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Et voilà, c'est fini ..... le Glaive et les Amours est le dernier tome de cette immense saga historique qu'est Fortune de France ! Ce livre s'achève avec la mort de Mazarin et la volonté de Louis XIV de gouverner tout seul.
Je reconnais que ce dernier volume était un peu en deçà des précédents, mais le fait de savoir que Robert Merle avait largement dépassé les 90 ans quand il l'a écrit m'encline à beaucoup de respect !!
J'ai adoré cette série de treize romans qui m'a permis de me plonger dans une période de l'histoire de France riche en péripéties.
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Fortune de France
Tome 13
Dernier tome de la série.
Ouf enfin terminé ! Car ce dernier tome n'est franchement pas une réussite. Je me suis même demandé si je n'allais pas abandonné sa lecture. J'ai juste continué parce que je trouvais ça dommage d'abandonner à 200 pages de la fin de la série.
Ici, trop de répétitions! Certaines informations sont répétées de très nombreuses fois dans le tome et l'auteur pour le faire utilise les mêmes phrases. Cela arrive même sur deux pages qui se suivent.
Ensuite, le narrateur est parfois le duc d'Orbieu et parfois l'auteur lui- même ce qui rend la lecture peu agréable. J'avoue avoir peu apprécié la référence à Victor Hugo ou en encore aux années 1960.
Un mot cependant sur l'ensemble de la série: j'ai mis une dizaine de mois pour la lire et certains tomes m'ont passionné, d'autres un peu moins mais j'y ai appris de nombreuses choses. Cela restera pour moi une série que l'on peut recommander malgré ce dernier tome très décevant
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Le Duc D'Orbieu, fils de Pierre de Siorac, héros et narrateur du récit, nous enchante une fois de plus de sa belle parlure et du récit de ses orages traversés.
Entre 1631 et 1661 que d'évènements inattendus, de coups de théâtre, de deuils, de surprises, de troubles où la "Fortune de France" a failli sombrer. Robert Merle, inoubliable auteur de "Malevil" et de "un week-end à Zuydcoote" nous embarque une dernière fois dans ce dix-septième siècle si troublé pour un nouveau et ultime chapitre de "Fortune de France".
Le ton et le style sont toujours aussi plaisants, les péripéties passionnantes, cette série est sûrement la plus puissante depuis "les rois maudits" de Maurice Druon.
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En 13 tomes, qui se lisent sans modérations, la famille Soriac nous entraîne dans l'histoire de la France de François 1ᵉʳ à Louis XIII.
Les Soriac sont des seigneurs occitans bons vivants, érudits et ouverts, ce qui leur permet de fréquenter toutes les couches de la société dans tous les domaines. de la vie du quotidien aux sciences nouvelles, des tavernes aux châteaux, des mendiants aux grands qui ont fait L Histoire.
L'écriture immersive et addictive de Robert Merle nous fait partager avec engouement leur vie de plaisirs, d'engagements, d'empathie, d'érudition, d'humour… jusqu'à l'odeur de leurs plats si bien mitonnés.
13 tomes qui nous enrichissent d'Histoire et de moments passionnants de lecture. 

Tome 1 : peut-être pas le meilleur, mais il permet de poser les bases historiques et familiales.
Tome 13 : assurément pas le meilleur, la série s'essouffle et on ne tient la lecture que par affection envers des personnages que l'on connaît si bien.
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Fin de la saga "Fortune de France" avec ce treizième et dernier volume. Nous avons parcouru l'histoire de France depuis les guerres de religion au milieu du 16ème siècle jusqu'à la prise de pouvoir personnel par Louis XIV en 1661.
Bien sûr une telle somme littéraire est un exploit et il serait malveillant de s'étonner sur la verve littéraire faiblisse sur la fin même si l'exactitude historique est toujours au rendez-vous.
Connaissant peu l'histoire de France du 17ème siècle ,je me suis selon la formule consacrée, instruite en me divertissant bénissant Robert Merle de présenter avec tant de faconde les grands moments qui ont ponctué le siècle sans oublier les anecdotes croustillantes.
Ce dernier tome signe la disparition de Richelieu et de Louis XIII mais aussi de Pierre de Siorac le père du narrateur, qui avait atteint un âge très avancé.
Mais que dire de Fogacer son professeur à l'Ecole de Médecine de Montpellier en ses vertes années soit un peu avant 1570 ! un peu plus âgé que lui puisqu'il était son enseignant, ce personnage n'en intervient pas moins jusqu'à la fin du récit au mépris de la précision chronologique puisqu'il devrait être largement centenaire ! Devenu homme d'église et chargé de missions secrètes diplomatiques, il se débrouille diablement bien pour un vieillard ....et la vraisemblance du récit vient à en pâtir .
C'est bien vrai pourtant qu'un auteur s'attache quelquefois tellement à ses personnages que c'est un crève-coeur de les faire mourir (n'oublions pas les larmes amères versées par Alexandre Dumas quand il écrivit la fin de Porthos !) mais quand le récit se déroule sur le long, même très long terme il est pour le moins surprenant de retrouver au fil des romans, les mêmes héros conservant la vigueur de leurs vertes années !
Alors que je referme cet ultime ouvrage avec encore en tête les formules récurrentes employées par l'auteur et le vocabulaire imagé qui ponctue son récit, j'éprouve bien des regrets et je me pose des questions. Qu'est-il advenu du fidèle Miroul après la mort de Pierre son alter égo ? Et le "gentil frère Samson" , la douce Angelina l'épouse légitime passionnément aimée puis mise de côté au profit nouvelles aventures ? Au fil du temps, ils étaient presque devenus des amis chers que l'on regrette d'avoir perdu de vue et dont on a désespérément envie d'avoir des nouvelles, fût-ce pour connaître la fin de leur parcours terrestre .
La grande histoire a pris le pas sur les destins individuels de ceux auxquels on s'est attaché et il faut se faire une raison pour accepter ce goût d'inachevé qui clôt la série
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Bien. le moment tant redouté est enfin arrivé. C'est fini, c'est le moment d'écrire sur la lecture de ce XIIIe tome. J'ai pensé un moment à délayer jusqu'à demain, pour faire durer le plaisir, mais à quoi bon ? Et puis, point de plaisir, ici. C'est la rage de perdre les Siorac qui parle ici. Parce que Dieu bon, du plaisir, il y en a. A avoir découvert cette oeuvre, à l'avoir lue, à la partager avec vous, et à savoir que, bien au chaud dans ma bibliothèque, elle pourra être relue. Mais donc, badaboum, c'est la fin. Ce volume-là n'est pas le meilleur, mais enfin tout y est (Pierre-Emmanuel, Louis XIII, Anne d'Autriche, Richelieu, Mazarin, et last but not least, Louis XIV), et notre héros arrête un peu de faire le chattemite fidèle et fait honneur (vraiment) à son sang. La politique est parfois un peu lassante (et certes elle a dû l'être) mais les petites piques de Richelieu valent leur pesant d'or. La belle lectrice est parfois un peu trop présente aussi, mais bon, la femme en général en prend bien assez pour son grade au long de ces XIII volumes, on peut bien se permettre d'interrompre le cours de l'Histoire quand bon nous chante ("l'Histoire, c'est moi", ou quelque chose du genre). Mais surtout, ah, est-ce bien une vrai réclamation tant j'entends déjà d'outre-tombe que c'est une "question toute féminine": quid d'Orbieu ? Saura-t-on jamais si l'accorte chambrière qui y règne d'une main maîtresse nous aura fait son petit bâtard avant Catherine ? Et le parler d'oc, hein ? Enfin, les temps changent... Et cette Fortune de France, au final, c'est bien la nôtre, d'en avoir un jour feuilleté les premières pages.
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Je viens ainsi de finir la relecture de Fortune de France. J'ai cru l'abandonner plusieurs fois, ne ressentant pas le plaisir que m'avait donné le première lecture. Il faut croire que plaisir il y avait puisque je ne l'ai pas abandone pour autant. Je pense que ce sera la dernière fois
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Dernier volume de la saga "Fortune de France", ce roman renouvelle un peu la série avec la mort de Louis XIII et la régence d'Anne d'Autriche. Il renoue aussi avec d'anciens personnages dont il nous donne des nouvelles. Merle a tellement de talent que ce roman garde un souffle romanesque de haute envergure mais les premiers romans étaient mieux réussis.
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