Le dernier tome des aventures de Rosso Stenton. Une fois de plus un bon album, mais je le trouve encore un cran en-deçà des trois premiers. La principale raison est que Micheluzzi se concentre davantage sur une étude de caractères, avec un trio de personnages principaux plus désagréables qu'à l'accoutumée. Il s'agit d'une riche héritière capricieuse et désinvolte, sa tante acariâtre et un homme qui se dit noble, chassé de Russie par les Bolcheviques, mais qui a l'air louche.
Micheluzzi s'amuse de ces personnages, et l'on retrouve notre cher Stenton, plus cabochard que jamais, pour pimenter le tout. Il y a certes de l'action, toujours aussi bien menée, mais Micheluzzi se fait peut-être un peu trop ironique, on a plus de mal à prendre cette histoire au sérieux. Peut-être est-ce en raison de ce pirate nommé Benjamin, qui fait davantage sourire que peur... Au total cela reste une bonne BD, mais Micheluzzi a fait bien mieux.
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Voici une histoire de Noël... Je dis bien histoire et pas conte... N'espérez surtout pas y trouver une quelconque apologie des bons sentiments. Ce n'est franchement qu'une question de date. C'est tout... C'était en décembre 1937, à Shanghai. Je me souviens de cette pureté de l'air, de ce vent cristallin venu de la lointaine Sibérie...