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4,3

sur 945 notes

Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Commençons par le commencement : j'ai adoré.
Pourquoi ?
1) écrire en 2016 sur un coronavirus qui décime 95% de la population mondiale, c'est alléchant.
2) la reconstruction du monde d'après ou comment répondre à la pyramide de besoins ( se nourrir , se défendre, s'aimer, s'éduquer ... est bien traité au travers de la communauté qui se structure
3) les sujets de la gouvernance , de la religion, de l'immigration avec l'arrivée de groupes humains avec des règles et des valeurs différentes sont aussi abordés intelligemment.
4) de l'action mais pas trop qui rend le livre dynamique et donnant envie de tourner les pages.
5) une construction intéressante qui permet de bien être à la place de nombreux personnages.
6) une écriture simple mais très honnête.
7) 75 dernières pages que je ne dévoilerais pas qui sont quand même pas mal...
En fait mon seul bémol est sur la révélation de la mort du père dès le début ce qui gâche un peu le plaisir de la découverte même si cela, je le comprends, permet un angle différent de la narration... quoi que .










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Quel écrivain visionnaire ce Deon Meyer ! Surtout pour nous qui vivons confinés en pandémie depuis presque deux ans déjà !
L'Année du lion est le premier livre que je lis de cet auteur. Il l'a écrit en 2016 !
C'est du gros ! Livre épais, histoire fascinante qui se passe en Afrique du sud.
Dans ce livre, le virus se nomme la Fièvre et il sévit partout dans le monde... Il ne reste que le meilleur et le pire de l'humanité...
D'un côté la bonté, la compassion, l'intelligence... et la fragilité...
De l'autre, les animaux, hommes et bêtes et leurs bas instincts, leur égoîsme et leur violence...
C'est bien écrit, l'auteur nous tient en haleine et nous présente des descriptions et une analyse approfondie de la nature humaine...
Ce livre m'a habité et m'habite encore...
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Ce livre pourtant écrit avant 2020 retrace une crise sanitaire qui a detruit la planète Ce que j'ai trouvé interessant c'est la façon dont les communautés s'organisent pour survivre et recréer , petit à petit un autre monde, je trouve que c'est une belle leçon d'optimisme.
C'est un livre différents de sautres ouvrages de Déon Meyer qui propose généralement de très bons policier stoujours très bien contextualisés.
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Un jeune garçon et son père s'avancent sur une route après l'apocalypse (dans ce cas-là une fièvre qui a décimé les trois-quart de la population du globe) : nous sommes dans le roman "La route" ; que nenni, l'action se déroule en Afrique du Sud (une carte aurait été bien utile pour se situer dans les différents lieux évoqués, lorsqu'on habite à l'autre bout du globe !). Et, bien vite, nous comprendrons qu'il s'agit d'un roman policier sur fond de post-apo.
Comme une obsession l'enfant devenu jeune homme souhaite savoir par qui et pourquoi son père a été tué, après avoir crée, assez difficilement, une cité idéale, aidé en cela par un homme rude et sans aucune illusion.
Ce qui est intéressant dans ce roman, outre qu'il est bien ficelé et que l'auteur maintient le suspense jusqu'au bout, c'est la manière dont chaque groupe de personne réagit à cette presque fin du monde et tente de survivre, par la solidarité, l'ingéniosité ou, au contraire, la violence et les rapines. Mais personne n'est tout blanc ou tout noir, et le personnage de Domingo le montre très bien.
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Que dire ? Ce livre, écrit en 2016, est au départ une histoire d'anticipation, basée sur une idée saugrenue : une grande partie de l'humanité anéantie par un coronavirus. Très étonnant, non ? Bon, avec ma critique, j'arrive un peu après la bataille.

Il n'y a pas que cette brillante idée. le récit porte sur un groupe d'individus qui tente de survivre, et qui s'organise pour y arriver. Il y a tous les ingrédients d'un très bon roman.

C'est très éloigné des polars de Deon Meyer mais c'est un très très bon livre.
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J'ai lu ce livre à la fin du premier confinement vers mai 2020.Surtout ne pas comparer la pandémie Covid-19 et celle decrite dans le livre.
Bien que ....
Un voisin me l'a conseillé sans l'avoir lu ?!?!
Je suis un amateur de polars, ce livre m'a bien plu et heureusement que c'est une fiction.
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Ca fait du bien ces livres qui vous aspirent dans une frénésie de lecture et vous font oublier les écrans. J ai été passionné comme pas assez souvent par ce livre. c'est très bien ficelé au niveau action et en plus il y a une habileté global au niveau scénario enchevêtrement des personnages avec chacun plusieurs niveaux de lecture, une vision bien grise personne n est qu'un gentil tout le monde a sa croix. Un régal.
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Il est des livres dont on ne peut rien dire, d'autres dont on ne veut rien dire. Ceux sont sont souvent les mêmes. Et puis il y a ceux dont on voudrait tout dire mais on n'en a pas le droit.
C'est le cas de ce livre.
Tout d'abord j'aime et j'ai lu tous les livres de Deon Meyer édités en France. Ce dernier livre a nécessité 4 années de préparation et est paru en 2016 (je l'avais manqué). A l'époque j'aurais pu le qualifier de science-fiction ; aujourd'hui ce qui semblait alors incroyable est devenu, partiellement, réalité.
« On sait que la fièvre est venue d'Afrique » (chapitre 4), combinaison de deux virus, l'un humain, l'autre de chauve-souris.Rapide comme l'éclair il a tué 90% de la population mondiale. La mort n'a pas fait le tri ! Il reste dix pour cent de la population, des bons et des méchants.
En Afrique du sud un homme, Willem Storm a survécu avec son fils de 13 ans. Il n'a plus qu'un rêve : bâtir une nouvelle société, baptisée « Amanzi » (utopie ?), pleine d'humanisme. Je me suis laissé séduire et ai suivi Willem comme tant d'autres. Et puis quelques milliers de personnes arrivent et inévitablement des problèmes surgissent, des dissidents, des opposants et la scission impitoyable. Willem usé décide de se retirer ; c'est alors qu'il est assassiné déchaînant la colère de son fils, qui malheureusement, n'est pas au bout de ses surprises.
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Une lecture qui sort de ce que j'ai l'habitude de lire, intrigant et happant l'attention ! Une ambiance post apocalyptique, angoissante, non sans humour.
Sous forme de récit historique, de témoignages rassemblés pour décrire la construction d'une communauté après un désastre pandémique qui fait drôlement écho à notre actualité.
Très intéressant de comprendre les mécanismes de construction d'une société à partir du rien et du chaos, les besoins primaires essentiels (nourriture et défense), les affinités et animosités qui s'y forment. Plusieurs époques caractérisées par des années aux noms d'animaux se succèdent et des points de vues se mêlent pour comprendre un élément central de l'intrigue : l'enquête sur la mort du père du narrateur principal.
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Voilà environ 18 mois de ça, mon amie Christine (avec qui je partage depuis 47 ans un amour immodéré de la lecture) me recommandait avec ferveur ce roman. Puis, constatant que je n'avais pas encore suivi son conseil, elle est revenue à la charge il y a quelques mois, avec un argument qu'elle savait des plus convaincant " Deon Meyer est un visionnaire, il raconte ce qui nous arrive en ce moment et comment tout ça pourrait se terminer si on ne trouve pas de parade très vite". C'était avant qu'arrivent les premières promesses de vaccin fiable...
Et puis nous nous sommes croisés à la médiathèque Deon et moi, et j'ai craqué, je l'ai emmené à la maison. Je l'ai déposé sur mon étagère avec une quarantaine de ses congénères, lui promettant de revenir vers lui très vite. Les semaines sont passées, des Masses Critiques sont arrivées, des emprunts à rendre rapidement, un changement de poste...il m'attendait, patient, sachant que son heure viendrait.
Et enfin, en ce début du mois de mai j'ai passé outre mes réticences plus ou moins avouées à l'idée de lire un pavé de 630 pages sur une pandémie si semblable à celle qui nous frappe depuis plus d'un an et je me suis jetée à bras-le-corps dans "L'année du lion".
Pardon pour cette longue introduction, mais ce livre m'a tellement soufflée que j'avais besoin de retracer notre histoire commune. Et je suis si contente d'avoir attendu le bon moment pour concrétiser, l'impact n'aurait pas du tout été le même si nous nous étions rencontrés trop tôt !
Je ne mâcherai pas mes mots : un coup de foudre ! une révélation ! Je l'emporte sur mon île déserte dès que j'aurai pu m'en offrir une !
D'ailleurs, si le futur évoqué dans cette dystopie (mais en est-ce encore une ?) devait se produire, l'île déserte pourrait se révéler une bonne option. Ce n'est pas celle qu'ont choisi Willem Storm et son fils, ils ont préféré s'installer à Vanderkloof, bientôt rebaptisée Amanzi ("Eau"), une ville choisie pour sa situation stratégique en Afrique du Sud. L'idée est d'y recréer une civilisation, ou du moins une communauté regroupant des personnes de bonne volonté prêtes à partager leurs compétences et leurs talents pour redémarrer à zéro. Parce j'ai oublié de vous dire, en passant, que l'humanité a été décimée par un coronavirus né dans ce pays, transmis "par hasard" à l'humain par une chauve-souris malade...ça vous évoque quelque chose, peut-être ?
C'est Nico, le fils de Willem, qui nous raconte l'histoire, où interviennent aussi les témoignages des premiers membres de la communauté. On rencontre au gré des pages toute une kyrielle de personnages plus attachants les uns que les autres : Béryl, l'ancienne golfeuse qui a recueilli 16 petits orphelins, Mélinda, retenue prisonnière par deux affreux, Hennie As le pilote sentinelle, Nero Dlamini le psy-dandy, Cairistine Canary (alias Birdie) l'ingénieure grâce à qui la lumière fut, puis arrivera Okkie qui deviendra un petit frère pour Nico, et Lizette Schoenman, le premier amour, suivis de Sofia Bergman...Sans oublier le fascinant Domingo, dont la personnalité charismatique va subjuguer le jeune garçon de 13 ans. D'autres m'ont été moins sympathiques, notamment le pasteur Nkosi qui va rapidement afficher des convictions opposées à celles de Willem, élu Président d'Amanzi. Bref ce microcosme de société va connaître bien des soubresauts, et les travers de l'humanité referont surface assez rapidement. Les "méchants" n'ont pas tous été anéantis par le virus non plus, et chercheront à s'approprier le fruit du travail de la communauté par des attaques violentes. Et la nature aussi veut reprendre ses droits, les animaux domestiques ne le sont pas restés très longtemps.
C'est ce que nous relatent Nico et les autres, par le biais de ce journal de bord. Nico a quarante-sept ans quand il en commence la rédaction. A ce moment-là son père est mort depuis bien longtemps, assassiné (c'est dit dès le prologue), et la quête de ses assassins est l'une des péripéties de l'histoire. Mais ce n'est pas cet aspect-là qui m'a accrochée, il n'a été qu'une anecdote pour moi. Ce qui m'a fascinée c'est cette volonté de reconstruire, cette faculté d'adaptation, les ressources que ces humains presque tous "ordinaires" puisent en eux pour redonner une chance à l'humanité. Et parallèlement, la noirceur que d'autres laissent exploser dès lors qu'il n'y a plus d'autorité ou de lois pour les brider, les bas instincts qui se déchaînent et la violence qui s'exacerbe.
Dans ce roman, il y a le meilleur comme le pire de l'humanité, mais ce n'est pas trop manichéen : chacun a ses zones d'ombre et ses faiblesses parmi les "bons" et certains "méchants" n'étaient pas forcément mauvais au départ.
Comme bien d'autres lecteurs, je n'ai pas trop compris une partie de la fin, du moins je l'aurais aimé différente. Mais l'auteur est maître de son oeuvre, et ce n'est qu'une toute petite réserve eu égard à l'immense plaisir de lecture que ce roman m'a procuré.
Merci Christine, tu m'as prouvé une fois de plus que tu me connais bien !
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