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4,3

sur 938 notes

Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Ouvrage visionnaire, passionnant, que j'ai eu du mal à lâcher la nuit histoire d'emmagasiner tout de même quelques heures de sommeil.

Les personnages principaux sont attachants. L'humanité y est décrite dans toute l'étendue de sa vulnérabilité et ses vicissitudes, mais aussi dans toute son ingéniosité.

Je retrouve l'impitoyable talent d'écriture de Deon Meyer, devenu avec le temps mon auteur contemporain préféré. J'ai lu tous ses romans publiés en langue française à ce jour et attends le suivant avec impatience.
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Quand j'ai vu 580 pages pour un livre post-apo, je me suis dit qu'il devrait être passionnant pour que j'aille au bout !
... et bien j'en redemande !!!
Ce roman raconte la reconstruction d'une communauté, suite à un virus qui a drastiquement réduit la population mondiale.
La façon dont est structuré le roman (sous forme d'un journal et d'interview de protagonistes) était un peu risquée car cette technique tend à saccader l'histoire et ralentir le rythme. Et bien, ça a marché !
J'ai trouvé que le dénouement de l'histoire qui explique tout est un peu "expéditive", on aurait voulu que ça ne s'arrête pas déjà.
Compte tenu de la "chute" de l'histoire, une suite ne se justifie pas (... quoi que ...). Sinon je l'aurai lue avec plaisir.
En tous cas je vais suivre cet auteur, j'aime bien son style.
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un vrai suspens avec un dénouement difficile à anticiper. Un roman policier drôle qui se déroule en partie en Afrique du sud et des dialogues savoureux entre les inspecteurs Benny Griessel et Vaughn Cupido qui mènent l'enquête sur un cadavre lancé par une fenêtre de train. Ailleurs en France, le héros du roman est amené à commettre un attentat à visée politique. Savoureux !
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L'humanité – où règne surconsommation et égoïsme forcené - a été décimée par un coronavirus autochtone transmis par une chauve-souris malade... tiens tiens… drôle d'histoire ! 😉
5% ont survécu…
Voilà donc du post-apocalyptique mais sans les zombies… bon ben, pas grave, c'est marrant de voir leurs trombines sur Netflix mais ici, on s'en passe très bien !
Comme dans tous les récits dystopiques ou post-apocalyptiques on y retrouve ce qu'il y a de meilleur comme de pire dans l'humanité, heureusement, traité sans trop de manichéisme… chacun ayant sa partie d'ombre et de lumière… le tout, saupoudré d'humour, ce qui n'enlève rien au plaisir de lire.
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95 % de la population mondiale tuée par un coronavirus qui présente de singulières similitudes avec celui qui nous confine, une planète vidée de ses habitants, dont les ressources agricoles ou économiques se sont figées, mais peuvent, au gré de la volonté, des besoins et des compétences des survivants, être modestement relancées, voilà la trame de L'année du lion, sous-titrée « Les mémoires de Nicolas Storm sur l'enquête de l'assassinat de son père » rédigés alors qu'il est âgé de 47 ans. Il rappelle en préambule aux lecteurs que l'objectivité étant une illusion et la nostalgie la grande séductrice de tout mémorialiste, son récit se contente d'être le plus honnête possible sans prétendre à l'impartialité. Il précise également que «Nous nous souvenons le mieux des moments de peur, de perte et d'humiliation ».


Bienvenue dans le monde d'après.. Au début du récit, Nico a 13 ans. Son père Willem et lui sillonnent le chaos post-apocalyptique à bord d'un engin bourré de tout ce qu'ils ont pu trouver pour survivre, aliments, eau, essence, livres et surtout armes... qui s'avèrent d'abord bien utiles pour se défendre contre des hordes de chiens rendues à la vie sauvage puis plus tard contre d'autres hordes, humaines mais non moins sanguinaires. Car là où le coronavirus s'est arrêté, Darwin a pris le relais. Nico comprend très vite que s'il ne tire pas le premier, il meurt, et devient un expert de la gâchette. Willem est quant à lui un utopiste, un doux-dingue-rêveur qui croit en un nouveau commencement pour les braves gens, et c'est ainsi que naît Amanzi qui signifie « eau » en zoulou et en xhosa. La communauté est fondée sur la justice, la sagesse, la modération et le courage... La vie s'organise à mesure que la population grandit. Bientôt, il faut voter, choisir entre démocratie ou dictature bienveillante qui a de nombreux adeptes. Bientôt, il faut élaborer une stratégie défensive puis offensive, face aux menaces extérieures qui entraînent de nombreuses guerres, transformant une grande partie du roman en traité militaire.


Je ne peux entrer dans le détail des innombrables rebondissements de ce roman riche, intelligent, agitateur de réflexions sur la politique, la vie en communauté, la liberté, la violence et l'égalité entre toutes et tous. L'égalité entre toutes et tous, quel beau message de la part d'un auteur sud-africain... L'année du lion a été pour moi une lecture sidérante, précurseur en 2016 de ce qui s'est passé si peu de temps après sa parution.
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Roman post apocalyptique
95% de l'humanité a été décimée par un mystérieux virus.
Deon Meyer nous embarque avec les 5% restant en en particulier un père et son fils Willem et Nico Storm.
Le père est un scientifique et se lance dans la création d'une communauté de survivants dans une vallée reculée où il y a un centrale hydraulique (arrêtée faute de personnel). Ce « village » en Afrique du Sud se nomme Amanzi (pour eau) on y retrouve des blancs, des noirs, des métis, le virus a décimé tout le monde dans les mêmes proportions.
Nico, 11 ans au moment de la pandémie, a 14 ans au début du roman, 18 à la fin…
Le monde est détruit mais cela n'empêche pas les conflits de génération entre le père et le fils
J'ai beaucoup aimé ce roman tant pour les deux principaux protagonistes que pour la multitude de personnages secondaires qui prennent la parole à tour de rôle : Hennie, le pilote d'avion, Okkie un petit garçon de 4 ans, Sofia une ado du même âge que Nico…
La fin est très surprenante, un roman très réussi
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Une histoire dont l'écriture s'est terminée en 2016: prémonitoire! Bien construit, original et addictif, j'ai beaucoup aimé ce thriller/postapocalyptique/survivaliste, sauf la fin, que j'ai trouvée... disons étrange et décalée! L'enquête sur le meurtre se déroule "à l'envers", et c'est parfois un peu agaçant que les protagonistes donnent ainsi l'impression d'avoir toujours un temps de retard. Quelques incohérences: on se dit par moment que ces survivants ne réfléchissent pas de manière très efficace, mais ceci dit, bon moment de lecture.
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J'ai tout simplement adoré ce roman de Meyer. j'ai dévoré les 700 pages de ce roman et j'en aurais pris encore. Il ne s'agit pas d'un roman policier. Il s'agit d'un roman traitant de la fin du monde. Un roman ou on y suit un père et son fils qui tente de survivre, même de créer une nouvelle humanité suite au décès de milliard de personnes causé par un virus.

Si le sujet vous intéresse, je vous le recommande tout de suite. C'est bien écrit et cela se lit quand même rapidement malgré les 700 pages. J'ai trouvé la fin un petit peu farfelu, par contre tout le roman est excellent. Je recommande.
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Ce qui était l'Afrique du Sud. Après la pandémie mondiale. Année du Chien.
La pandémie mondiale a frappé ! Moins de 5% de la population a survécu au virus « à couronne ». de ces cinq pourcents, il faut encore enlever tous ceux qui sont morts de faim, de soif, assassinés… ou emportés par le désespoir.
Père, Willem Storm, tel est son nom, et moi, Nico, avons survécu… Contrairement à ma mère. Elle me manque tellement !
Nous sillonnons les routes, à bord d'un énorme camion Volvo, à la recherche de nourriture, d'eau, d'armes, … de tout ce qui peut servir…
Nous sauvons une femme, Mélinda Swanevelder, dans des circonstances qu'il m'est difficile de rapporter car j'ai tué des hommes pour la première fois de ma vie.
Mon père s'est mis à rêver de créer une communauté humaine qui prendrait un nouveau départ dans la vie. Nous avons imprimé et placardé un avis faisant appel aux bonnes volontés… Nous n'avons encore trouvé personne répondant à notre appel… Mais nous nous sommes retrouvés sur les bras avec une femme colored, Béryl Fortuin, qui ne voulait pas d'enfants, mais qui s'est encombrée de seize mômes. À peine six ans pour ce qui est de la plus âgée…

Critique :

Ce qui est fabuleux avec « L'année du Lion », c'est que ce roman a été publié en 2016, soit trois années avant le Covid19. Dans ce récit, pas de vaccin pour sauver l'humanité. Deon Meyer décrit une société revenue à l'état sauvage du chacun pour soi, une société où chacun tentant de survivre, peu de gens s'encombrent d'enfants.
C'est dans un univers sans foi ni loi, qu'un homme, Willem Storm, rêve de recréer une société nouvelle, accueillante et bienveillante. Petit à petit, il s'appuie de plus en plus sur son fils, Nico. Au fil des rencontres, son rêve prend forme… Mais il reste encore bien des prédateurs pour qui voler et piller restent des activités bien plus intéressantes que de cultiver et d'élever du bétail pour se nourrir. Ce n'est pas là le seul danger : des groupes de chiens redevenus sauvages et très agressifs menacent aussi l'homme.
La vie s'organise grâce à divers talents. La ville, installée près d'un barrage, accueille de plus en plus de monde. L'électricité fournit un confort non négligeable, l'agriculture bénéficie d'irrigation, l'élevage prend forme… de telles richesses ne peuvent qu'attirer des parasites, des pillards. Heureusement, il y a Domingo pour créer un début d'armée. Sera-t-elle suffisante avec sa trentaine d'hommes pour barrer la route aux centaines de pillards sans foi ni loi ?
Il y a l'ennemi extérieur, mais se pourrait-il qu'il y ait aussi un ennemi intérieur. le brave pasteur et ses rêves de Nouvelle-Jérusalem, entièrement vouée à Dieu, est-il prêt à se plier au résultat d'élections démocratiques ?

Amies lectrices, amis lecteurs et autres, si vous ne devez lire qu'un livre qui décrit ce qu'il advient des rares survivants après une pandémie mondiale, c'est celui-là, « L'année du lion ». Malgré le drame, le suspense est omniprésent. On s'emballe et on a envie de réduire au silence les crapules qui ne manquent pas dans le récit. La présence d'un religieux rend le récit extrêmement accrocheur car l'individu est un as de la manipulation.

Cet ouvrage est vraiment très prenant. L'histoire « racontée » par le fils de Willem Storm, et par d'autres témoins, place le lecteur aux premières loges. Il visualise en direct ce qui se passe et ne tarde pas à s'imaginer témoin direct des événements. Très vite, on oublie la taille de ce pavé et seul le désir de connaître la suite compte.
Si je ne vous ai pas encore communiqué l'envie de dévorer ce livre, c'est que je suis un incapable. Ignorez-moi !
Existe aussi en livre de poche, à moins de dix euros !

PS : Il n'est peut-être pas nécessaire d'aller jusqu'à la toute fin du récit qui gâchera le plaisir de certains lecteurs par l'explication fournie par l'auteur…
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Commençons par le commencement : j'ai adoré.
Pourquoi ?
1) écrire en 2016 sur un coronavirus qui décime 95% de la population mondiale, c'est alléchant.
2) la reconstruction du monde d'après ou comment répondre à la pyramide de besoins ( se nourrir , se défendre, s'aimer, s'éduquer ... est bien traité au travers de la communauté qui se structure
3) les sujets de la gouvernance , de la religion, de l'immigration avec l'arrivée de groupes humains avec des règles et des valeurs différentes sont aussi abordés intelligemment.
4) de l'action mais pas trop qui rend le livre dynamique et donnant envie de tourner les pages.
5) une construction intéressante qui permet de bien être à la place de nombreux personnages.
6) une écriture simple mais très honnête.
7) 75 dernières pages que je ne dévoilerais pas qui sont quand même pas mal...
En fait mon seul bémol est sur la révélation de la mort du père dès le début ce qui gâche un peu le plaisir de la découverte même si cela, je le comprends, permet un angle différent de la narration... quoi que .










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