain universitaire en congé sabbatique, installé ici depuis dix-huit mois, qui écrit un livre sur ce thème ? le plus étonnant est qu'il n'a retrouvé aucune note sur ce travail, plus bizarre encore est que, de retour sur ces îles, il découvre le cadavre d'un homme assassiné qui porte sur les mains, il le saura ensuite, les mêmes traces de piqûres d'abeilles que lui , et que, à cause de sa perte totale de mémoire, il pense être l'auteur de ce crime. Les investigations policières vont d'ailleurs en ce sens. de plus il refait son propre parcours pour retrouver qui il est vraiment mais apparemment sans succès. Une enquête criminelle est donc ouverte mais Neal a autant de difficultés à explorer sa mémoire que les enquêteurs à apporter la preuve de sa culpabilité dans ce meurtre. Autour de lui, et sans qu'il le sache obligatoirement, se multiplient les rebondissements, les enlèvements et les morts.  En contrepoint il y a toujours cet homme, une sorte de marginal, qui l'observe de loin à la jumelle et qui semble espionner tout le monde.
C'est un cheminement classique qu'emploie ici l'auteur, faisant refaire à l'envers un hypothétique chemin au personnage principal ayant perdu la mémoire. C'est un travail intéressant sur le processus de la réminiscence auquel il mêle à l'envi l'atmosphère du roman policier en maintenant le suspens jusqu'à la fin, dans un décor tourmenté. le roman prend une sorte de deuxième souffle avec l'entrée en scène de Karen, la fille en pleine crise d'adolescence d'un chercheur, Mickael Fleming dont les travaux portaient sur les ravages des pesticides sur les abeilles. Il se serait suicidé deux ans auparavant, mais plus sa fille en apprend sur ce père absent, plus elle pense qu'en réalité il n'est pas mort et s'attache à le retrouver, ce qui s'avère être une entreprise risquée. L'inspecteur de police Gunn fait ce qu'il peut pour dérouler la pelote un peu compliquée de cette affaire. L'auteur y ajoute, à travers l'évocation des abeilles, de leur rôle dans la survie des hommes, une dimension actuelle tournée vers l'écologie.
J'ai apprécié en tout cas les descriptions poétiques de l'auteur qui parvient toujours à conférer une certaine beauté à un paysage désolé. Je ne suis pas sûr en revanche que les développements sur le rôle des abeilles dans la nature, certes essentiel et incontestable, et l'implication financière qu'implique le maintient des pesticides, apportent quelque chose de nouveau dans le cadre de ce roman. J'ai trouvé l'intrigue un peu artificielle, un peu trop axée autour de ce thème.
Depuis « l'homme de Lewis » (Histoire d'un vieillard atteint de la maladie d'Alzheimer) Peter May semble avoir une prédilection pour les esprits marqués par la vie, autant qu'il renoue avec les paysages traditionnels de son Écosse natale. Il remet en scène l'inspecteur Gunn pour une nouvelle plongée dans le passé et, comme toujours, j'ai, à nouveau apprécié le style qui a malgré tout transformé cette lecture en un bon moment .
© Hervé Gautier – Juillet 2018. [http://hervegautier.e-monsite.com]
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Après La constance du jardinier (John le Carré), le cerveau de Kennedy (Henning Mankell) et d'autres, Peter May s'est lancé dans le polar engagé et la dénonciation des pratiques sans scrupules de gros groupes industriels. Mais quand le personnage central du roman s'avère avoir perdu la mémoire, ou du moins une partie de celle-ci, cela devient compliqué...
Comme toujours chez May, c'est superbement construit, entre un récit à la première personne et deux enquêtes parallèles. Les paysages et l'atmosphère des îles du nord de l'Ecosse réjouiront ceux qui ont adoré (comme moi) la trilogie de Lewis. J'ai toutefois trouvé le rythme du roman un peu lent, mon intérêt ne s'étant réellement éveillé qu'à la lecture du dernier tiers, et il me semble que le final est un peu trop facile ! Les disparus du phare se lit sans déplaisir mais ce n'est finalement pas un très grand crû.
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Petite virée dans les Hébrides extérieures, toujours battues par les vents et dont les rivages rocailleux sont souvent malmenés par les vagues déchaînées de l'océan.
L'auteur sait admirablement décrire les lieux et surtout la météo bien particulière de ces îles écossaises. le vent est omniprésent et on le sent siffler dans nos oreilles !

Il est un peu long à démarrer ce petit polar écossais. On s'empêtre un peu dans les pensées perdues de cet amnésique qui vient d'être rejeté par la mer.
Sur fond de dénonciation de catastrophe écologique liée à l'emploi de pesticides, Peter May nous livre un thriller qui ne m'a pas du tout convaincue. J'y ai trouvé beaucoup trop de répétitions et l'ensemble m'a paru extrêmement dilué. Une énorme invraisemblance, pour laquelle j'attendais au moins une explication crédible en fin de roman, m'a interloquée.
Déçue par cette lecture, je garderai néanmoins en points positifs : l'agréable écriture, les belles descriptions physiques des personnages et le voyage vers ces lieux sauvages et malmenés par les vents incessants.
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Depuis quelque temps j'ai l'impression que l'inspiration fuit un peu Peter May. De ses ouvrages récents seule L'île des serments surnage. Ici, le début est une redite de la mémoire dans la peau, l'amnésique sortant de l'eau sans savoir qui il est. Sur cette base Ludlum, et Matt Damon dans le film qui en a été tiré, partaient dans un grand moment d'action. Chez May, la suite est bien plus calme. On profite un peu des paysages de tourbe aux parfums iodés des Hébrides. Mais May nous avait déjà fait la visite touristique dans sa trilogie commencée avec L'île des chasseurs d'oiseaux. Donc pas de neuf là non plus.
Côté suspense, sans trop déflorer l'intrigue, on devine vite les enjeux. Quant aux personnages, l'adolescente en rupture familiale aux multiples piercings n'est pas loin de la caricature, et le héros, dont on doit taire le nom, a vraiment une mémoire sélective.
Tout cela ne fait pas un mauvais livre, mais reste globalement faible. Surtout de la part d'un auteur qui a quand même réussi une très bonne trilogie policière sur l'île de Lewis et une série chinoise qui proposait des thématiques différentes à chaque épisode.
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