Une machine comme moi

ininteressant !!!
D'habitude j'aime l'humour de McEwan mais ici il ne se passe rien ...
Un homme achète un robot humanoïde et finit par le detruire....
Ce roman est long, rempli de circonvolutions et de repetitions, c'est soporifique !
Si vous voulez un bon roman de McEwan lisez plutot Expiation, le premier que j'ai lu de cet auteur et on peut dire presque le seul que j'ai vraiment aimé...

Réellement mitigée après la lecture de ce livre. Tres intéressée par le domaine de l'intelligence artificielle et la SF de manière générale, je m'attendais à mieux ici : l'histoire n'est ni particulièrement originale, ni très bien écrite. Beaucoup de disgressions viennent parasiter le récit, le contexte politique lourdement décrit sur de nombreuses pages est pour moi difficile à digérer, et l'intrigue assez longue a évoluer et souvent prévisible. Les considérations sur la conscience et ce qu'est réellement la vie sont intéressantes, mais pour une personne déjà familière de ces débats, c'est du deja-vu/entendu. Les explications scientifiques que l'on retrouve régulièrement via les dialogues avec Alan Turing finissent, personnellement, d'abattre le charme qu'aurait pu avoir le livre en voulant tout expliquer à tout prix. le plus décevant pour ma part est la longueur du récit, qui donne la sensation que l'auteur a écrit des pages pour le plaisir d'écrire des pages à certains passage. Pour autant, les problématiques posées par l'intrigue, et le style d'écriture est tout de même souvent convaincant. Mais dans l'ensemble, trop peu de plaisir !

Ce roman est une uchronie, dans laquelle Alan Turing est encore vivant et ses recherches ont permis un essor incroyable de l'intelligence artificielle. Nous sommes à Londres en 1982, c'est donc un roman d'anticipation dans le passé. le personnage principal Charlie Fields, est un jeune trentenaire relativement oisif, vivotant en boursicotant un peu, fasciné par Alan Turing, mais qui dans la vie n'a pas beaucoup de centres d'intérêts à part sa jolie voisine Miranda. le jour où il hérite d'une belle somme d'argent, il décide de tout claquer pour acheter un Adam : un des premiers androïde commercialisé capable de se faire passer pour un humain.

Malgré un point de départ qui avait tout pour me plaire, je me suis passablement ennuyée à la lecture de ce roman. Je n'étais pas en empathie avec le personnage de Charlie, que j'ai trouvé auto-centré et inintéressant. Lui donner un androïde aussi perfectionné, c'était un peu comme donner de la confiture à un cochon (pardon pour les cochons), et ça se confirme à la fin du roman. D'ailleurs lorsqu'il reçoit l'humanoïde, on s'attend à avoir plein de détails sur la façon dont cette machine va évoluer au sein du couple Charlie-Miranda … mais non il est relégué principalement aux tâches ménagères, puis finalement mis à profit pour augmenter les gains de Charlie à la bourse.

Les grandes évolutions d'Adam sont mal vécues par Charlie, l'humanoïde est donc mis en arrière plan, les angoisses et doutes de Charlie monopolisent le roman (est-ce que Miranda m'aime ? Est-ce que je l'aime ? Vais-je pouvoir continuer à me la couler douce et faire l'amour avec Miranda ?) et c'est très dommage. L'auteur ne sachant pas trop quoi faire avec ce trio, insère des sous-intrigues (l'étonnant procès de Miranda, l'adoption improbable du petit Mark, la personnalité du père de Miranda) qui n'ont pas un grand rapport avec le thème principal, et donnent l'impression que le roman s'éparpille. On ne sait pas trop ce que l'auteur veut démontrer. le tout est saupoudré de digressions scientifico-politiques que j'avoue avoir lues en diagonale pour arriver plus vite à la fin…

Ce roman a sans doute des qualités, au vu des bonnes critiques que j'avais lues, mais moi je suis totalement passée à côté !