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Lisbeth Renardy (Autre)
EAN : 9782369021780
40 pages
Les Fourmis Rouges (26/05/2023)
4.28/5   9 notes
Résumé :
Yvette collectionne les bouts de bois en forme de Y. Mamita, sa grand-mère qui collectionne les collections des autres, lui parle d'autres collectionneurs, comme Luigi et les cailloux ou Sacha et les objets luminescents. Un album sur l'art de collectionner en apprenant à sélectionner, regarder attentivement le monde et créer du sens.
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Critiques, Analyses et Avis (5) Ajouter une critique
J'ai été attirée par l'album « L'étrange collection de Mamita » car il y a quelques années je m'étais interrogée sur les collectionneurs ; j'avais mené mon enquête. Je voulais en faire un fanzine avec quelques copines mais l'affaire est tombée aux oubliettes…
Les illustrations sont riantes et pleines de petits détails à repérer. Je n'ai plus de jeunes enfants mais elles donnent envie d'en faire une lecture partagée pleine de complicité.
J'ai vraiment beaucoup aimé cette histoire toute simple : un dialogue entre une grand-mère et sa petite fille qui, sous cette apparence, recèle en fait une réflexion sur les collections et les collectionneurs très riche.
Cette collection de collectionneurs que Mamita présente à Yvette représente un panel large de pourquoi on collectionne : une collection peut faire partie de notre identité, matérialiser des souvenirs, être liée à une passion, pour performer et établir un record, sans vraiment avoir cherché à collectionner, pour se singulariser, en suivant son âme d'artiste, pour se rassurer, parce qu'on en a l'usage,…
Je me suis retrouvée dans beaucoup d'entre eux.
Quand j'avais étudié le phénomène des collections, je m'étais demandé si, à l'âge adulte, il n'y avait plus que les neuroatypiques pour collectionner ! Il me semble avec ce livre avoir obtenu une réponse : certes beaucoup de collectionneurs sont des originaux mais Papito ou Mamita sont des collectionneurs qui s'inscrivent dans la norme. Collectionner est une activité pour tout le monde quelque soit l'âge !
Les auteurs se sont inspirés d'authentiques collectionneurs, ils les présentent en fin d'ouvrage. J'ai beaucoup apprécié ce petit plus documentaire.
-Je m'imagine bien utiliser cet album l'an prochain pour amorcer un projet cabinet des curiosités ou collections en art visuel. La transmission intergénérationnelle qu'illustre à merveille cette histoire pourrait être aussi l'occasion d'un échange : pour amorcer une séquence de la thématique du temps ou une séance de philo.-


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Encore un album de chez les Fourmis Rouges, me direz-vous. Oui, mais quand on aime on ne compte pas. Et on adore ce que fait cette petite maison d'édition, la qualité des albums tant sur le plan du papier, du soin d'édition, du choix des auteurs. On adore.
Mais parlons d'abord de Mamita...

Mamita est une grand-mère qui vient chercher sa petite-fille Yvette à la sortie de l'école. Elles s'aiment beaucoup, elles sont très complices et elles profitent du retour à travers la forêt pour se raconter des histoires. Yvette collectionne les bouts de bois en Y comme son prénom. Alors Mamita va lui expliquer ce que c'est qu'un collectionneur et une collection. Ceux qu'elle connaît sont parfois très originaux. Il y a Luigi qui amasse les cailloux, Amir qui s'entoure de poissons, Pierre et son frère Pierraille qui collectionnent l'un les Père Noël l'autre les nains de jardin, Alfred et ses pingouins, ou Sacha qui a peur du noir et qui entasse les objets luminescents, Simone et ses étoiles... On croise une étrange femme qui vit seule dans la forêt, et puis comme elles se sont un peu perdues Mamita et Yvette suivront le chien et le chat des voisins, lesquels voisins recueillent des tas de chats et des tas de chiens. Papito un peu affolé par leur retard se rassurera très vite et pourra alors montrer sa collection de... perruques ! Et Mamita ? Que collectionne-t-elle ? A part les bisous d'Yvette... quelle est cette étrange collection ? Je vous en laisse la surprise. Et tout se terminera avec un groooos câlin !

Voilà l'occasion de lire à deux tant que votre enfant ne sait pas lire, de jouer les dialogues très vivants et naturels (riche idée les deux polices de caractère différentes entre l'histoire et les récits de Mamita), d'explorer les illustrations foisonnantes de Lisbeth Renardy. Une page sur deux de gouaches pleines pages vivement colorées, joyeuses et qui alternent avec le texte et d'autres illustrations plus petites. La qualité et l'épaisseur du papier sont un plaisir, on caresse les dessins, on les fouille du regard, on s'amuse à compter les Père Noël ou les nains, ou encore chiens et chats, on s'émerveille de la forêt et de ses guirlandes... entre aplats de couleurs vives et dégradés pastels. A lire avec Maman, ou Papa, à raconter à sa grand-mère ou son papy... à se raconter le soir avant de dormir...

Encore une fois, bravo... et dire qu'il va falloir attendre septembre ! .... pour découvrir la prochaine collection des Fourmis Rouges...
Lien : https://mgbooks33.blogspot.com
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Un graphisme particulier, mais qui fonctionne, des déclarations théâtrales mises en valeur par Mamita, des collections délirantes qui nous amènent doucement vers le final, la plus étrange collection qui soit de tout ce livre !
L'histoire est bien menée, les dessins sont riches de détails quand ils sont pleine page, et le tout est très joli.
Un beau titre, doux et une lecture très agréable, avec un livre qui possède ce que j'apprécie particulièrement : le soft touch. Vous savez, cette douceur veloutée de la couverture.
Un plaisir à tous les étages !

Merci à la #massecritique de Babelio pour cet envoi tant apprécié par ma fille, et moi-même ! Deux satisfaits d'un coup :)
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Contre toute attente Yvette est une petite fille, que sa grand-mère Mamita vient chercher à la sortie de l'école. C'est l'occasion d'une ballade durant laquelle l'aïeule liste tous les objets étonnants que les gens peuvent collectionner : cailloux, nains de jardin, chats, chaque collectionneur invétéré présenté est inspiré d'un personnage réel. Un catalogue d'amateurs farfelus dont on découvre en fin d'album l'étonnante histoire, comme Alfred David, alias l'homme pingouin" !
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Yvette et sa Grand-mère rentrent de l'école. Sur le chemin la petite fille ramasse des bouts de bois en forme de Y, comme son initiale, pour sa collection. C'est l'occasion pour sa Mamita de lui raconter l'histoire de collectionneurs et collectionneuses bien particuliers ! Pierres à se souvenir, arbres qui protègent, objets lumineux qui rassurent : à chacun(e) sa raison de collectionner. Cette galerie de personnages attachants amènera la petite fille à s'interroger sur ce que collectionne sa grand-mère...

J'adore l'idée de se promener dans les collections et les dessins joyeux qui les font vivre.

J'apprécie aussi que soient mentionné(e)s à la fin du livre les personnes réelles ayant inspiré les auteurs. Je suis pourtant restée sur ma faim car j'ai trouvé le texte trop descriptif, comme un peu froid alors que le propos est chaleureux et généreux. Je m'en vais le lire à une enfant de 7 ans pour voir comment elle le reçoit. :-)
Lien : https://luparju.com
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critiques presse (1)
Ricochet
25 août 2023
Étrange est un qualificatif qui convient bien à cet album.
Lire la critique sur le site : Ricochet
Citations et extraits (2) Ajouter une citation
Alfred David, "L'homme pingouin"
Véritable phénomène médiatique en Belgique, Alfred le pingouin doit son surnom à une démarche boiteuse héritée d'un accident de la route. Alors chauffeur de taxi, ses clients commencent à lui offrir plusieurs petites figurines de pingouins. Il n'en faudra pas plus à Alfred pour qu'il continue, inlassablement, à étoffer sa collection. Voyant l'enthousiasme que sa lubie provoque, sa collection se transforme en obsession. Il ira même jusqu'à revêtir un costume de pingouin et à manger du poisson cru !
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- Si tu pensais que Luigi ou les jumeaux étaient givrés, Alfred va te plaire. Il ne fait pas qu'aimer les pingouins, il s'habille, marche en boitant et mange du poisson cru comme eux.
D'ailleurs, il pense dur comme glace être réincarné en son animal préféré dans une prochaine vie.
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