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2,97

sur 326 notes
ce roman (?) est tellement étrange... pour ajouter une interprétation aux autres, je crois que cette femme devient folle, et meurt à la fin : c'est ça le Grand Jeu. et j'ai tout aimé parce que je l'ai lu comme la narration de quelqu'un qui justement décrit sa descente dans la folie et sa rencontre avec la mort (ayant fait de l'escalade et vécu à la montagne, ça aide pour les descriptions qui semblent embêter tout le monde, c'est vrai)
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Ambitieux et déroutant, le récit d'une expérience (volontaire) de solitude et de rapport au monde du vivant. Une femme s'impose une retraite pour se questionner sur son existence en dehors de la relation sociale. Seule en pleine montagne dans un refuge high-tech (qui existe réellement, d'après une interview de l'autrice), elle s'installe en autarcie, consacrant ses journées à sa survie (potager / conserves) et à l'exploration de son territoire, à travers de longues marches et des escalades (passages très techniques que j'ai eu du mal à me représenter car je ne maîtrise pas du tout le vocabulaire de l'escalade). Elle s'interroge sur les modalités de la relation à autrui, entre menace et promesse, et envisage la possibilité d'une relation hors du jeu. En même temps, on ne sait rien de cette narratrice (sinon son présent immédiat) et on ignore ce qui l'a poussée à opter pour ce retrait du monde. Des réflexions intéressantes, mais la 2e partie prend un tour plus inattendu et burlesque avec la rencontre d'une ermite assez particulière, une boule de laine portée sur la bouteille et les exercices d'équilibre. J'avoue que cela m'a moins convaincue…Le Grand Jeu, Céline MINARD
Ambitieux et déroutant, le récit d'une expérience (volontaire) de solitude et de rapport au monde du vivant. Une femme s'impose une retraite pour se questionner sur son existence en dehors de toute relation sociale. Seule en pleine montagne dans un refuge high-tech (qui existe réellement, d'après une interview de l'autrice), elle s'installe pour vivre en autarcie, consacrant ses journées à sa survie (potager / conserves) et à l'exploration de son territoire, à travers de longues marches et des escalades (passages très techniques que j'ai eu du mal à me représenter car je ne maîtrise pas du tout le vocabulaire de l'escalade). Elle s'interroge sur les modalités de la relation à autrui, entre menace et promesse, et envisage la possibilité d'une relation « gratuite », hors du jeu. En même temps, on ne sait rien de cette narratrice (sinon son présent immédiat) et on ignore ce qui l'a poussée à opter pour ce retrait du monde. Des réflexions intéressantes, mais la 2e partie prend un tour plus inattendu et burlesque avec la rencontre d'une ermite assez particulière, une boule de laine portée sur la bouteille et les exercices d'équilibre (c'est apparemment compatible). J'avoue que cela m'a moins convaincue…
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Bof...vraiment bof...
Désolée d'attaquer ma critique comme cela, mais je suis vraiment passée à côté de ce roman.
Et pourtant, J'avais aimé Faillir être flingué.
Et pourtant, l'écriture de Céline Minard est précise, concise, belle.
Et pourtant, l'idée de départ avait tout pour donner une histoire riche et intéressante.
Et pourtant, je me suis laissée embarquée par certains passages où la narratrice marche en montagne.

Mais l'existence de ce 2ème personnage déroute, certaines scènes sont carrément absurdes, certains passages complètement incompréhensibles et la sur-abondance (le mot est faible) de vocabulaire technique du domaine de l'alpinisme m'ont totatement laissée de côté.

Je n'ai fini le roman que parce qu'il est court et par curiosité pour voir si cela s'améliorait.
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Autant le dire tout de suite, je suis passé complètement à coté de ce roman mais peut être que certains s'y retrouveront et pourront s'identifier à cette femme qui décide de s'isoler en pleine montagne dans une cabane high tech. Pour quelles raisons ? Dans quel but ?
N'espérez pas de réponses claires, mais y en a-t-il dans ce récit qui est probablement trop hermétique pour moi.
Après 40 pages je pensais abandonner devant la pléthore de termes liées à la montagne et à l'alpinisme (si vous n'y connaissez rien il faut vous accrocher !) dans un style et une écriture parfois à la limite du compréhensible (pour moi).
Mais malgré tout, j'ai continué ma lecture et la suite m'a semblé un peu plus intéressante : la survenue d'une ermite dans cet univers perturbant la ligne de conduite de la narratrice.
Mais globalement je suis resté sur ma faim, le langage est trop abscons, les descriptions trop redondantes, les interrogations à répétition sont stériles et même si dans les toutes dernières pages on semble percevoir en quoi consiste le Grand Jeu.



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C'est une impression très très mitigée après la lecture de ce roman que je vous présente. L'écrivain part vivre en ermite. D'elle, on ne sait rien, pas même son prénom. le lieu ? La montagne. L'action ? Son installation dans sa cabane, son potager, ses randonnées. Et surtout, ses interrogations sur le sens de la vie.
J'avais commencé à le lire l'année dernière, après l'avoir découvert en lisant une interview de Sylvain Tesson dont je suis fan. J'avais arrêté car je le trouvais trop descriptif et pas assez prenant. Cette fois j'ai voulu le finir, et j'ai vraiment dû m'accrocher. Ni agréable, ni désagréable, pas de suspens, une fin en queue de poisson...
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Je suis complètement passé à côté de ce roman. Soit je ne l'ai pas compris, soit il est complètement raté.
Une femme décide de s'isoler en haute montagne pour une expérience de survie. Alors qu'elle ne s'y attend pas elle y rencontre un autre être humain.
Mais le roman part dans tous les sens, très technique dans les descriptions sur l'alpinisme et le reste est assez incompréhensible.
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Tu vois ou pas quand tu sors d'un moment super dur dans ta vie et que t'as besoin de reconstruire un cocon, une carapace, un truc en béton parce que t'as pas vraiment le choix et que dans la vie faut avancer ?

Ben moi le Grand Jeu je l'ai lu comme ça. Comme un pari contre la vie. Avec des réponses à des questions. Bon oké il faut beaucoup réfléchir. C'est sûr que Céline Minard elle sait dérouter et ça va te faire tout drôle si tu t'attends à un truc dans le genre de Faillir être flingué, où elle t'expliquait comment construire une ville avec des coboilles.

Non là en fait elle te montre d'abord comment te protéger, en t'isolant dans la nature. Comment apprendre à connaitre ton corps en milieu de survie. Alors des fois tu penses à Indian Creek de Pete Fromm et des fois aussi à La Constellation du Chien de Peter Heller.

J'comprends que je suis pas très clair dans c'que je raconte. Mais faut dire aussi que le roman est pas très clair non plus. Par exemple j'ai rarement eu l'occasion de saisir le sens du mot « décontenancé ». Mais quand j'ai refermé cette histoire on peut dire que j'ai été très décontenancé.

Pour ceux qui s'rappellent ou qui savent, ça ressemble à un trip éventé ou bien qu'aurait pris un coup de chaud. Tu sais quand t'es vraiment dans l'Entre-Deux et qu'tu sais pas si c'que tu vois c'est vrai ou si c'est ta tête qu'essaye de te le faire croire.

Bordel je suis encore moins clair qu'au début. Alors j'vais pitcher un peu dac ?

Tu vois la narratrice qui est une femme, elle a envie de s'isoler, d'être loin des humains. On sait pas trop vraiment pourquoi. Moi je crois qu'elle a peur, mais c'est seulement mon avis. Alors forcément en vivant dans la nature on change sa manière de percevoir, le quotidien devient différent, on se découvre des nouvelles forces. Tout devient un peu mécanique. Puis arrive le jour où cet isolement ne l'est plus forcément.

À cause de l'intrus. L'Étranger, pas celui qui nous veut forcément du mal parce qu'au début on connait pas vraiment ses intentions mais en tout cas la présence dérange. Alors on cherche à savoir ce qu'on doit faire pendant que le corps se dissocie dans ce nouvel environnement.

Tu sais y'a les lectures bonbons, et puis y'a les lectures où tu bites 60% de l'histoire. Y'a les lectures conforts et celles qui te bousculent, celles ou t'es content d'avoir wikipédia pas loin pour te permettre de comprendre, celles où tu finis un paragraphe et t'as cette petite sensation de victoire et tu t'exclames dans ton fort intérieur « oh ça y'est j'ai pigé !!! »…

… pour te rendre compte dans le paragraphe d'après qu'en fait pas du tout, t'as rien pigé.

J'aime pas foutre des avertissements, je suis plutôt du genre à pousser au cul si ça tente pour de vrai et qu'on hésite un peu.

Là pour le coup j'en reste coi. Moi j'ai kiffé me faire chamboultourner comme ça tu vois ? Après y'en a qu'aiment pas. Mais c'est pas grave on t'en voudras pas et je le répèterai pas mais à mon avis y'a moyen que t'y trouves ton compte aussi.

(parce que des fois, se faire bousculer le cul littérairement ça fait un bien fou, non mais oh !)

Ch'crois que je peux dire qu'en tout cas c'est du grand art et l'exercice de style est tout à fait cohérent avec l'ambiance du récit.

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Installée dans un refuge high-tech, accroché à une paroi de long d'un massif montagneux, une femme décide de s'isoler des autres pour répondre à une question : peut-on vivre hors jeu ? Outre la solitude à laquelle elle va devoir faire face, elle s'impose un entraînement physique intense, de longues marches et des activités de survie, le tout retranscrit dans un journal de bord. C'est pour répondre à cette unique question, qu'elle s'est préparée, qu'elle a tout prévu pour vivre dans ces conditions extrêmes. Mais, dans ces montagnes isolées, elle découvre la présence d'un ermite, qui bouleverse ses plans et changera toutes ses résolutions.

Face à cette rencontre imprévue, va s'en suivre entre la narratrice et ce personnage – un mélange entre une vieille bergère abandonnée et un yogini – une étonnante querelle de territoire : rituels d'intimidation, d'agression ou de bienvenue. A chacun de ces passages, Céline Minard fait preuve d'humour et nous entraîne dans chaque péripétie. L'autrice signe un livre dense qui interroge l'être humain dans son rapport au monde et aux autres.
Lien : http://untitledmag.fr/la-poc..
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Encore un excellent podcast de l'émission L'Atelier fiction sur France Culture
Encore une écoute qui me donne envie de découvrir une auteure que je ne connaissais pas, Céline Minard, et l'un de ses livres, le grand Jeu.

Installée dans un refuge high-tech accroché à une paroi d'un massif montagneux, une femme s'isole de ses semblables, décide de vivre pendant plusieurs mois en complète autarcie pour tenter de répondre à une question simple : comment vivre ?
Au début, j'avoue avoir eu très peu d'affinités avec ce personnage que je trouvais un peu trop sure d'elle et de ses capacités. En effet, elle aborde la montagne en grande connaisseuse de ces espaces magnifiques et dangereux. le côté sportif de l'aventure m'intéressait peu. En aventurière de l'extrême, outre la solitude, elle s'impose un entraînement physique intense fait de longues marches, d'activités de survie, de slackline (sorte de funambulisme à l'aide d'une sangle élastique) … Surtout, l'ensemble avait quelque chose de très organisé ; tout semblait prévu, méthodiquement préparé avec énormément de moyens (refuge futuriste, arrivée en hélicoptère…).
Heureusement, elle lit aussi beaucoup, a emporté un violoncelle et tient un journal de bord, ce qui donne à l'expérience un côté spirituel que des activités qui me ressemblent davantage mettent, selon moi, plus en valeur. J'avoue aussi que ses observations de la nature, tantôt à l'aune des grands temps géologiques, tantôt aux prises avec les aléas météorologiques du moment, tantôt encore à l'affut d'infimes détails à l'échelle des insectes ont quelque chose de fascinant…
Ne rien connaître du passé, du vécu de cette femme est assez perturbant. Comment savoir si elle trouvera des réponses à ses attentes, à la vaste question du « comment vivre » après s'être mise à l'épreuve de conditions extrêmes, de l'immuabilité de la nature et de la brutalité des éléments ?
Naturellement, j'ai adoré quand l'imprévisible s'est invité dans cette retraite trop bien organisée.
Elle avait tout prévu, sauf la présence, sur ces montagnes désolées, d'une ermite, créature quasi immatérielle surgie de la roche et du vent, une sorte de Maître Yoda sans âge, qui bouleversera ses plans et mettra à mal ses résolutions...

J'ai ressenti l'audio-lecture des extraits de ce livre comme une invitation à écouter un JE, celui de la narration à la première personne, l'écho d'une posture assumée, et à assister à un jeu de miroirs entre l'aventurière et la créature, un jeu sur les enjeux de ce type d'expériences ou de quête spirituelle.

Céline Minard, une belle plume, une manière de revisiter le thème de la solitude volontaire…
Une auteure dont l'univers m'interpelle.
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Entre « Faillir être flingué » ( le titre déjà interpelle et nous fait pressentir qu'on va avoir droit à quelque chose de nouveau, certes c'est bien ) et « grand jeu » un tel gouffre que j'en suis resté sur les fesses : le grand choc thermique et à l'altitude des pâquerettes
Autant l'un apporte un certain renouveau dans le genre western et une grande fraîcheur autant l'autre d'une préciosité insupportable n'est que pédanterie. Minard par un effort de style incessant essaye certainement de tirer vers son absolu, c'est-à-dire vers le haut forcement , le lecteur paresseux , celui qui lit des « romans de gare » voir commerciaux mais à une certaine altitude on manque d'air et on ne suis plus
Pourquoi dire cela
Parce que voilà
- Compte rendu d' énumération de faits parfois suivies d'une description formulée de façon quelque peu (et là je minimise) précieuse.
- Énumération exemple …j'ai mangé des tomates séchées et un cornichon… j'ai enlevé mon soutien-gorge…etc.
- Description précieuse «… posée sur mes ischions… » wouah dites donc sur ses ischions ….si elle avait été posée un peu plus haut elle l'aurait été sur ses « pubis » (si si on a deux ischions 2 pubis et 2 ilions: vérifié ) oui mais ça passe moins bien dans un ouvrage d'une telle intelligence! par contre au niveau préciosité là d'accord ! le style fait la différence
- pédanterie «… pression de Lachenmann… » qu'est-ce que c'est ? un morceau de violoncelle fait de bruitages en faisant glisser le doigt sur les cordes du violoncelle ou l'archet tenu à deux mains comme une « feuille de boucher » réservé à un musicien averti et expert qui seul peut connaître (et moi maintenant)
- Pas de sujet, pas d'intrigue, cela ressemble quelque peu au nouveau roman toutefois ici le personnage est remplacé par du matériel de bricolage, de technique d'alpinisme et de jardinerie et bien que le narrateur soit maintenu il se voit confier un rôle différent et primordial par exemple en racontant qu'il a eu un flashback existentialiste et a été téléporté New-York en lavant son hublot avec du vinaigre d'alcool ( ce détail ici semble important )
Du personnage , on ne sait absolument rien de lui ah si c'est une femme qui aurait décidé de faire retraite par misanthropie voir misandrie (qui sait ? le genre masculin est si peu présent dans cet ouvrage ) pour se questionner Mais enfin, qui suis-je, que fais-je … ? vous connaissez.
Personnage invraisemblable Une chinoise qui fait des saltos sur une sangle ou en position du lotus sur un poteau télégraphique à huit mètres de haut en pleine montagne Bon c'est vrai on fait se qu'on veut avec une histoire une chinoise ermite ,moine, nonne qui picole de l'alcool blanc pourquoi pas si ça répond aux questions de l'autre personnage préoccupés par ses courgettes et bambous
Un style énumérateur très dépouillé, froid que ne défigurerait pas un rapport de légiste
Phrases courtes, lapidaires comme si Minard se débarrassait de son compte-rendu pour aller aux questions existentielles qui la turlupinent et nous le faire savoir
Un Intellectualisme et un questionnement peut-être intelligent mais en tous cas d'un nombrilisme très intello et auquel il est impossible de répondre d'ailleurs même Minard ne s'y risque pas car déjà la(es) question(s) interpelle(ent) et il faut la(les) comprendre et ce n'est pas donné à tout le monde Préciosité ?
Le grand jeu ?
Einstein disait « Dieu ne joue pas aux dés » et minard ajoute « On ne peut pas jouer seul aux échecs » oh que c'est fin ! Dieu ne joue même pas à la belote On remarquera que l'élite joue aux échecs pas à la belotte Préciosité ?
Roman ?Fiction ? récit ? Carnet d'aventure ? compte-rendu de thérapeute ? essai ? journal d'une droguée ? non ! Minard a inventé le roman quincaillerie de rando /Survival / jardinerie/questionnaire de psychiatrie Un pot-pourri pour aventurier moderne et GSB
Quand on a une réputation d'écrivaine à part , atypique, c'est bien mais je ne vois pas pourquoi il faudrait faire n'importe quoi pour l'assurer. On peut certainement éviter le roman de gare sans toutefois verser dans l'écrit élitiste et confidentiel. Les farces c'est bien mais bon on y trouve aussi celle de Jean-Baptiste Poquelin (précieux ?) : les précieuses ridicules. Il n'y pas que Minard qui soit exigeante le lecteur aussi
A-t-on vraiment le droit de malmener autant le lecteur à ce point surtout quand on connait la facilité à laquelle il se laisse aller? Doit-on le tirer si résolument vers le haut et si haut si c'est bien vers le haut qu'il tire? La confection d'une bulle d'écriture élitiste aussi maniérée, affectée et pédante est pour moi un déni d'écriture. A réserver aux lecteurs influençables qui pourront toujours se targuer d'avoir saisi la quintessence de l'ouvrage et Il y a en aura. Personne n'aime être pris pour un imbécile
Minard a failli … je la flingue… attendons la suite aha ça m'a mis de mauvaise humeur
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