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Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Je n'ai pas du tout accroché.
L'idée de départ - un monde futuriste au début des années 80 - était déjà bizarre. L'uchronie a du mal à fonctionner.
Après quoi, l'histoire est sombre (comme souvent avec cet auteur). A la limite du déprimant. Ian McEwan semble vouloir faire passer un message à travers son roman mais lequel ?
L'humanoïde est une machine dangereuse. le héros central est gros fainéant. La locataire du dessous a des envies de maternité. Oui bon, tout cela peine à justifier l'existence de ce roman.
Je pense qu'à l'avenir, je ne lirai plus cet auteur et pour le coup, ce n'est pas une uchronie !
Lien : https://twitter.com/SWANNBLUE
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"Une machine comme moi" ne m'a guère enthousiasmé. Et pourtant cela aurait dû être génial : le thème de l'intelligence artificielle m'intéresse, le cadre historique contrefait est décoiffant, il y a de l'humour par-ci par-là. Malheureusement, j'ai trouvé qu'Ian McEwan prenait trop son temps. L'action se déroule dans un passé remodelé, en 1982 plus précisément en Grande-Bretagne qui a perdu la guerre des Malouines. Les Beatles sont toujours en activité, Alan Turing vit de manière poignante comme un grand vieillard, le destin des politiques a été aussi chamboulé avec un président français bien poilant. Il s'agit d'une décennie qui correspond à peu près à notre présent, mais légèrement plus avancée en matière de développement technologique (voitures autonomes, androïdes). Cette spécificité historique que j'ai trouvée plutôt amusante m'a aidé à accepter les invraisemblances. La "machine comme moi", c'est Adam, un androïde beau comme un dieu grec dont le nom manque pourtant cruellement d'originalité. Il est aussi habile dans les tâches ménagères qu'à l'aise pour écrire des haïkus ou déclamer du Shakespeare. "Les humains comme nous" sont Charlie, un trentenaire oisif qui boursicote sur internet et qui a acheté Adam grâce à un héritage, Miranda, une brillante étudiante dont les charmes ne laissent pas insensibles Charlie et Adam, ce qui les place dans un triangle amoureux des plus insolites, et quelques autres figures en arrière-plan, mais qui n'émergent jamais vraiment, même quand il s'agit de Turing. Ian McEwan met beaucoup de choses sur le feu, mais je n'ai pas trouvé que l'histoire développée ici soit si convaincante ou originale. En tout cas, elle perdait de sa force chaque fois qu'Adam n'était pas au centre du propos. de plus, la tension romanesque est diluée par l'exposition des débats éthiques ou moraux à propos de l'intelligence artificielle pourtant fascinants. À mi-chemin, j'ai commencé à parcourir les pages plus rapidement et au lieu de me donner à réfléchir, ce livre m'a plutôt ennuyé et endormi. J'attendais mieux, mais il est possible que j'aie raté quelque chose.
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Une tentative de plus qui démontre qu'il ne suffit pas d'être un auteur à succès pour réussir un livre de science-fiction. Kazuo Ishiguro y est arrivé avec maestra, Ian Mc Ewan s'est planté.

Du début à la fin, on n'y croit pas, et on reste à distance, car les personnages humains, Miranda et Charlie, ont peu d'émotions, et s'ils en ont, elles ne fonctionnent pas. On n'est pas proche d'eux, on ne s'inquiète pas pour eux, même quand le robot Adam brise le poignet de Charlie. Est-ce voulu? de la part d'un écrivain comme Ian McEwan, on penserait que oui, mais si c'est le cas, on ne voit pas ce qu'il recherche comme effet chez la.e lect.eu.rice. Même le désir d'enfant projeté sur un gamin victime de mauvais traitements ne parvient pas à sauver les émotions, tant il sent le pansement, la ficelle, pour sauver une intrigue pauvre et l'incapacité à explorer les fascinantes possibilités des technologies futures.
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Je ne connaissais pas Alan Turing, sinon son décryptage des messages Enigma, et Ian McEwan a réussi l'exploit de m'en dégoûter.
Je ne connaissais pas Ian McEwan, et « Une machine comme moi » ne me donne décidément pas envie d'en lire plus de cet auteur.

Lyon direction Marseille, plusieurs heures de train en perspective et seulement à 20 pages de finir le très bon « Le Temps de l'innocence » d'Edith Wharton. 30 minutes de correspondance suffisent à choisir dans le relais de presse ce livre dont le titre m'est inconnu parmi les rares ouvrages proposés qui ne me rebutent pas complètement . J'ai un vague souvenir d'avoir entendu le nom de l'auteur quelque part dans une vidéo Booktube quelconque, un jour.
Bref, lecture de 4e de couverture, la promesse d'une « construction magistrale [qui] fait monter une pression digne d'un thriller. Réjouissant », et en compostant mon billet, je me délecte à l'avance des thèmes qui seront sans doute abordés : qu'est-ce que l'amour, qu'est-ce qu'être humain, est-ce éthique de posséder un humanoïde ? (sur ce dernier point, je m'attend clairement au parallèle avec la question coloniale) Quel statut doit-il avoir, celui d'un enfant, d'un animal, … ?

Et bien non, que nenni, nada. Au lieu de ça, j'ai suivi le fil laborieux de cette uchronie dans l'attente des fameuses réjouissances et du climax qui me fera tourner les pages plus vite que mon ombre. le moment n'est pas venu. Ou plutôt si, la centaine de page finale est passée plus vite : par hâte de commencer un autre livre, mais également car j'étais résignée à lire les passages de crise sociale, qui n'apportent rien, en grosse diagonale bien sale.

La narration est poussive, l'histoire un fourre-tout d'intrigues secondaires inintéressantes, l'étalage de science et de lectures encyclopédiques des plus énervantes. Trop de personnages peu pertinents et inessentiels à la construction du récit, trop d'Alan Turing à toutes les sauces, jusqu'à l'écoeurement. J'imagine que l'auteur a été enchanté par la lecture de la biographie du scientifique, et qu'il veut nous le faire savoir, quitte à enfoncer le crâne de ses lecteurs au marteau-piqueur.

Je ne m'attendais à presque rien et je suis quand même déçue. Un huis clos à trois aurait amplement suffit à développer une tension nécessaire, à disserter des questionnements existentiels avec subtilité, à faire monter la mayonnaise quoi. Là, on a droit à un beau gratin de restes, un gloubi-boulga indigeste dont on ressort en ce demandant ce qu'on doit retenir de ces 416 pages hétérogènes. Je n'en sais rien, mais ça pèse drôlement sur l'estomac !

En parlant des saveurs qui restent en bouche, je ne peux m'empêcher de ressentir une certaine amertume à ce que

J'accorde quand même 1.5/5 pour le style pas trop pénible (merci à la traductrice ?) qui a rendu possible de m'accrocher au-delà des 50 premières pages, par delà les bercements du TGV.
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Roman fourre-tout : nouvelle technologie, guerre, histoire d'Alan Turing... c'est rarement une bonne nouvelle. Dommage car Ian McEwan est capable du meilleur (Sur la plage de Chesil ou L'intérêt de l'enfant par exemple...) mais ce roman ne m'a pas du tout convaincu. Il y avait bien mieux à faire en se concentrant sur la relation à trois selon moi.
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Une machine comme moi, Ian McEwan
Je me faisais une joie de decouvrir ce récit portant sur l'intelligence artificielle et les androïdes. du Meilleur des mondes à Émergence - pour ne citer que ceux que j'ai adoré - les récits portants surles EI et portant à la réflexion sont assez nombreux désormais.
Londre, 1982. Les intelligences artificielles ont peu à peu envahies la vie des gens er Charlie acquiert un Adam, androïde doté d'une intelligence artificielle et humain à s'y méprendre. Enfin... devrais-je dire humain... en mieux? Adam ne supporte pas le mensonge, découvre les sentiments, exécre l'injustice et l'individualisme. Mais l'homme est il finalement prêt à vivre avec un être si loyal?
J'ai aimé la réflexion profonde sur les limites de l'intelligence artificielle, les petits travers humains ou gros mensonges, la possibilité d'adaptation de l'homme à la machine et inversement mais pourtant... parce qu'il y a un mais : j'ai trouvé certains passages longuets, sans apports réels à l'histoire, réflexions assez généralistes en somme. C'est dommage car je trouvais le sujet passionnant ! Je finis donc ma lecture sur un entre-deux
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Qu'est-ce qu'un être humain ? Une machine dotée d'un corps, d'une intelligence et de sentiments reste-t-elle une machine ? A l'inverse, un homme obéissant à ses pulsions, animales, reste-t-il humain ?

Quand commence l'humanité de l'un ? Quand s'arrête l'humanité de l'autre ? Les frontières deviennent floues et renversent l'ordre établi.

Au final j'ai trouvé que les éléments de contexte étaient très détaillés sans que cela n'apporte une véritable plus value; le propos aurait pu être plus concis. Un livre qui reste néanmoins intéressant dans les questions qu'il soulève.
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Malgré les qualités de cet auteur que j'apprécie et les promesses alléchantes faites en 4ème de couverture, une relative déception l'emporte à la fin de ma lecture. Ce roman met en scène un prototype de robot très proche de nous, dont l'existence a été rendue possible grâce au génie d'Alan Turing, dont Ian MacEwan prolonge la vie d'une quarantaine d'années. Pour ceux qui connaissent, « Adam » ressemble beaucoup aux robots de la série « Real Humans ».
Créature fascinante, suscitant mille questions, dont McEwan ne traite qu'une infime partie : celle de la conscience, à peine développée (l'auteur nous rappelle à juste titre que la notion même de conscience nous échappera toujours, puisque nous ne pouvons l'objectiver), celle du sentiment amoureux qu'un robot pourrait éprouver pour un humain, à peine effleurée, et surtout, au centre du livre, la question suivante : comment faire coexister une intelligence théorique, donc pure, idéale, celle d'une machine parfaite, avec l'intelligence réelle des êtres humains, engluée dans les contradictions de la vie où elle a pris naissance ? En particulier, on le verra, Adam ne peut se résoudre à mentir. Ce thème est intéressant, mais me semble presque marginal à côté de tout ce qu'il y a de fascinant dans le rapport que des humains pourraient entretenir avec des machines aussi sophistiquées. Pour le traiter, Mc Ewan utilise un contexte romanesque compliqué, qui semble n'avoir aucun rapport avec son thème principal, et c'est là que la lecture du roman se fait moins confiante. Il y a l'uchronie, cette Angleterre différente de l'Angleterre actuelle réelle, mais pas franchement intéressante ; il y a l'histoire de Miranda, du viol de son amie, de l'adoption totalement improbable du petit Mark ; il y a aussi la médiocrité du personnage narrateur, ou plutôt son inconsistance. Dès lors, on ne profite du talent de MacEwan que par bribes, et c'est bien dommage.
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Déception que ce roman. Peut-être que la thématique, et l'histoire, ont fait que je m'attendais à autre chose, ou que j'attendais trop. En fait je trouve que l'écriture n'a pas suffisamment fouillée les idées et les situations que l'auteur nous propose. En fait ces robots qui se suicident par horreur de ce qu'ils découvrent, l'impossible cohabitation avec ces machines intelligentes, (mais qu'est ce que l'intelligence ? ) ces machines froides (mais qu'est ce qui fait la chaleur de l'amour ?) enfoncent des portes ouvertes, restent à l'entrée. Nous lecteurs partons en exploration, mais il me semble que nous ne franchissons pas beaucoup de frontières. Je l'ai lu jusqu'au bout avec plaisir, mais sans y croire vraiment, et le souvenir que me laisse ce roman est celui d'une grande déception, ou alors j'ai raté un truc ! et je suis passée à coté du texte.
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J'ai pas accroché.Trop souvent des "digressions" parasitent le récit. Ca reste en rapport avec le livre mais du coup ça perd un peu le lecteur je trouve. Je suis pas trop branché "sciences fictions" ça doit être ça je pense. J'ai eu du mal à aller au bout.
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