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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
* Ahhhh Bach et le violoncelle *

Tout d'abord, j'aimerais en lisant cette critique que vous écoutiez ceci : https://www.youtube.com/watch?v=XqPGnyWk9zc
Ce sont les Suites pour violoncelle de Bach, celles dont on parle dans ce bouquin.

Suite inoubliable, c'est une histoire d'amour multidimensionnelle.
Celle d'un violoncelliste et de sa luthière, amour qui survivra par-delà la mort grâce à un violoncelle exceptionnel.
L'amour d'un père pour son fils, qui survivra au travers d'une inscription de paix.
L'amour d'une jeune luthière digne successeur sa grand-mère et qui découvrira l'histoire de sa famille au travers l'"Amor" et la "Pax animae".
C'est l'amour de la musique qui transparait à chaque page.

Cette musique nous transporte à travers les âges, époque contemporaine, seconde guerre mondiale et l'appel sous le drapeau des jeunes japonais.

Un très joli roman d'amour qui m'a transportée... comme la musique de Bach.
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En démontant un violoncelle très rare pour le réparer, Pamina, une jeune luthière, découvre une lettre qui la mène sur les traces de son passé…
Comme les précédents opus, ce nouveau texte de Akira Mitzubayachi se décline autour de la musique et de la seconde guerre mondiale, entre passé et présent, le Japon et la France. On y retrouve d'ailleurs (avec plaisir) certains personnages d'âme brisée et de reine de coeur.
Étonnamment, bien que je connaisse la chanson (la mélodie de ce 3eme volume est sensiblement la même que celle des 2 précédents romans), je n'ai pas pu résister à la musique et je me suis laissée embarquer 😉
Certainement la douceur japonaise…
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À trente-six ans, Hortense Schmidt est luthière à Tokyo. Elle passe une unique nuit d'amour avec Ken Mizutani, avant que ce dernier rejoigne les troupes japonaises à la toute fin de la Deuxième Guerre mondiale. Cet évènement aura une résonance plus de soixante-dix ans plus tard. le titre Suite inoubliable fait à la fois référence à la suite de cet épisode et aux Suites pour violoncelle seul de Bach jouées par Guillaume Walter.

Vous retrouverez les thèmes chers à Akira Mizubayashi : la guerre, la musique, les coïncidences heureuses. Si vous avez lu d'autres livres de l'auteur (Âme brisée ou Reine de coeur), vous risquez de trouver beaucoup de ressemblances : la surprise de la première lecture n'est plus au rendez-vous. Il reste une intrigue agréable, même si j'ai pensé que la fin, gorgée de bons sentiments, était interminable.

Lien : https://dequoilire.com/suite..
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Les suites pour violoncelle seul de Bach sont un ensemble de six oeuvres qui rythment les différentes parties de ce roman : Prélude, Allemande, Courante, Sarabande , Menuet et Gigue.

Comme dans les précédents romans de l'auteur, nous retrouvons deux temporalités : l'une de 1934 à 1945 entre le Japon et la France, l'autre, principalement en France .

Ken Mizutani est un jeune violoncelliste japonais prodige que ses professeurs envoient en France pour suivre les cours des meilleurs maitres , il rencontrera à cette époque là d'ailleurs Pablo Casals qui lui fait découvrir sa transcription d'un chant catalan : le chant des oiseaux, un petit bijou musical.

La seconde guerre mondiale oblige Ken à rejoindre sa patrie .
Il fait alors connaissance avec une jeune femme française, Hortense Schmidt, luthière qui va bichonner le Goffriller , un violoncelle remarquable de 1712 prêté à Ken.
La mobilisation des jeunes japonais n'épargne personne et Ken reçoit sa feuille d'incorporation et confie son précieux violoncelle à Hortense.

En 2016 , Pamina est une jeune luthière qui travaille chez Jacques Maillard , célèbre luthier que ceux qui ont lu Âme brisée du même auteur connaissent bien.
Le vieux violoncelle, reconnaissable à sa couleur rouge foncée arrive dans l'atelier ...

Pour ceux qui découvrent l'écrivain par cette histoire, elle est émouvante mais , en ce qui me concerne, j'ai déjà lu les deux précédents, Âme brisée et Reine de coeur et la trame et le corps du roman sont plutôt similaires , modérant la fraicheur de la découverte d'histoires croisées traversant les mers et les années.

Reste le plaisir de lire une belle prose, et de découvrir ou de redécouvrir des oeuvres comme les Suites de Bach, le Concerto pour violoncelle d'Elgar et le magnifique Chant des oiseaux de Pablo Casals .
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La « Suite Inoubliable» de Akira Mizubayashi se déroule entre époque contemporaine et fash-black.

Des êtres qui se débattent devant leurs destins bousculés voire broyés par l'enfer de la seconde guerre mondiale.
D'autres soumis devant la dictature, lavage de cerveau, interdiction de penser, le sale jeu qui soumet et rend l'homme mouton docile.

Une lumière dans leur douleur, celle de la musique qui leur octroie l'élévation de la pensée et des idées mais aussi le moyen de dire les horreurs vécues dans le monde.
La musique leur permet de donner un sens à leur vie bafouée.

Puis il y a l'amour meurtri par le contexte, l'hommage d'une luthière, hommage traversant le temps et trouvant écho dans notre monde.

Six mouvements, six destins, six rencontres.
Des musiciens.nes., des luthier.e.s, des mélomanes.
La musique comme nourriture dans des temps faméliques.
Bach, Elgar… pour dire… et se tenir sur des hauteurs loin de la bassesse cruelle qui mettra votre vie en balance.
Les doigts agiles qui soignent ou créent des violoncelles dont l'âme humaine bouleverse l'âme de ceux qui écoutent.

Ce livre délicat raconte la musique, le travail minutieux des luthiers et la douleur humaine par la folie des hommes.

Les dernières pages de toute beauté attire notre attention sur la répétition de cette folie et de cette cruauté. On ne la voit que trop, hélas…
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L'auteur développe ici le thème qui l'obsède : la violence de l'humanité, la guerre, à laquelle s'opposent les artistes avec leurs pauvres armes. En l'occurrence la musique.
Ken est un jeune violoncelliste japonais de grand talent. Il a une relation amicale puis amoureuse avec Hortense une luthière d'origine française. La guerre éclate, Ken est mobilisé. Avant de disparaître au combat il aura eu le temps de confier à Hortense son violoncelle, un Gofriller de grande valeur dans lequel il aura dissimulé un message.
Ce message sera découvert par Hortense qui de son côté se livrera à faire une copie conforme de ce violoncelle dans laquelle elle cachera elle-même un autre message.
Et les violoncelles vivront leurs vies, jusqu'à ce que le hasard (pas vraiment...), bien plus tard, les réunisse. Et les messages seront mis au jour.
Sur cette trame, c'est un message profondément humaniste qui nous est délivré, une ode à la culture, à l'universel, à ce qui nous unit par delà nos différences.
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Avec ce roman, le lecteur va voyager sur plusieurs pays : le Japon, la France, mais aussi en termes de temporalité.

Les histoires se croisent. le lecteur peut être perdu et avoir du mal à savoir vers où veut nous amener l'auteur. On finit par le comprendre rapidement et on est facilement emporté par l'intrigue jusqu'à la fin grâce à des chapitres courts qui rythment bien la lecture.

On découvre une partie de l'histoire du Japon que je ne connaissais pas personnellement. On découvre aussi la musique, le violoncelle, (on a des illustrations pour nous aider à comprendre les parties internes d'un violoncelle pour les non aguerris), les différentes suites jouées, l'ambiance d'un concert de violoncelle, (même si on n'entend pas la musique, on perçoit à travers la description de l'auteur, les sensations du public à l'écoute des concerts donnés), la technicité d'un violoncelle avec plusieurs types de violoncelles comme le stradivarius ou le Goffriller). Cette découverte ne ralentit pas la narration mais procure au contraire des sensations emportant le lecteur.

S'agissant des détails historiques et techniques, c'est finalement assez facilement compréhensible.

L'auteur nous fait bien sentir la lourdeur de l'ambiance due à la clandestinité bien retranscrite. C'est particulièrement réussi, d'autant plus sur un thème aussi technique, que le monde de la musique. Je recommande.

Lien : https://letempsdelalecture.w..
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Tokyo 1945.
Hortense Schmidt et Ken Mizutani vont passer leurs dernière heures ensemble avant le départ de ce dernier pour une guerre dont il ne reviendra pas.
Elle est luthière, lui un jeune prodige à qui on a confié un Matteo Goffriller, violoncelle inestimable.
Mais ce départ va signifier pour lui séparation avec cet instrument unique et fin de la musique.

Paris 2016.
Qu'est ce qui peut bien unir Jacques Maillard-Rei Mizusawa vieux luthier chevronné et Pamina Schmidt (prénom mozartien) jeune luthière talentueuse?
La musique, l'amour de l'objet et une blessure traumatique engendrée par une guerre fanatique qui a coûté la vie à plus de 20 millions de personnes en Asie.

Bien que n'étant pas un roman choral, le lecteur va découvrir petit à petit un lien entre ces 2 époques, ces 4 personnes.
Le trait d'union en sera un célèbre violoncelle de 1712.
Le fil rouge en sera la musique, le concerto pour violoncelle d'Edward Elgar.

Alors laissez vous porter par la mélodie du texte, la passion et la tristesse des personnages…. la magie va opérer!
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C'est une histoire d'amour, une histoire de musique, l'histoire émouvante de la résistance à la guerre et à la folie meurtrière des hommes.
Fin 45, près de Tokyo, le violoncelliste virtuose, Ken Mizuyaki vient de recevoir son ordre de mobilisation. Dans les jours qui précèdent son départ, il s'enivre de musique, répétant inlassablement les suites pour violoncelle seul de Bach, avant d'aller confier son précieux instrument à Hortense Schmidt, sa luthière française et amie. Une dernière nuit, un dernier morceau joué à l'aube, et une lettre pour dénoncer l'absurdité de ce régime impérialiste.
Soixante ans plus tard, une brisure d'âme dans un violoncelle rare, va permettre à Pamina, petite fille d'Hortense et luthière à son tour, de découvrir une lettre dans une l'instrument confié à sa réparation. Une lettre qui la mettra sur les traces de ses aïeuls.
.
Je trouve qu'il est extrêmement difficile de parler de musique en littérature. Comment mettre des mots sur les émotions suscitées par les notes? Comment exprimer leur force et leur délicatesse sans les altérer ou simplement lasser. Et c'est pourtant bien le prodige réalisé par ce roman. Je ne suis pas mélomane et pourtant il m'a plongée dans l'univers musical de Bach et de Casals et il m'a enveloppé du son grave des cordes du violoncelle. Il m'a fait découvrir l'univers des luthiers, ces artisans à l'oreille absolue, et il m'a transportée dans le Japon de la fin de la guerre. Un pays brisé par ce conflit meurtrier où des voix s'élevaient pour critiquer le fanatisme d'une régime et l'anéantissement d'une génération, au péril de leur vie. La construction du texte est sublime, calquée sur les mouvements de ces fameuses suites, et elle entrecroise mélodieusement ces destinées à la fois banales et incroyables.
Première rencontre avec cet auteur mais assurément pas la dernière.
Quel titre me conseillez vous?

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Voici donc le troisième roman de cet auteur japonais qui manie avec tant de grâce la langue française. Il est aussi le troisième roman d'une trilogie dont je n'ai lu que le premier tome « Âme brisée » après avoir beaucoup aimé sa réflexion sur la langue « Une langue venue d'ailleurs« . J'ai moins aimé ce roman car j'en connaissais tous les ressorts mais c'est pourtant un bon roman construit autour d'un instrument de musique d'exception : un violoncelle Goffriller. Un jeune virtuose japonais, Ken Mizutani, est formé à la musique occidentale à Paris avant la deuxième guerre mondiale. Hélas la guerre le rattrape et avant de partir mourir dans ce conflit qu'il ne comprend pas, il connaîtra une nuit d'amour avec une luthière française qui exerce au Japon, Hortense Schmidt. Dans les romans une nuit suffit à faire un enfant, donc Pamina, leur enfant, sera aussi luthière mais à Paris et le célèbre violoncelle arrivera dans l'atelier e celui qui avait réparé le violon brisé du premier roman, » Âme brisée »..

On retrouve ici le fanatisme du japon du régime de l'empereur Hito et un peuple prêt à se sacrifier pour toutes les guerres qu'il a entrepris de conduire au nom du nationalisme expensionniste japonais. On retrouve aussi toute la passion de cet auteur pour la musique classique en particulier les suites de Bach, du grand violoncelliste Pablo Casal, mais aussi d'un compositeur moins connu (en tout cas de moi) Elgar qui a écrit ce morceau plein de douleur après la guerre 14/18.
Lien : https://luocine.fr/?p=17707
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