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314 pages
Harmonia Production (01/04/2021)
4.28/5   9 notes
Résumé :
Le jour où il découvre le corps d'un des siens empoisonné par les vapeurs de la terre, Krog, jeune Gnome Caillassier, prend conscience d'une terrible réalité : ce sont les Hommes et leur sorcellerie qui sont à l'origine du drame qui a frappé jadis sa famille.

Il se lance alors en secret dans une mission de sabotage visant les coupables désignés : l'exploitation d'une petite famille de viticulteurs. Il ne s'attendait pas à y croiser la fille du proprié... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (7) Voir plus Ajouter une critique
On dit que la vie fait parfois bien les choses … mais parfois, il arrive également qu'elle les fasse plutôt mal, n'en déplaise aux plus optimistes ! Figurez-vous qu'au printemps dernier, j'étais toute heureuse de pouvoir, pour la toute première fois de ma vie, participer à une campagne de financement participatif afin de financer l'édition de ce roman, toute heureuse de pouvoir enfin soutenir l'auteur autrement qu'en écrivant des chroniques sur ce petit blog déserté, tout en permettant d'offrir des exemplaires à des enfants hospitalisés … mais voici que cette première campagne n'a pas aboutie. Et lorsque la seconde a été lancée il y a quelques mois, ma situation personnelle et familiale était bien trop compliquée pour que je puisse renouveler mon soutien, à mon grand désarroi car je tenais vraiment à contribuer à ce projet ! Nous voici donc de retour à la case départ : c'est par le biais de cet humble petit article que je vais, une fois de plus, tâcher d'apporter mon petit coup de pouce à Guilhem Meric, puisque les galères imprévisibles de la vie m'ont empêchée de le faire d'une autre manière ! On ne change pas une équipe qui gagne, parait-il, n'est-ce pas ?

Krog Macherok est un jeune Caillassier d'une douzaine d'années presque comme tous les autres gnomes de son village souterrain. Après tout, il a les mêmes yeux gris perle, la même peau cireuse et le même odorat lui permettant de sentir la présence d'émeraude à des lieux à la ronde … il est juste beaucoup trop grand, beaucoup trop élancé, et son visage est beaucoup trop fin pour passer totalement inaperçu. Jusqu'à présent, toutefois, sa différence n'avait jamais pesé au jeune Krog : ceux de son clan l'avaient toujours accepté tel qu'il était. Mais lorsqu'un cataclysme tel qu'aucun gnome n'en a jamais vu détruit totalement le village, lorsque le jeune Krog désormais orphelin est recueilli par son oncle, Grand-Mestre des Feuillus, le fardeau de la solitude et du rejet s'ajoute au poids de la peine et de la rancune. Car Krog en est convaincu : ce sont les Sinoks, les hommes, qui sont à l'origine de cette catastrophe qui a couté la vie à ses parents et à des dizaines d'autres gnomes innocents. Bien décidé à venger les siens, au mépris de tous les interdits, le jeune Caillassier monte sur les Hautes Terres, prêt à en découvre avec ceux qui ont détruit son foyer. Mais sa quête de vengeance tourne court lorsqu'il tombe sur une petite humaine non seulement capable de le voir sans Fleur de Fée mais également capable de contrôler la terre …

Tout commence par un drame : en quelques minutes à peine, un village tout entier est rasé, des morts jonchent le sol, des cris et des pleurs s'élèvent à chaque coin de rue, c'est la panique et le désespoir. Une scène qui ressemble comme deux gouttes d'eau à celles qu'aiment nous passer et repasser en boucle les journaux télévisés lorsqu'une catastrophe naturelle s'abat à l'autre bout du globe … à ceci près que ce ne sont pas les êtres humains qui courent, meurent et hurlent, mais des gnomes. Les rencontrer dans une situation aussi semblable à celle que vivent tant d'hommes, de femmes et d'enfants sur notre planète fait immédiatement naitre une sympathie à l'encontre de ces petits êtres féériques qui fourmillent dans les profondeurs de la terre. On ne peut que compatir à leur peur et à leur douleur alors qu'ils voient leur foyer de toujours tomber en ruine, alors qu'ils voient leur époux, leur père, leur frère, leur fils mourir écrasés sous les décombres ou asphyxiés par la poussière. Pauvres petits gnomes, et surtout pauvre petit Krog : notre héros n'a qu'une douzaine d'années, ce n'est encore qu'un enfant, et voici qu'il se retrouve orphelin, à la merci de la discrimination que lui font vivre les membres du Clan de son oncle à cause de sa différence … comme si perdre ses parents et sa maison n'était pas une peine suffisante pour un jeune gnome qui n'a jamais rien demandé à personne !

Mais ce n'est pas seulement de la peine que nous ressentons pour ce pauvre Krog … mais aussi de la honte. Car nous comprenons bien vite que c'est l'activité humaine qui a causé ce drame … et qui en cause bien d'autres. A travers le regard de ce petit être qui vit en harmonie parfaite avec la nature et qui souffre lorsqu'elle souffre, nous prenons pleinement conscience de l'impact néfaste que nous autres humains avons sur cette nature, sur la biodiversité. A vouloir produire toujours plus, toujours plus vite, toujours plus facile, nous appauvrissons, desséchons, épuisons, assassinons la terre. Au nom de quoi ? L'argent, bien évidemment. Pour s'enrichir toujours plus, des laboratoires de produits phytosanitaires peu scrupuleux vont jusqu'à fournir aux agriculteurs les plus crédules ou fauchés des pesticides et désherbants « miracles » qui font certes des merveilles contre les insectes et herbes indésirables, mais qui appauvrissent tant et si bien le sol que ces paysans leur mangent ensuite dans la main quand ils leur proposent des fertilisants « miracles » pour résoudre ce problème … Nous avons souvent tendance à accuser les agriculteurs, mais ce roman nous rappelle que bien souvent, ce sont eux les premières victimes de ce système infernal, de cette quête incessante au rendement, à la productivité, à la compétitivité. Ils sont bien souvent les premiers à mourir à petit feu à cause de ces poisons qu'ils sont obligés de déverser dans les sols s'ils veulent avoir une chance de rembourser leurs prêts bancaires, s'ils ne veulent pas finir au bout d'une corde après avoir perdu les terres familiales …

Tout comme nous, Krog s'est laissé prendre au piège des évidences : c'est au vigneron qu'il en veut, viscéralement, c'est lui qu'il tient responsable de tous ses malheurs. C'est de lui dont il veut se venger. Difficile de lui en vouloir, on comprend bien sa peine et sa colère … Mais bien sûr, les choses ne vont pas se passer tout à fait comme prévu ! Car même si j'ai avant tout mis l'accent sur le message écologique qui se cache derrière ce roman (car vous le savez, c'est une cause qui me tient à coeur, et j'aime mettre en valeur les messages que nous transmettent les histoires), il ne faut pas oublier que c'est avant tout un roman que nous offre l'auteur ! Un roman riche en rebondissements et en révélations qui vous fera passer par toute la gamme des émotions, du « do » de la peur au « si » de la joie en passant par le « fa » de la surprise et le « ré » de la tristesse … Comme tout bon conte de fée qui se respecte, celui-ci fait vibrer en nous cette petite corde de l'imaginaire et du rêve, cette petite corde qui nous relie à l'invisible et au mystérieux : qui ne s'est jamais demandé d'où venaient ces petits cercles d'herbe autour des arbres de la forêt, qui ne s'est jamais demandé à quoi servaient les aigrettes de pissenlit que tous les enfants aiment tant souffler au vent ? Et comme tout bon récit de fantasy qui se respecte, celui-ci joue du tambourin avec notre coeur qui s'emballe lorsque notre brave Krog se lance dans sa quête ou découvre une incroyable vérité …

En bref, vous l'aurez bien compris, je suis vraiment tombée sous le charme de ce « conte éco-féérique » qui m'a fait sourire, pleurer, trembler, sursauter … Je me doutais bien que j'allais l'aimer, cela ne faisait pas le moindre doute, mais je ne m'attendais tout de même pas à être aussi émerveillée par ce bref petit roman qui nous invite à voir notre monde à travers le regard d'un membre du Petit Peuple ! Et qu'est-ce qu'il est beau, notre monde, qu'est-ce qu'il est riche, qu'est-ce qu'il est vivant ! A condition, bien sûr, que nous ne l'étouffions pas sous nos dalles de bétons, que nous ne le noyions pas sous nos torrents de produits chimiques, que nous ne l'asphyxions pas de nos gaz à effet de serre. A condition, donc, que nous prenions soin de lui autant qu'il prend soin de nous. A condition que nous soyons aussi courageux que ce brave petit Krog qui, accompagné de son fidèle petit compagnon hérisson et de ses nouveaux amis, va braver tous les dangers et les interdits pour faire changer les choses une bonne fois pour toute … car « on n'est jamais trop petit pour faire une différence », comme le dit la jeune Greta ! Guilhem Meric nous offre donc ici un récit qui ravira petits et grands, à lire et faire lire à ceux et celles qui aiment rêver ainsi qu'à ceux et celles qui aiment notre douce Terre …
Lien : http://lesmotsetaientlivres...
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Krog est un Gnome Caillassier un peu particulier. Bien plus grand que les siens, il n'en demeure pas moins que le jeune adolescent vit confortablement dans sa grotte souterraine avec ses proches. Or, subitement, tout bascule. Quelque chose vient de détruire leur monde. Ses parents n'y survivront malheureusement pas. Obligé de se réfugier auprès des Feuillus, un autre peuple de Gnomes vivant à la surface, Krog va très vite découvrir un nouveau monde : celui des Hautes Terres. Ainsi que l'origine de tous ses malheurs : les Humains (ou Sinoks). Ces derniers, par leur activité, détruisent la terre. C'est en voulant en apprendre plus et venger ses proches que Krog va voir une nouvelle fois sa vie basculer et ses certitudes chamboulées.

Au cours de son aventure, il va rencontrer une humaine, Alix, qui semble avoir d'étranges pouvoirs sur la nature. Son père et elle possèdent les terres sur lesquelles vivent les êtres du Petit Peuple. Or, les vignes ne donnent plus assez pour être rentables. Alix et son père ne parviennent plus à tenir le rythme et vont tomber dans l'engrenage de la culture intensive, encouragés par une entreprise agrochimique. Tant pis si ses pratiques sont contestables et ses produits, des poisons pour la terre.

Mais voilà, pour vivre, ou plutôt survivre, les Sinoks anéantissent la Nature et ses habitants. Alix en prend d'autant plus conscience le jour où elle parvient à voir Krog. S'ouvrant au Petit Peuple, ils vont se lancer en compagnie de Brazz le Salamandrin et de Naïri la Dryade, dans une folle aventure. Tous ensemble, peut-être parviendront-ils à sauver les vignes.

Souvent, les gens ont tendance à oublier que l'on doit tout à la nature. Et quand je vois tout ce béton recouvrir progressivement de magnifiques champs pour des centres commerciaux ou de nouvelles habitations, ça me peine. Nous détruisons tout. Tout ça, au nom du confort. Chacun veut son petit centre commercial à proximité, ses magasins, utiliser sa voiture à tout va, même pour quelques centaines de mètres. Sans tomber dans les extrêmes, je trouve que la société évolue dans le mauvais sens. Sous prétexte de bienpensance et de soi-disant intérêt général, c'est en réalité ses intérêts personnels que chacun veut satisfaire. Les gens veulent manger bio parce que "c'est meilleur pour la santé" et vont acheter leurs produits en grande surface. Mais savent-ils seulement ce qu'est le bio à la base ? Savent-ils que l'agriculture biologique ne peut être réalisée à échelle industrielle ? Pas grave, on épuise la terre. Et puis après, quelques petits rappels de produits viennent rythmer les ventes. Et ensuite, des scandales sanitaires finissent par exploser. Ont-ils seulement compris que parfois, il est nécessaire de réduire sa consommation ? Non, car pour la plupart, réduire = se priver, alors que non, pas du tout ! le gâchis est la norme. Tout est produit en sur-quantité. On ne sait jamais, il vaut mieux jeter que de prendre le risque d'avoir moins de temps en temps.

Il en va de même pour l'agriculture et les élevages. Tout cela découle d'intérêt purement économiques et aucunement altruistes ! Non, les industriels ne sont pas là pour nous. Les conséquences importent peu, du moment qu'ils dégagent du chiffre. le respect de la nature ? Inutile. le danger des pesticides ? le système de santé prendra le relais. La disparition de l'écosystème ? On remplacera par autre choses.

Krog Macherok et le Venin des Hautes Terres, bien que destiné premièrement à un public adolescent, pousse à la réflexion tout en offrant une jolie histoire. Non, tout n'est pas blanc ou noir. C'est bien plus compliqué et Krog va très vite le découvrir. Tous les humains ne sont pas mauvais. Seulement, certains sont contraints d'agir contre leur gré, pour nourrir leur famille. D'autres au contraire, sont des crapules finies. Les enjeux commerciaux sont énormes mais il en va parfois de la survie des paysans et des exploitants. Ceux-ci se retrouvent alors pris dans un cercle vicieux, dont il est difficile de sortir, par nécessité et pas forcément dans une volonté de nuire. Mais voilà, la terre a ses limites, et la survie ne pourra durer qu'un temps. Que deviendrons-nous lorsque la nature ne sera plus en mesure de répondre à nos besoins ? Guilhem Méric, d'une jolie plume, nous incite à nous poser la question et nous laisse entrevoir quelques possibilités.

Krog et ses amis sont bien déterminés à ne pas laisser le pire arriver. Il est encore temps de réagir. Pour cela, il leur faudra unir leurs forces. J'ai pris plaisir à suivre les aventures de ce jeune Gnome, courageux et déterminé malgré son jeune âge. Surmontant de dures épreuves, il garde malgré tout l'espoir. Et grâce à sa personnalité, il entraîne dans son sillage ses nouveaux amis pour sauver ce qui peut encore l'être.


Conclusion
Krog Macherok et le Venin des Hautes Terres est un beau roman de fantasy, prioritairement destiné aux plus jeunes mais il serait dommage de se priver de cette lecture juste parce qu'on est adulte. Sa dimension écologique, bien amenée, sans matraquage, nous pousse à nous interroger sur ce qui nous entoure et les pratiques du secteur agro-alimentaire. Chacun, à notre façon, nous pouvons faire en sorte de vivre mieux et en harmonie avec la Nature. Pourquoi ne pas tendre l'oreille et ouvrir les yeux sur la nature qui nous entoure ? Qui sait, peut-être arriverez-vous à voir subrepticement un être du Petit Peuple ?
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Un livre avec une morale que tout le monde devrait avoir en tête.

Ce roman aborde un sujet plus qu'important, souvent oublié par les gens de notre monde et dont tout le monde devrait se soucier : la nature.
Ici, il est question de la destruction, de l'exploitation de la terre par les pesticides et autres produits qui tuent la terre.
Dans ce livre, l'auteur personnifie la terre avec les créatures imaginaires que l'on connaît : des gnomes, des fées, des lutins… Tout ce petit monde qui vit dans cette terre que les humains détruisent. Ces petites créatures ressemblent à nous, ils ont une famille, une vie et, tout vient s'écrouler le jour où les humains s'en prennent à la terre où ils habitent. Nous prenons conscience de l'importance de préserver la terre, d'arrêter de l'empoisonner avec des produits qui ne font que détruire encore plus sans résultats concluants.
Ce roman n'a pas été un coup de coeur car je me suis un peu ennuyée. Il n'y a pas vraiment d'action, si ce n'est quelques pages par ci par là. Ils parlent beaucoup et tournent souvent autour du même sujet pendant longtemps. Bien que le sujet soit important, j'ai trouvé qu'il manquait de véracité. Certes, il s'agit d'un livre fantastique mais, j'aurai aimé avoir un peu plus de vérité et d'authenticité.
Le personnage de Krog m'a beaucoup plus. Il est bien construit, attachant, simple. Krog va voir les siens se faire décimer et anéantir, impuissant. Cette tragédie va changer sa vie. J'ai facilement ressenti de l'empathie pour lui.
Brazz est définitivement mon personnage préféré. Il est drôle, gentil et devient l'ami idéal pour Krog. J'aurai tant aimé le voir plus et en découvrir plus sur lui.
J'ai eu un peu plus de mal avec Alix qui m'a agacé parfois mais que je parvenais à comprendre tout de même.
Les humains ont une place importantes dans cette histoire car ils sont les principaux acteurs de ce roman. J'ai apprécié que l'auteur ne dénigre pas tous les humains, qu'il montre que certains d'entre eux sont respectueux de la nature et impliqués dans la vie des êtres de la terre.
L'auteur a une plume très douce et simple. Les pages se tournent rapidement. Tout au long de l'histoire, nous avons des petites piqûres de rappel qui sont nécessaires et qui enrichissent la lecture.

Conclusion :
C'est un roman simple avec une morale importante qui doit être lu pour prendre conscience de certaines choses.
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Devant l'inconscience des hommes, la nature est en grand danger. Depuis trop longtemps, ils s'échinent à la détruire par tous les moyens. Pourtant, derrière mère Nature, il y a tout un petit peuple, en osmose avec elle, qui souffre également devant cette folie destructrice qui menace jusqu'à leur existence même.

Krog Macherok est un jeune Caillassier, un rien différent de ses congénères pourtant, puisqu'il est plus grand et beaucoup moins massif. Cela ne le dérange pas outre mesure, jusqu'au jour où un cataclysme vient détruire son habitat et faire voler en éclat sa petite vie bien rangée. Recueilli avec son frère par le Grand-Mestre des Feuillus, son oncle, sa vie change, du jour au lendemain. Car cette particularité physique, qui jusqu'alors lui importait peu, va soudainement lui faire prendre conscience, devant la moquerie des autres, de sa différence.

de nombreux personnages, hauts en couleur, parsèment ce conte des temps modernes. C'est ainsi que Krog va rencontrer Alix, une jeune humaine douée d'un pouvoir étrange : elle n'a aucunement besoin d'une fleur de fée pour voir, réellement voir Krog. le père d'Alix, cultivateur, se débat avec des vignes à l'agonie. Aussi, afin de pouvoir conserver son peu de rendement, est-il obligé d'avoir recours à une entreprise d'engrais chimiques, ce que condamne vivement sa fille, car, peu à peu, lui, et les autres agriculteurs empoisonnent leur terre nourricière. Mais comment faire face à l'appauvrissement des terres ? Et d'ailleurs, pourquoi les vignes dépérissent-elles ?

Aidé de Brazz, son ami un peu gaffeur, assisté de Steek, son fidèle compagnon, Krog va partir enquêter chez les hommes, ces Sinoks des Hautes Terres qui ne semblent pas prendre conscience que, jour après jour, ils anéantissent leur terre natale. D'aventures en mésaventures, Krog va entraîner dans son sillage, bien malgré lui, tout le petit peuple des forêts. Gnomes, fées et lutins vont partir en guerre contre l'envahisseur, afin de protéger leur habitat menacé. Invisibles pour les humains, ils vont pourtant tenter l'impossible pour sauver la nature.

C'est une histoire captivante, que j'ai adoré découvrir. La plume de l'auteur est fluide, avec ce petit soupçon de magie qui donne vie à l'histoire et fait que l'on tourne les pages sans s'en apercevoir.

le personnage de Krog est intéressant, car c'est le seul à se lier aux humains et à leur trouver des circonstances atténuantes, jusqu'au jour où l'un deux va largement dépasser les bornes, éveillant sa colère.
À noter également les petits croquis, à la fin du livre, très délicatement dessinés, et qui permettent de visualiser les personnages principaux de l'histoire.

En conclusion : entre conte de fées et conte philosophique, c'est une très belle histoire que nous présente là Guilhem Méric, et si vous aimez la magie, la nature, les fées et les feux-follets, ce roman est fait pour vous. Foncez, vous ne le regretterez pas !
Et un grand merci à l'auteur de m'avoir proposé ce SP

Lien : https://www.instagram.com/ca..
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J'ai beaucoup aimé cette histoire, et dès les premières pages !

Les personnages sont globalement attachants (surtout Brazz et Skeek évidemment pour qui j'ai eu de gros coups de coeur) et j'ai aussi pas mal apprécié le message écologique en fond de ce roman.

Peut-être que certains manquaient de développement, mais le livre est plutôt court ce qui le justifie. Notamment Naïri qui n'est pas hyper agréable...



L'écriture de l'auteur est hyper fluide, le roman se lit très rapidement et on entre vite dans l'histoire ! Tout se déroule rapidement, on n'a pas de descriptions inutiles alors que l'univers est bien décrit. C'est un environnement merveilleux et magique, qui contrastent pas mal avec celui des humains... ce qui donne franchement envie de faire partie du Petit Peuple !

Certaines scènes sont très poignantes, tout n'est pas rose dans ce roman loin de là...

Quelques retournements de situation que j'avoue je n'ai pas vu venir (ce que j'apprécie beaucoup dans un livre !).

Franchement c'est un livre que je conseille, une vraiment bonne lecture de mon côté ^^
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Citations et extraits (1) Ajouter une citation
Je ne connaissais rien des Hautes Terres. De ce monde à ciel ouvert dont vous foulez le sol chaque jour. Du frémissement des arbres, du chant joyeux des oiseaux ou des grillons dans leurs nids d’herbes. J’ignorais tout du parfum du thym, de la caresse du vent, du scintillement de la lune dans les flaques d’eau. J’ai vu des chenilles devenir papillons ; des abeilles s’enivrer des fleurs. J’ai senti la vigueur des racines sous mes pieds ; la douceur des feuilles d’un grand chêne sur ma peau. Et au-delà, la chaleur extraordinaire de toute la vie qui m’entourait. […] Je vous ai aidés à vaincre ce faiseur de poisons, c’est vrai. Mais ce n’est pas moi qu’il faut remercier. C’est la nature. Je n’aurai rien pu faire sans elle. Sans son amour pour notre monde et le vôtre. Elle est si discrète, si subtile que vous oubliez parfois combien elle nous aime. Combien sa force de vie accompagne chaque jour tout ce que nous sommes. Croyez-moi, la vraie magie est en elle. Et il faut que nous la préservions.
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