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3,75

sur 450 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Ayant proposé ce livre en “Lecture commune ” pour un challenge, je fus bien embêtée lorsque , arrivée aux environ de la page 100, je trouvais ce roman barbant.
Seule, je l'aurai abandonné, mais intriguée par les avis entousiastes de mes co-lectrices, j'ai persévéré. Et petit à petit, la musique a pris, mais ce fut laborieux...

Un jour, Joan ( 6 ans) a été amenée chez sa grand-mère, sa mère n'est jamais venue la chercher. On a droit à un peu l'histoire de sa mère...
Acte 2, on est en 1970 : Joan devient Amelia, parce que sa mère a péri dans l'explosion d'une bombe artisanale, dans la maison qu'elle habitait avec ses “amis-aspirants terroristes ”. La grand-mère de Joan, de peur qu'elles ne soient poursuivies, assaillies par les journalistes, stigmatisées et détestées de la population, jugea judicieux de déménager vite fait, et prendre une autre identité.
Acte 3, Amelia subit une perte immense, et pour se reconstruire, fuit à l'autre bout du monde, en Amérique Centrale. Elle trouve refuge à l'hôtel des oiseaux.

S'en suit un défilé de clients, habitants du cru, touristes, que Joyce Menard nous décrit aussi longuement que la vie d'Amelia, si bien que parfois , on ne sait plus de qui on suit l'histoire. On ne sait plus s'il s'agit d'un portrait de femme, de destin brisé et reconstruit, ou si c'est une fresque avec moults vies esquissées, car l'autrice reste toujours à la surface des choses. Un peu superficielle parfois, un peu ennuyeuse aussi, Joyce Maynard finit pourtant par retomber sur ses pattes et nous livrer dans un bouquet final, la suite de la vie des personnages principaux du début. Il suffit juste d'être patient...
Et patiente, je ne l'ai pas été au début, mais c'est si long, à se mettre en place , si pleins de détails inutiles...
Joan/Amelia subit tant de malheurs...
Et en même temps, comme pour contrebalancer , certaines personnages sont si (anormalement) généreux avec elle, lui donnant de l'argent, des biens, la faisant passer avant leur famille, leurs amis. Qui fait ça ?
J'ai été “prise” dés qu'Amelia rénove l'hôtel, s'occupe du jardin . Les couleurs, le côté luxuriant de la nature, le nom des fleurs, m'ont progressivement charmés me permettant d'échapper à l'automne français.
Le chemin fut long, mais au final, mon esprit ne gardera que l'essentiel . C'est l'histoire de Joan/Amelia qui malgré un mauvais départ dans la vie, réussit à se reconstruire grace à la beauté du monde et une effusion de couleurs.


Beaucoup de longueurs, beaucoup (beaucoup) d'ennui, beaucoup trop de personnages de passage, mais aussi : de jolis moments et une couverture sublime ...
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Sur la page du copyright se trouve un texte en italique, sorte d'avertissement, ou plutôt de précaution, qui nous prévient : le pays d'Amérique centrale qui nous est présenté là, incluant la faune et les habitants, est entièrement sorti de l'imagination de l'auteur. Une protection contre toute accusation d'appropriation culturelle, peut-être ? Dans un prologue qui ne dit pas son nom, la narratrice (adulte) est sur le point de se suicider. le lecteur sait qu'elle vient de vivre un terrible drame sans comprendre encore lequel. le premier chapitre nous ramène dans le passé, en 1970. La narratrice n'a pas tout à fait 7 ans. Elle est chez sa grand-mère quand elle apprend à la télévision que sa mère est morte dans l'explosion d'une bombe. le lendemain, la grand-mère décide de leur déménagement et impose à la petite fille un changement de nom : dorénavant, elle ne s'appellera plus Joan mais Amelia.
***
Comme souvent chez Joyce Maynard, on est plongé dans une situation dramatique dont on voit les conséquences, mais dont on ne connaît pas les causes, ce qui donne un début de récit enlevé qui éveille inévitablement la curiosité du lecteur. Jeune adulte, Amélia vivra sous nos yeux un effroyable drame qui la poussera presque au suicide et qui lui fera quitter les États-Unis pour un pays magnifique d'Amérique centrale. Elle s'installera dans un hôtel pour le moins original, avec une extraordinaire propriétaire, L'Hôtel des oiseaux. Des circonstances particulières amèneront Amélia à y rester. C'est après que j'ai décroché, même si je n'étais plus passionnée depuis le chapitre 20 à peu près (il y en a 101 !). On voit défiler beaucoup de personnages, touristes du monde entier, artisans et commerçants locaux ou installés dans le pays depuis longtemps, certains ne faisant l'objet que d'une anecdote, d'autres suscitant de longs développements. On s'y perd un peu, on ne voit pas toujours où l'autrice veut nous emmener et, s'il y a de magnifiques passages, certains sonnent faux à mon avis. L'ensemble est très décousu et inégal. Mon intérêt s'est réveillé dans la dernière partie malgré un final bien improbable et une évidente et parfois pesante volonté que l'avenir soit plein d'espoir. Ce n'est pas un mauvais roman, mais j'aime tant Joyce Maynard que c'est une vraie déception…
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Dans cette rentrée, j'attendais l'éblouissement (rien que ça !) de mes autrices préférées (Maria Pourchet, Sarah Chiche, Joyce Maynard), pour ce qui a été au final (et au mieux) des lectures plaisantes. Seule Maggie O'Farrell m'a enchantée avec son héroïne, Lucrèce de Médicis.
Joyce Maynard, pour sa part, avec le portrait d'une femme en deuil qui fuit son passé, m'a offert un beau voyage en Amérique centrale, dans un hôtel où il fait bon vivre ; un univers fantasmagorique, avec une nature luxuriante et omniprésente, des lacs et un volcan, et une population locale typique et accueillante. La galerie de personnages présentés (locaux et touristes) nourrit ce texte plutôt contemplatif, aux rebondissements souvent attendus. Une lecture agréable donc, une histoire de rencontres, d'amitié et de maternité au plus près de l'émotion, qui aurait mérité d'être (un peu) écourtée.
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Ah ! Je rêve de m'évader une quinzaine de jours, de me reposer dans un endroit rempli de fleurs, traversé par les oiseaux, caressé par un lac.
Est-ce un rêve ? Pour le moment, oui !

Mais ma lecture de ce nouveau roman de Joyce Maynard m'y a emmenée, en pensée. C'est cela, la lecture, pouvoir voyager ! Et c'est cela que j'ai aimé dans ce roman : l'ambiance de ce pays (imaginaire) d'Amérique latine, de ce coin de paradis où s'est réfugiée la narratrice après le terrible drame personnel auquel elle a été confrontée, surtout qu'elle avait connu une enfance en rupture de maman. L'hôtel où elle a creusé son nid l'a aidée à se relever et puis à se confronter à la réalité. Quitte à rencontrer à nouveau l'adversité, mais avec une force d'âme renouvelée.

Eh bien voilà. C'est tout ce que j'ai aimé dans ce livre. A part ça, je me suis ennuyée. L'auteure s'est appliquée à nous raconter la vie ou des morceaux de vie d'une multitude de personnages, ceux du village et de l'hôtel. Elle passe de l'un à l'autre de chapitre en chapitre, puis y revient quand c'est nécessaire.
Elle raconte la vie, tranquille ou émaillée de soucis plus ou moins graves, dont la narratrice est le témoin ou l'actrice. Bizarrement, je ne me suis pas attachée à l'un ou à l'autre.
Il me semblait même par moments que tout était cousu de fil blanc : je pouvais deviner ce qu'il allait se passer, c'était trop évident.
Et la fin, parlons-en ! Elle m'a semblé beaucoup trop fantaisiste, trop précipitée, et puis aussi trop…parfaite.

Bref, cet hôtel des oiseaux, j'aimerais y aller, oui, mais le relire, non.
J'ai mille fois préféré, de cette auteure, "Les règles d'usage" et "Où vivaient les gens heureux".
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Cet Hôtel des Oiseaux - la Llorona - se situe en Amérique latine, dans un cadre idyllique au pied d'un volcan, au milieu d'une végétation luxuriante. Les autochtones sont charmants et 'purs' (à part quelques alcooliques), quelques uns sont employés à l'hôtel, des gringos se sont installés dans le village au fil des décennies, exploitant la culture maya pour le tourisme.
Cette magnifique pension accueille des visiteurs variés, à qui il arrive des aventures plus ou moins crédibles qui trouvent des issues rapides et/ou simples.
.
Quand on a plein d'histoires courtes à raconter, on peut écrire des nouvelles... ou un roman comme 'ça', une espèce de patchwork grossièrement assemblé, artificiellement étoffé avec des anecdotes parfois invraisemblables (la palme revient à l'homme qui décide d'épouser cette 'inconnue').
J'ai eu l'impression de lire un recueil de contes pour enfants, en fait, avec des personnages manichéens, des rebondissements prévisibles, une mécanique trop bien huilée où les gentils (après en avoir bavé) finissent par être récompensés et les méchants punis.
"Parfois, certaines choses se produisent sans explication." (p. 117)
C'est pratique, pour un romancier, pour résoudre certains problèmes (même si, bien sûr, ce principe peut se vérifier dans la vraie vie).
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Joyce Maynard est (était ?) pour moi une valeur sûre.
J'ai particulièrement aimé la subtilité, la sensibilité de 'Où vivaient les gens heureux' (malgré l'inertie de la femme qui se laisse 'piétiner'), et de 'Long week-end'. J'ai été très déçue par cette dernière publication, qui reste agréable à lire, mais qui n'a pas l'envergure des autres textes de l'auteure.
Comme l'écrivent au moins deux autres Babeliotes, on ne la reconnaît pas ici.
De là à penser que... ;-)
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Sans doute pas le meilleur roman de cette auteure, d'où une légère déception. Joan vit avec sa mère Diana, mais comme elles voyagent beaucoup, elles n'ont pas de domicile fixe et dorment sous des tentes ; elles assistent à des festivals, des concerts, on est dans les années 1970.
Diana, chanteuse, change souvent de compagnon. La petite Joan n'a pas une famille classique.
Un jour, sa mère se trouve dans une maison où explose une bombe artisanale. On la croit morte.
Joan se retrouve alors chez sa grand-mère. La fillette change de prénom et s'appellera Amelia. Il faut garder secrète la mort de sa mère et les circonstances.
Elle va enseigner l'art.
Suite à un autre drame, elle décide de quitter les Etats-Unis et prend des avions, des bus pour s'éloigner le plus possible.
Elle se posera alors en Amérique centrale dans un hôtel appelé "la llorona", situé près d'un volcan dans une nature luxuriante.
La seconde partie du roman se passe donc dans cet hôtel, on a une énumération des différents clients, des locaux. On a des anecdotes sur ces clients, mais tout n'est pas intéressant. J'avoue m'être ennuyée.
Par ailleurs, ce roman m'a semblé manquer de vraisemblance. Les intrigues sont un peu cousues de fil blanc, je n'ai pas du tout cru à la fin et c'est dommage. Un bon moment de lecture, divertissante mais rien de plus.
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J'avoue ne pas avoir particulièrement accroché à ce roman de Joyce Maynard. Pris au hasard à la bibliothèque et comptant sur mon expérience de lecture d'autres romans de cette autrice, je m'attendais à une certaine "intensité" dramatique. Surtout avec le contexte de base de l'histoire de la protagoniste. Et finalement, j'ai eu l'impression que le roman ne commençait jamais vraiment. J'ai fini par survoler la 2nde moitié du livre sans plus y prêter trop d'attention. Dommage.
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Amatrice de l'écriture subtile de Joyce Maynard, j'ai eu pour la première fois un ressenti mitigé à la lecture de son dernier roman qui s'ouvre sur une scène saisissante : une femme de vingt-sept ans est sur le point de se suicider en se jetant du Golden Gate Bridge.
Elle rebrousse chemin. Commence alors son histoire marquée par la mort de sa mère dans une explosion.
Nous sommes en 1970 et elle n'a que six ans. Accueillie par sa grand-mère, celle-ci l'oblige à changer d'identité et à fuir San Francisco. Joan, clin d'oeil à Joan Baez, la chanteuse préférée de sa mère, devient Amelia.
Devenue adulte un autre drame va frapper Joan-Amelia. Elle part de nouveau pour atterrir dans un village d'un pays d'Amérique centrale. Elle est envoûtée par la beauté du lieu en apparence préservé de la modernité et du progrès. Plus que le lac apaisant et le volcan dominant l'endroit, elle tombe sous le charme de l'hôtel où elle pose ses maigres affaires. Tenu par une femme fascinante, le refuge regorge d'une faune et d'une flore luxuriantes.
C'est là que Joan-Amelia va se reconstruire grâce à de belles rencontres et en dépit des trahisons.
De courts chapitres, qui sont autant de petites touches impressionnistes pour illustrer un événement, un personnage ou encore les états d'âme de l'héroïne, constituent la trame de « L'Hôtel des oiseaux » dont j'ai trouvé la narration, malgré un début prometteur, sans relief, redondante et un peu trop « feelgood ».
Dans ses « Remerciements », Joyce Maynard confie que, lorsqu'elle a proposé son manuscrit, celui-ci risquait d'être considéré comme de l'appropriation culturelle.
En tant que Nord-Américaine bien blanche, elle n'était pas autorisée à situer son histoire dans un pays autre que celui où elle est née ! Effrayant.
Fort heureusement, la France semble relativement épargnée par ces délires identitaires. À l'instar des Éditions Philippe Rey qui continuent de publier les romans de l'autrice sans remettre en cause sa légitimité. Ouf !

Lien : http://papivore.net/litterat..
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Alors oui, il y a un happy end comme je les aime mais je me suis ennuyée pendant cette lecture... même si l'atmosphère qui se dégage est à la fois terrible et sereine, la passivité, l'acceptation, l'absence de colère de l'héroïne m'ont pesé. Imaginez : mort de sa mère, dissimulation de son identité (ok elle était une gosse...), mort de son mari, de son fils et toujours aucune réaction. Tentative de suicide avortée, fuite sans but, mutisme, trahison amicale, tempête, glissement de terrain, éruption volcanique....rien elle subit sans réaction, apathique.... impossible pour moi
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Très mitigée à la fin de cette lecture, voire même dépitée. En effet, les suites de malheurs que subit Amelia/Joan pouvaient encore passer : sa mère hippie qui meurt quand elle a 6 ans, le deuil qui suivra quelques années plus tard et qui va la conduire à prendre un bus pour nulle part et ce nulle part, un hôtel paumé au pied d'un lac et d'un volcan entouré d'une nature sublime, sera son nouveau chez elle. On peut la comprendre. Mais ben voyons, elle y arrive sans bagage et sans un sou, sera pourtant non seulement hébergée mais héritière. Beaucoup de chapitres pour passer d'un personnage à l'autre, mais tous sans vraiment de saveur, même Mirabel, si belle mais on ne sait rien d'elle hormis qu'elle est belle et tourne le coeur d'Elmer. Il m'a manqué quelque chose d'autre que ce catalogue de personnes qui l'entourent, certains mauvais, d'autres fidèles et puis une fin totalement fleur bleue qui m'a agacée. le message global de « il ne faut pas perdre espoir dans la vie », je n'y crois pas, la vie peut être mauvaise d'un début à sa fin. Même pour un roman feel good, je ne le conseillerais pas.
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