Ce livre m'a été offert et je l'ai lu sans me souvenir que j'avais noté le premier tome à lire J'ai beaucoup aimé la sensibilité de l'auteur, sa façon de décrire l'écoute musicale d'autant plus que les suites de Bach sont un de mes morceaux préférés. À travers la vie des personnages, le musicien, la luthière et leurs successeurs, ce qui compte le plus c'est le mouvement, la spirale de la beauté semée qui engendre l'espoir que la musique surpasse le mal de la guerre. C'est assez japonais, me suis-je dit, avec cette grande minutie.Évidemment j'ai acheté les deux premiers tomes en poche et j'espère qu'ils me donneront le même plaisir
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Pamina est une jeune luthière brillante, digne petite-fille d'Hortense Schmidt, qui avait exercé le même métier au Japon pendant la Seconde Guerre mondiale. Embauchée dans l'atelier d'un fameux luthier parisien, Pamina se voit confier un violoncelle très précieux, un Goffriller. En le démontant pour le réparer, la jeune femme découvre, dissimulée dans un tasseau, une lettre qui la mènera sur les traces de destins brisés par la guerre.
Une ode à la musique, au violoncelle, à l'amour, à l'enseignement et un rejet virulent de la guerre, de l'endoctrinement, de la dictature, de l'oppression.
A lire en écoutant Bach, laissez-vous tenter :
https://www.youtube.com/watch?v=XqPGnyWk9zc
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Comment rester insensible à ces variations pour violoncelle seul de Bach ?
Quelle jolie balade que cette lecture, réalisée presque d'une traite, au son de ces notes si calmes et qui dégagent pourtant tant de puissance.
J'ai aimé l'histoire d'amour, j'ai aimé la résistance, j'ai aimé l'analyse de l'oeuvre musicale.
C'est vrai que le métier de luthier m'a aussi toujours intrigué. Ce travail minutieux du bois, cette capacité de faire naître des sons de ces matériaux et de les régler, les amplifier minutieusement. Et cet instrument, le violoncelle !
Reste à revenir donc sur mes pas et lire les deux premiers titres de cette trilogie musicale qui vaut clairement le détour .
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Que j'ai aimé cette lecture lu pour un challenge mais que j'avais repéré dans cette rentrée littéraire
C'est une très jolie histoire sur fond de fait historique ce que j'aime beaucoup.
Comme avec âme brisée il se dégage beaucoup de poésie , de sérénité à la lecture de ce livre est ce du au talent de l'auteur ou à la musique.
Comme souvent j'ai été un peu déroutée par les rapides changements chronologiques mais ce livre se lit facilement.
Avez-vous envie de retrouver l'histoire de cette famille japonaise grace à un violon ?
Alors sans plus attendre , lisez ce livre
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La musique, toujours au coeur des récits de M. Mizubayashi, à laquelle s'ajoute la délicatesse de son style. Malgré la dureté du sujet, l'auteur amène beaucoup de douceur dans son texte, dans ses dialogues.
Il raconte une histoire franco-japonaise transgénérationnelle qui débute pendant la seconde guerre mondiale, au Japon, avec un jeune violoncelliste de génie, Ken Mizutani et sa luthière Hortense Schmidt, la suite c'est une histoire de musique et de violoncelle mais aussi de transmission.
J'ai aimé entendre de la musique en lisant, découvrir une autre histoire du Japon en guerre, vivre les émotions que procure l'écoute du violoncelle. Un beau roman, dans la première sélection Goncourt, sur la musique qui transcende tous les conflits et toutes les époques.
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