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4,04

sur 1073 notes

Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Une histoire romanesque, des personnages que je n'ai jamais oubliés, notamment son frère Franck. J'ai lu ce livre il y a des années, mais ce fut un de mes plus beaux moments de lecture. Les paysages, la chaleur, le labeur et les épreuves que traverse cette héroïne donnent l'impression d'avoir vécu toute une vie avec elle. Je le recommande à 100 %.
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C'est avant tout l'histoire de la famille Cleary, une famille pauvre d'immigrés irlandais qui vit en Nouvelle-Zélande et qui voit son destin changer lorsque Mary Carson, la soeur du père de famille, souhaite se rapprocher de sa famille et leur propose de venir s'occuper et habiter son grand domaine australien : Drogheda. 

C'est alors qu'a lieu la rencontre entre Meggy, l'unique fille dans cette fratrie qui ne cesse de s'agrandir, et Ralph de Bricassart, jeune homme qui vient d'embrasser la prêtrise, très proche de Mary Carson. Ralph tombe sous le charme de cette petite poupée dans un monde d'hommes. Il l'instruit, lui apprend à monter à cheval et devient son confident. 

L'enfance de Meggy est sans cesse bouleversée : le départ à la ville de son grand frère préféré Frank, les grossesses de sa mère, les décès de son père et d'un de ses frères, etc. Meggy vit dans une famille à l'équilibre précaire et son attachement à Ralph semble lui apporter un semblant de stabilité…jusqu'à ce qu'il s'en aille à son tour ! Car Ralph est ambitieux et quand il se voit ouvrir des portes pour sa carrière ecclésiastique, il hésite, par affection pour Meggy, mais pas très longtemps… Direction Sydney puis le Vatican. 

Bien qu'ayant d'abord trouvé cette relation entre un homme d'âge mûr et une jeune fille (mais d'abord enfant !) au bord de l'acceptable et à la limite de la relation malsaine et pédophile, je me suis ensuite calmée quand j'ai analysé l'écriture de Colleen McCullough puisqu'il n'est jamais question d'attirance ni de désir d'ordre sexuel. On comprend qu'il y a une fascination de Ralph pour Meggy et que Meggy l'idéalise en temps qu'homme quand elle-même commence à devenir femme. Finalement, quand les héros sont adultes tous les deux, on oublie presque que l'histoire a commencé quand Meggy était enfant et on se laisse happer par sa vie amoureuse tourmentée. 

A travers le destin de Meggy, on découvre l'industrialisation de l'Australie, puis l'écho des guerres mondiales dans l'océan Indien. Et finalement, ce livre n'est pas que l'histoire de Meggy. On commence par suivre ses parents, Paddy et Fiona, et on finit en suivant le destin de ses enfants. Il s'agit donc bien d'une saga familiale sur plusieurs décennies !






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L'histoire débute en 1915, Meggie Cleary a 4 ans et vit pauvrement avec ses cinq frères et ses parents Fee et Paddy dans la campagne de Nouvelle-Zélande.
En 1921, la famille qui s'est agrandit avec la naissance d'un autre garçon, part en Australie rejoindre la soeur de Paddy: Mary Carson qui a hérité d'un riche domaine à la mort de son mari :Drogheda.
A la mort de Mary, Paddy hérite de tous ses biens, en attendant ils apprendront le dur métier d'éleveurs, dans une région hostile mais connaîtront une vie plus aisée. C'est à leur arrivée sur le sol australien que Meggie fait la connaissance du père Ralph. le prêtre est immédiatement touché par cette petite fille. Meggie se lie rapidement à cet homme qui lui apporte l'attention et la tendresse dont elle manquait. Peu à peu cette tendresse réciproque se mue en un amour interdit: Meggie a 15 ans, Ralph 35. Mais leur amour est impossible, Ralph appartient à Dieu et son ambition au sein de l'église catholique est plus forte que cet amour d'homme auquel il ne veut pas s'abandonner.

J'ai lu ce magnifique roman adolescente et bien avant le feuilleton télévisée. La série est très bien soutenue par des acteurs magnifiques et reste culte.
La nature humaine, avec ses doutes, ses douleurs, ses conflits intérieurs y est dépeinte avec art et justesse. L'histoire est fascinante et très dure. Les sentiments y sont bien décrits et surtout l'amour sincère entre Meggie et Ralph. Meggie est une femme courageuse et terriblement amoureuse, un amour de toute une vie…
Je recommande cette magnifique histoire et aussi pour la description de la vie d'un prêtre et du système hiérarchique au Vatican, avec l'ambition des hommes d'Eglise.
L'histoire se déroule sur plusieurs générations et montre à quel point l'amour est important.
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Comme la plupart du monde, j'ai découvert cette oeuvre par la série télévisée (ayant grandi avec puisque ma mère possède le coffret DVD dont elle ne se lasse pas). Après un énième revisionnage des films, je me suis décidée à me procurer le roman et de m'envoler pour Drogheda. Ce roman fut une excellente lecture ! Et force de remarquer que l'oeuvre n'est pas tant à l'eau de rose que je le pensais.

Pour ceux qui ne connaissent pas cette oeuvre, nous suivons la famille Cleary qui est une famille d'éleveur. Appelé par Mary Carson (soeur du père Cleary, Paddy), la famille quitte la Nouvelle-Zélande pour l'Australie. Dès cet instant-là leur destin changera et notamment pour l'unique fille des Cleary, Meggie. En effet, dès son arrivé en Australie, Meggie se lie d'affection pour le beau prêtre Ralph de Bricassart. Cet affection deviendra une passion amoureuse quelque peu dévastatrice.

Tout d'abord, je retiens de cette oeuvre les belles descriptions de la Nouvelle-Zélande et de l'Australie. La terre est verte en Nouvelle-Zélande tandis que celle d'Australie n'est que poussière. Je revois encore ces nombreux chevaux, kangourous et oiseaux parcourant la terre australienne. Mais surtout les magnifiques fleurs bordant Drogheda.

Concernant l'histoire d'amour entre Meggie et Ralph, elle est surtout le file rouge du roman. En réalité, les deux protagonistes ne se voient presque tous les dix ans mais malgré les années leur amour ne s'étiole pas.

J'ai aimé de nombreux personnages tel que Ralph de Briccasart, Meggie, Dane, Rainer et Vittorio. J'ai beaucoup apprécié les passages concernant le tourments de Ralph, devant choisir entre Dieu et la femme qu'il aime. En réalité, ce sujet se révèle universel car il est celui du choix entre l'ambition et l'amour. Meggie, quant à elle, est fougueuse ! Refusant de suivre ce que lui impose la société. Dane est mon chouchou du roman pour de nombreuses raisons mais notamment pour sa pureté d'âme et sa bonté. Il est une version parfaite de Ralph de Bricassart.

Étant croyante le sujet de la religion m'a particulièrement intéressé. Je ne connaissais absolument rien du Vatican et de son fonctionnement ni des hiérarchies. Ce fut donc une bonne découverte ! D'ailleurs, je note plusieurs paroles du cardinal di Contini-Verchese (Vittorio) qui m'ont touché.

Toutefois, la traduction du roman est égale avec celle du titre, c'est-à-dire mauvaise. Il y a régulièrement des fautes de syntaxe, de grammaire et d'orthographe pourtant je possède la dernière version éditée du roman. Mais je vous rassure ce n'est pas non plus désastreux et illisible ! Mais une correction serait agréable … Par contre je ne sais pas qui est l'idiot (pardonnez moi du terme) qui a traduit le titre en français. Ce titre ne fait pas sens avec le titre original « The Thorn Birds » traduit littéralement comme «  Les oiseaux épineux ». Ce titre fait plus sens avec la légende précédant le début du roman.

Sur ce, je vous abandonne pour m'empresser à regarder les films ;)
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7 livres pour composer ce roman : un pour chaque personnage clef de l'histoire : Maggie, Ralph, Paddy, Luke, Fee, Dane et Justine. Des personnages très différents (personnellement je me suis assez identifiée à Justine).

On suit l'évolution de cette famille notamment à travers les yeux des femmes dans l'Australie du début du 20e.
Les chemins se croisent, se suivent en parallèle, s'éloignent et finalement le destin met tout en oeuvre pour qu'ils s'entremêlent sans cesse.

Un roman d'amour, même si tragique, qui aborde beaucoup de sujets, en premier lieu un amour interdit comme fil rouge. Ensuite, la vie de famille qui passe de la pauvreté à l'abondance, les épreuves de la vie, les fratries qui s'éloignent mais s'aiment toujours malgré tout.
Les difficultés de parler de ses sentiments. le contexte d'avant/pendant/après guerre.
Le développement de l'Australie, surtout ses campagnes.

Étrangement, m'est tout de suite venue à l'esprit la comparaison avec la saga black water. Peut-être parce que je l'ai lu il y a peu. Je m'explique: cela se passe à la même époque et l'on suit le destin de plusieurs générations, avec une mise en avant du caractère des femmes. Bien sûr il est n'y a pas de surnaturel ici mais plutôt du spirituel tout au long du roman. Comme si chaque destin était déjà écrit à l'avance. Une sorte de karma familial se dessine. Lorsqu'un bonheur arrive, le malheur n'est jamais loin...

Mon avis : c'est un coup de &#xNaN
Je comprends tout à fait que ce roman soit un best seller en Australie.
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Ce pavé de presque 900 pages est délicieux ! Je me suis régalée du début à la fin !
Là où la série se concentre sur un amour impossible, le roman est bien plus fourni.

Au fond, Drogheda : un domaine riche dont hérite les Cleary, une joyeuse petite famille dont Fee et Padraic sont à la tête. Meggie est leur seule fille, elle attire notre attention toute particulière car finalement les garçons se ressemblent beaucoup. En tout cas ses parents ne voient rien de spécial en elle alors que l'auteur nous en montre un personnage fort et profond. Toute sa vie, elle n'aimera qu'un seul homme et elle ne deviendra heureuse qu'après avoir obtenu ce qu'elle a toujours voulu de lui, son amour.

C'est une vraie épopée familiale : d'abord Paddy et Fee. Puis Meggie et ses frères. Et enfin Justine et Dane. En fond, l'Australie et tous ses dangers. Dieu, le bien, le mal sont également de la partie. Combat contre soi, contre le bonheur, pour le bien ... mais au fond qui est bien ? Celui qui a vécu le plus âgé ? Ou le petit mort à la vingtaine et qui a bousculé tout le monde ?

J'ai adoré le personnage de Justine et la relation qu'entretiennent entre elles les différentes femmes du roman.

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Pour moi, Les oiseaux se cachent pour mourir c'était des souvenirs d'enfance de ma maman regardant la série mais elle avait aussi acheté le livre à sa sortie. J'avais donc cette ancienne édition de ce roman dans ma bibliothèque et dans le cadre d'un challenge, j'ai eu le plaisir de le lire avec des amies.
Si je visualisais surtout Ralph sous les traits de Richard Chamberlain, j'avais oublié à quel point cette saga familiale était bouleversante.
Cette saga se déroule sur trois générations et l'on peut dire que leur vie à tous fut marquée de drames, de rudesse, de conditions de vie souvent difficiles sur un territoire trop humide ou trop sec mais jamais entre deux.
Meggie est clairement le personnage le plus touchant selon moi, elle est celle qui aura toujours l'amour dans son coeur et pourtant la vie ne l'a pas épargnée.
Au-delà d'une histoire d'amour, ce roman c'est surtout une histoire de survie et de résilience. Une magnifique saga familiale sous la chaleur étouffante de l'Australie.
A découvrir absolument, au-delà des préjugés.
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Que de souvenirs cette lecture évoque en moi ! Oh, ce n'est pas une relecture, je suis sûre et certaine de n'avoir jamais lu ce livre, tout au plus des extraits épars et au hasard, avec un petit goût d'interdit. Car, oui : ce dont je me rappelle, c'est quand j'étais encore enfant, un peu plus de 10 ans mais au début des années 1980 on ne nous disait pas encore « ados » à cet âge-là : donc, je me rappelle ma maman toute contente à l'idée de voir sa mini-série du même nom, série que je n'avais pas le droit de regarder avec elle… mais je ne manquais pas de lire la revue des programmes TV (à cette époque lointaine où il n'y avait pas Internet) pour découvrir le synopsis de l'épisode du jour et rester en admiration devant les photos du beau Richard Chamberlain
Je suis tombée sur ce livre en cherchant l'un ou l'autre roman australien pour un challenge autour du monde, je ne pensais pas du tout à ce titre, mais quand Google me l'a proposé, c'était une évidence que je « devais » le lire ! Et ainsi, ce sont ces images volées à une maman peut-être un peu trop protectrice qui me sont revenues, et bien au-delà ! J'ai rarement lu une romance d'une telle intensité, d'une telle force narrative ; elle va bien plus loin que l'attirance entre un homme et une femme qui finissent par se découvrir. L'amour n'est que rarement dit, et encore plus rarement montré dans des scènes explicites (contrairement à tant de romances actuelles), et pourtant il est bien là avec des ramifications profondes comme des racines qui s'enroulent, se perdent dans les profondeurs, se rejoignent entre mères et filles, et vivantes comme des branches qui s'élancent vers le ciel et ne meurent jamais tout à fait même quand elles sont coupées durement. C'est l'histoire de toute une vie, de plusieurs vies qui s'entrecroisent, dans un cadre dur, avec des femmes fortes sous leur allure soumise ou rebelle, bien avant qu'on parle d'émancipation ou de droits des femmes…
Et bien sûr, c'est surtout une histoire d'amour impossible, parce que l'homme aimé (et qui aime pourtant) choisit l'Autre : Dieu et son Église, cette Église et son pouvoir, et l'argent aussi… le personnage de Ralph touche énormément, par cette originalité que représentent ses choix : les tourments d'un prêtre pourtant convaincu de sa vocation avec ses aspects célestes, mais tellement fragile comme un homme, n'ont jamais été ainsi exploités je crois, avec une telle justesse réaliste qui fait que l'on vibre avec lui, dans tout son cheminement émaillé de mauvais choix, lui le jeune prêtre irlandais en Australie, qui deviendra prélat à Rome… Et que dire alors de Meggie ? Elle personnifie mieux que beaucoup d'héroïnes d'antan la femme soumise (dans le sens « traditionnel » du terme) à un père et des frères puis à un mari, mais libre malgré tout, malgré elle et malgré une énorme couche de naïve ignorance qu'il lui faudra des années à perdre.
En filigrane de cette magnifique et dramatique histoire d'amour, précédée d'une autre trop peu évoquée (celle de Fee, la mère de Meggie) et poursuivie à travers celle de sa fille Justine, on a aussi une véritable ode à l'Australie à travers trois générations de colons, qui ont apprivoisé une terre pourtant hostile, un climat qui n'en fait jamais qu'à sa tête. Par ailleurs, l'auteure ne manque jamais une occasion de soulever l'un ou l'autre sujet d'actualité lié à l'époque que ses héros traversent. Pour citer ceux qui m'ont le plus marquée : elle dénonce l'absurdité de la guerre, et notamment le silence assourdissant du Vatican lors de la 2e guerre mondiale ; ou encore les dangers d'une « guerre bactériologique », prenant en exemple celle qui a été menée contre les lapins trop nombreux en Australie (car, importés par un colon anglais sans cervelle, ces adorables se sont répandus de façon incontrôlable, n'ayant pas de prédateurs naturels là-bas… jusqu'à ce qu'on fasse circuler le virus de myxomatose qui a fini par « sauver » les étendues herbeuses, et dès lors l'économie de tout un pays, reposant sur l'élevage de moutons, qui autrement n'avaient plus d'herbe !).
Ainsi, même s'il y a ici et là quelques longueurs, même si le récit semble parfois un peu daté dans la façon d'être écrit (par exemple, il n'est jamais question des aborigènes… ce qui serait hautement politiquement incorrect de nos jours, mais l'était sans doute beaucoup moins en 1977 lorsque ce livre est paru), tout ce roman est porté par un souffle épique. Il vibre d'une puissance toute particulière, à travers un sujet devenu peut-être obsolète (on ne trouve plus guère de jeunes et beaux prêtres, déjà, à la base !) mais qui n'en touche pas moins de façon universelle.
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Ce livre est une pure merveille j'ai aimé découvrir l'histoire de Meggie au fil des années car, en effet, nous allons parcourir le chemin de Meggie tout au long de sa vie de 1915 à 1969. Et quelle vie ....
Certes ce roman parle d'une histoire d'amour mais pas que, on y découvre la vie en Australie dans une autre époque, une vie particulièrement difficile lorsqu'on est une femme. Une vie faite de combats, de sacrifices et de douleurs.
Et puis cette histoire d'amour impossible qui durera près de 50 ans, on pourrait croire à une histoire un peu à l'eau de rose mais non du tout, je n'ai pas été déçue. Je trouve cette histoire si belle et si terrible à la fois, même si cet amour est impossible il vivra éternellement à travers d'autres âmes... je n'en dit pas plus car sinon cela vous gâcherai le plaisir si vous ne le connaissez pas.
Bref merci maman de m'avoir appelé Meggie, mais je ne souhaite pas vivre toute ses épreuves.
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Je n'aime que les succès mondiaux en fait et ceux qui mériteraient de l'être, pas les nanars pourris, crevés, industriels.
Celui-là m'a fait rêver et continue de me faire rêver, tellement il fait appel à nos nobles et romantiques sentiments. Point besoin de raconter, tout le monde connaît, et si tel n'est pas le cas, il faut vite se dépêcher de lire : Les Oiseaux se cachent pour mourir de Colleen Mac Cullough The thorn birds, 1977.
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