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sur 1824 notes
Aux limites de la folie, du rêve ou de l' irréalité, cette Vénus de pierre est une bien curieuse épouse!
Prosper Mérimée, dans cette nouvelle fantastique, évoque le mythe de la statue qui revient à la vie, une Vénus dont son métier d'archéologue lui permet d'apprécier,les courbes,les pleins et les déliés .
Est-ce une antique terreur issue du romantisme?
Est-ce son double qui s'insinue dans son lit comme un cauchemar entre désir et peur ?
Est-ce le surnaturel qui sort de son âme comme le horla de Guy de Maupassant, dévoilant l'inconnu?
A moins que ne se glissent, chez Mérimée,à la manière d'un voyant les vers d'un Verlaine en gestation:
"Je fais souvent un rêve étrange et pénétrant
D'une femme inconnue, et que j'aime et qui m'aime..."
grilles grandes ouvertes pour pénétrer dans les contrées de sa propre féminité.
Encore une femme !
Clomba,Carmen, La Vénus de l'ille.... Prosper Mérimée(écrivain,historien,archéologue) à la sobriété stendhalienne, entré en 1844 à l'Académie française, collectionne les mythes.
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Comme beaucoup, j'ai lu Mérimée à l'école avec analyse détaillée rébarbative suite à la lecture, rébarbative pour moi car je préfère rester dans le ressenti et l'instant, je n'appréciais pas qu'on m'indique "ce que l'auteur a voulu dire avec cette phrase c'est...", la première pensée qui me venait était toujours "comment pouvez-vous le savoir, vous n'êtes pas dans sa tête". Oui, je sais, esprit cartésien : sans démonstration / preuve, une hypothèse reste à l'état d'hypothèse. du coup, cette décortication m'a souvent laissé un arrière goût amer et je n'ai que rarement relu ces auteurs par la suite. Mais voici que le challenge Solidaires me permet de passer au-dessus.
La Vénus d'Ille est une nouvelle fantastique qui nous laisse le choix de l'interprétation et c'est ce que j'apprécie : la subtilité. le format nouvelle est ici suffisant pour installer le contexte et les personnages, peu nombreux. Inutile de délayer, on comprend aisément les faits.
Amour exclusif, trahison et jalousie, le mariage est sacré pour la déesse de l'amour.
Merci
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Un nom qui m'étais connu et pourtant une histoire que je n'attendais vraiment pas. Déjà, idiot que je suis, je m'attendais à une pièce de théâtre... et paf, une nouvelle! Pour ma première entrevue avec Prosper, je dois dire que j'ai été impressionné par sa facilité d'écriture.Dans une rédaction qui paraît simple, Prosper nous maintien dans une ambiance gênante et dans laquelle, la tension ne cesse de monter jusqu'au dénouement. Je dois dire que je n'avais plus lu de fantastique depuis un petit moment et que ça m'a réellement redonné l'envie d'y replonger.
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C'est avec beaucoup de plaisir que j'ai lu cette courte nouvelle dont je n'avais jamais entendu parler avant de parcourir la liste des livres qui font froid dans le dos parue sur le Facebook de Babelio à l'occasion d'Halloween. Si cette nouvelle semble être un des monuments de l'apprentissage de la littérature fantastique en France, en Belgique nous y sommes plutôt initiés avec Jean Ray (en tout cas, c'était le cas quand j'étais à l'école).
J'ai trouvé cette histoire bien pensée, bien amenée et bien construite.

Alors, oui, le style est de son époque mais au niveau de l'histoire, j'ai trouvé que ça avait plutôt bien vieilli.

Bref, c'est simple et très efficace.
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Prosper Mérimée est un grand monsieur qui fut écrivain, mais aussi historien, archéologue et surtout inspecteur des monuments historiques (dans cette fonction, il a joué un grand rôle). Sa longue nouvelle "La Vénus d'Ille" date de 1837. C'est un modèle de récit fantastique. Toute l’intrigue est basée sur la trouvaille d’une statue de Vénus, d’allure merveilleusement belle et terriblement inquiétante. L’irruption de cette « idole » venue du fin fond de l’Antiquité va bouleverser la société bourgeoise d’Ille-sur-Têt (en Roussillon) en plein XIXème siècle.
Dans un décor qui se veut réaliste, l’auteur fait planer une inquiétude croissante, tout en ménageant le mystère jusqu'au bout. Le lugubre dénouement, attendu et inévitable, met un point d’orgue à cette montée du suspense. Prosper Mérimée, plus connu pour d’autres romans (comme "Carmen"), écrit dans une langue classique mais très fluide. La nouvelle n’a pas pris une ride. Tout lecteur, même adolescent, pourra l'apprécier.
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Une histoire surprenante pour cette nouvelle fantastique qui se lit très vite.
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La Vénus d'Ille fait partie de ces classiques que nous avons tous étudiés au collège, mais c'est surtout un peu de notre patrimoine national littéraire.
Imaginez l'effroi en 1837 lors de sa parution! Surtout dans une région provinciale où les croyances et les superstitions sont encore à ce moment là très présentes. Ce qui nous paraît bien gentillet de nos jours où l'épouvante rime avec zombies et hémoglobine projetée en tout sens, devait alors faire frissonner lors des veillées au coin du feu. Et c'est pour cela que je chéris ce témoin des temps passés.
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Mon frère m'a harcelé (littéralement) pendant cinq ans pour que je lise La Vénus D'Ille. Je m'étais entêtée quelques années avant à ne plus rien lire de Mérimée ayant été fortement déçue quitte à la lecture d'une de ses oeuvres.

Et pourtant, récemment, je m'étais résolu à lire cette nouvelle fantastique.

Contre toute attente, j'ai absolument adoré. L'histoire est trépidante, mystérieuse et fortement originale.

Je conseille
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Un parisien, recommandé par un certain M. P entre dans la ville d'Ille, attendu par M. de Peyrorade, antiquaire fort instruit. Ce dernier a découvert, quelques jours plus tôt, une Vénus en bronze. Absolument sublime, cette statue provoque d'étranges choses et hante les esprits, pendant que se prépare le mariage du fils de M. de Peyrorade. Les noces d'Alphonse et Mlle de Puygarrig arrivent et le personnage principal s'interroge de plus en plus à propos de cette Vénus.
Est-elle vraiment cette bienveillante représentation de la déesse de l'Amour ?
Ou maléfique, comme le prétendent les habitants du village ?

J'ai beaucoup aimé la plume de l'auteur sans fioritures, qui allait droit au but et ne se perdait pas dans le détails. Je suis alors rentrée en quelques pages dans l'histoire.
L'histoire, quant à elle, est très captivante ; l'intrigue autour de la statue est insoutenable et je me suis plusieurs fois demandé ce qui se passait, réellement.
C'est d'ailleurs le point le plus important de l'histoire ; les personnages étant peu développés et le reste laissant peu de place à la contemplation.
C'est une agréable lecture pour ma part, qui a su titiller ma curiosité.
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Voila un classique, lecture scolaire obligatoire, que j'ai fortement apprécié.

L'oeuvre est courte, elle mèle archéologie et le petit côté fantastique des mystères qui en découlent. L'intrigue est intéressante, lègérement angoissante.

Le style littéraire est abordable à tous, pas besoin de se creuser trop les méninges, la plume agréable.
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