Un roman assez atypique, mais une lecture vraiment agréable.
Au fil de ma lecture, je me demandais si on se dirigeait vers une comédie romantique, avec Norah trouvant le grand amour ? Une énigme policière, les évènements bizarres se transformant peut-être en meurtres ? (ok, j'ai vu plus tard qu'il était classé policier, je ne l'avais pas regardé au départ). Un roman plus féministe, avec Norah essayant de s'émanciper de sa vie de beurette. Un roman dénonçant les violences faites aux femmes ? Un roman d'humour (humour gastronomique ?) comme semblait le laisser entendre le titre ?
Il part un peu dans toutes les directions. Et certains passages semblent assez naïfs.
Norah, qui n'a jamais quitté sa banlieue jusque là, se permet souvent d'interpeler ses employeurs de façon qui m'a paru très peu correcte. Les relations entre les domestiques et les patrons sont assez surprenantes.
J'ai, dommage, relevé deux erreurs de mots. Ce qui est minimal à l'heure actuelle, mais je supporte très mal ! Surtout dans un texte par ailleurs bien écrit et prenant.
p. 87 : La gente féminine (au lieu bien entendu de la gent féminine, gente n'existant que comme adjectif)
p. 202 : un repère de vieilles dames (à la place de repaire)
Tout ça n'empêche pas que j'ai pris beaucoup de plaisir à cette lecture. je l'ai lu sans le lâcher.
Même si (dommage !), il n'y a ni couscous ni pudding !!
Un peu d'hésitation entre
Jane Austen et Jane Marple, mais un bon contraste entre britanniques et gens du sud, entre la cité parisienne et la campagne anglaise.
Je ne regarde jamais si possible la 4e de couv', donc je n'avais pas vu la collection !! Ni "la série de meurtres"
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