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3,49

sur 1824 notes
Le magnifique art de conteur de Mérimée fait ici tout son effet dans cette histoire presque crédible de statue antique douée de pouvoirs ensorceleurs. Mine de rien, Mérimée envoie aussi une pique bien acérée aux Diafoirus de l'archéologie.
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C'est mon premier livre de Prosper Mérimée je l'avoue humblement. Comment ai-je pu ignorer cet auteur aussi longtemps ? J'ai beaucoup aimé cette très courte nouvelle ciselée et écrite de façon magistrale. Je la qualifierait de nouvelle fantastique poétique. J'ai envie de lire d'autres ouvrages de cet auteur qui manie la langue et le suspense de la plus belle des façons. Les auteurs classiques sont vraiment merveilleux
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Voyageant dans le Roussillon pour visiter les curiosités locales, le narrateur est attendu par son hôte, M. de Peyrehorade, à qui il a été recommandé par un ami commun. Il apprend par son guide que son hôte vient de découvrir une statue de bronze, et que d'autre part, il s'apprête à marier son fils. La nuit venue, le narrateur aperçoit de sa fenêtre la statue, érigée à une quarantaine de mètres de la maison.
Le guide et Mme de Peyrehorade, ont été impressionnés par la Vénus, qu'ils jugent maléfique.

Histoire fantastique courte, sur une statue de bronze qui serait maléfique.
Il y'a de l'action, le rythme est rapide.
L'intrigue est simple et mystérieuse.

J'ai pensé au Horla de Guy de Maupassant.
Ils n'ont été contemporains que 20 ans. Maudissent étant né en 1850 et Mérimée étant décédé en 1870.
On peut également faire un rapprochement avec Edgar Allan Poe, ils étaient, cette fois contemporains.

Je recommande ce classique qui fait partie des premiers romans fantastiques.
C'est une belle découverte.
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Lu en quatrième (c'est écrit à l'intérieur), je ne gardais qu'un vague souvenir de cette très courte nouvelle.
Elle s'inscrit pourtant dans la tradition des nouvelles fantastiques du 19ème siècle que j'apprécie.
Son intrigue est amusante et la caractérisation des personnages assez féroce. Je vous recommande la (re)lecture de ce classique qui ne prend que quelques dizaines de minutes.
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Un ouvrage lu lors de ma scolarité, lors de l'étude du fantastique, qui m'a laissé un peu sur ma faim. Si le style et le propos m'ont plu, en revanche, le fantastique, la petite patte qui fait qu'on doute et qui fait toute la magie de ce genre, m'a vraiment manqué. Certes, elle est là. Mais elle a tout de même moins de panache et de force qu'une nouvelle De Maupassant (que j'avais déjà pas mal lu avant La Vénus et qui a sûrement contribué à ce désappointement).
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La Vénus d'Ille de Prosper Mérimée, Nathan / Carrés classiques
Le narrateur de l'histoire se rend à Ille, un petit village du Roussillon, chez M. de Peyrehorade. Ce dernier vient de découvrir sur ses terres une statue antique, représentant une Vénus aux traits beaux, mais menaçants. Cette découverte coïncide avec le mariage du fils de M. de Peyrehorade, M. Alphonse. La noce aurait pu bien se dérouler, mais c'était sans compter le geste sacrilège, mais innocent de M. Alphonse.
Un grand classique dans le genre de la nouvelle fantastique, la Vénus est-elle vivante et a-t-elle ourdit une action vengeresse, comme aurait tendance à le penser Mulder, ou bien est-ce Scully qui a raison, tout peut-il s'expliquer rationnellement?
Un mot sur cette édition, vraiment très scolaire, bourrée de notes, même pour des mots simples, mais bon quand je vois que mes élèves de 4èmes pensent qu'une meringue est un fruit, je peux comprendre. Cependant si la lecture ou relecture vous tente, je vous conseille une édition plus adulte, bien que celle-ci soit particulièrement bien illustrée.
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Lire ou relire la Vénus d'Ille - une nouvelle fantastique que de nombreux collégiens ont lu alors que certains critiques veulent oublier Mérimée. Vouloir l'oublier, c'est déjà parler de lui.
Le narrateur est un archéologue, antiquaire, dira Alphonse de Peyrehorade au cours du récit - Il vient de Paris, et parcourt le Roussillon pour mieux connaitre son patrimoine. Logé chez monsieur de Peyrehorade, il est l'objet de toutes les attentions de son hôte, au point de frôler l'indigestion. Oui, il existe un fossé culinaire entre Paris et la province, lui trouvant les quantités astronomiques et ne pouvant plus rien avalé, madame de Peyrehorade persuadée que sa cuisine n'est pas assez bonne et que c'est pour cette raison qu'il ne mange plus. Ajoutons à cela la "paresse" des parisiens, toujours selon son hôte, qui ne se lève qu'à huit heures, au lieu de six. Son hôte, toujours, s'excuse presque de forcer cet archéologue à assister à un mariage, celui de son fils et d'une demoiselle très riche, qui vient d'hériter de sa tante - c'est pour cette raison que le mariage se fera sans bal, et sans grande réjouissance. J'ai eu de la peine pour cette jeune fiancée, qui n'a décidé de rien, qui est mariée, un vendredi, jour qui ne lui convient pas, pas plus qu'à sa belle-mère, parce que vendredi, c'est le jour de Vénus. Et monsieur de Peyrehorade tient plus à honorer la statue qui a été découverte sur ses terres que sa belle-fille, et ne veut surtout pas entendre parler de superstition.
Oui, la statue est là, et bien là. Rare, elle est en bronze et semble vivante. Elle porte des inscriptions assez inquiétantes, et d'étranges phénomènes se produisent en sa présence.
Alors oui, nous sommes dans le genre fantastique. Oui, tout est fait pour nous amener à la conclusion de la responsabilité de la statue dans tous les événements qui surviennent avant, pendant et après les noces. Les codes du genre sont respectés, et pourtant. Nous avons bien un narrateur à la première personne, un scientifique, qui est chargé, entre autres, de déchiffrer les inscriptions sur la statue. Il n'est pas le témoin de l'événement capital, la seule témoin n'étant plus capable d'une réflexion cohérente. Il enquête, oui, mais qui peut croire à ses déductions ?
La Vénus d'Ille ou la défaite des femmes.
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Étant un classique fantastique, ce récit nous transporte dans un univers mystérieux mais si captivant ! Prosper Mérimée nous amène à être témoin d'évènements étranges ... J'ai lu ce livre il y a quelques années déjà, pourtant je me souviens toujours l'avoir aimé : il m'a marqué par son intrigue et son suspens. Je le recommande fortement pour débuter dans le genre fantastique car Prosper Mérimée, l'auteur, a une écriture qui nous touche.
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Une Vénus maléfique, jalouse, exclusive, statue antique, s'en prend à ceux qui trahissent l'amour. le cadre est réaliste et la statue bouge faisant entrer la nouvelle dans le fantastique, même si le narrateur ne la voit jamais s'animer. Est-elle vraiment une meurtrière ? Au lecteur d'en décider.
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Un des premiers livres fantastiques que j'ai lu au collège. Il a été une révélation dans ma découverte de la littérature fantastique. Après l'avoir relu quelques années plus tard, on se dit que le texte n'est pas si extraordinaire, mais l'angoisse est toujours présente quand on se dit qu'une statue peut se prendre pour votre femme !
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Le vénus d'Ille

comment s'appelle l'hôte du narrateur ?

Monsieur de Peyrehorade
Monsieur de Pehrehorade
Monsieur Alphonse
Monsieur de Peyreorade

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