AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,86

sur 537 notes
5
28 avis
4
31 avis
3
16 avis
2
8 avis
1
0 avis

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Ce livre m'a été offert et je l'ai lu sans me souvenir que j'avais noté le premier tome à lire J'ai beaucoup aimé la sensibilité de l'auteur, sa façon de décrire l'écoute musicale d'autant plus que les suites de Bach sont un de mes morceaux préférés. À travers la vie des personnages, le musicien, la luthière et leurs successeurs, ce qui compte le plus c'est le mouvement, la spirale de la beauté semée qui engendre l'espoir que la musique surpasse le mal de la guerre. C'est assez japonais, me suis-je dit, avec cette grande minutie.Évidemment j'ai acheté les deux premiers tomes en poche et j'espère qu'ils me donneront le même plaisir
Commenter  J’apprécie          100
Pamina est une jeune luthière brillante, digne petite-fille d'Hortense Schmidt, qui avait exercé le même métier au Japon pendant la Seconde Guerre mondiale. Embauchée dans l'atelier d'un fameux luthier parisien, Pamina se voit confier un violoncelle très précieux, un Goffriller. En le démontant pour le réparer, la jeune femme découvre, dissimulée dans un tasseau, une lettre qui la mènera sur les traces de destins brisés par la guerre.
Une ode à la musique, au violoncelle, à l'amour, à l'enseignement et un rejet virulent de la guerre, de l'endoctrinement, de la dictature, de l'oppression.
A lire en écoutant Bach, laissez-vous tenter :
https://www.youtube.com/watch?v=XqPGnyWk9zc
Commenter  J’apprécie          90
Voici donc le troisième roman de cet auteur japonais qui manie avec tant de grâce la langue française. Il est aussi le troisième roman d'une trilogie dont je n'ai lu que le premier tome « Âme brisée » après avoir beaucoup aimé sa réflexion sur la langue « Une langue venue d'ailleurs« . J'ai moins aimé ce roman car j'en connaissais tous les ressorts mais c'est pourtant un bon roman construit autour d'un instrument de musique d'exception : un violoncelle Goffriller. Un jeune virtuose japonais, Ken Mizutani, est formé à la musique occidentale à Paris avant la deuxième guerre mondiale. Hélas la guerre le rattrape et avant de partir mourir dans ce conflit qu'il ne comprend pas, il connaîtra une nuit d'amour avec une luthière française qui exerce au Japon, Hortense Schmidt. Dans les romans une nuit suffit à faire un enfant, donc Pamina, leur enfant, sera aussi luthière mais à Paris et le célèbre violoncelle arrivera dans l'atelier e celui qui avait réparé le violon brisé du premier roman, » Âme brisée »..

On retrouve ici le fanatisme du japon du régime de l'empereur Hito et un peuple prêt à se sacrifier pour toutes les guerres qu'il a entrepris de conduire au nom du nationalisme expensionniste japonais. On retrouve aussi toute la passion de cet auteur pour la musique classique en particulier les suites de Bach, du grand violoncelliste Pablo Casal, mais aussi d'un compositeur moins connu (en tout cas de moi) Elgar qui a écrit ce morceau plein de douleur après la guerre 14/18.
Lien : https://luocine.fr/?p=17707
Commenter  J’apprécie          90
j'avais été totalement séduit par "âme brisée" et recevoir en cadeau "suite inoubliable" a réveillé les sensations du premier. Las, après quelques dizaines de pages, je ne retrouvais pas l'intensité de cette première rencontre littéraire: déception et regret de toute première fois.
Je n'ai pas renoncé à le finir, et passé la première moitié du roman, peu à peu des sensations fortes sont revenues et en terminant la dernière page, l'émotion est totalement là. de magnifiques destins, des réflexions sur l'absurdité des guerres, sur l'élévation possible des humains.
Très beau roman.
Commenter  J’apprécie          80
Comment rester insensible à ces variations pour violoncelle seul de Bach ?
Quelle jolie balade que cette lecture, réalisée presque d'une traite, au son de ces notes si calmes et qui dégagent pourtant tant de puissance.
J'ai aimé l'histoire d'amour, j'ai aimé la résistance, j'ai aimé l'analyse de l'oeuvre musicale.
C'est vrai que le métier de luthier m'a aussi toujours intrigué. Ce travail minutieux du bois, cette capacité de faire naître des sons de ces matériaux et de les régler, les amplifier minutieusement. Et cet instrument, le violoncelle !
Reste à revenir donc sur mes pas et lire les deux premiers titres de cette trilogie musicale qui vaut clairement le détour .
Commenter  J’apprécie          80
Que j'ai aimé cette lecture lu pour un challenge mais que j'avais repéré dans cette rentrée littéraire
C'est une très jolie histoire sur fond de fait historique ce que j'aime beaucoup.
Comme avec âme brisée il se dégage beaucoup de poésie , de sérénité à la lecture de ce livre est ce du au talent de l'auteur ou à la musique.
Comme souvent j'ai été un peu déroutée par les rapides changements chronologiques mais ce livre se lit facilement.
Avez-vous envie de retrouver l'histoire de cette famille japonaise grace à un violon ?
Alors sans plus attendre , lisez ce livre
Commenter  J’apprécie          80
La musique, toujours au coeur des récits de M. Mizubayashi, à laquelle s'ajoute la délicatesse de son style. Malgré la dureté du sujet, l'auteur amène beaucoup de douceur dans son texte, dans ses dialogues.

Il raconte une histoire franco-japonaise transgénérationnelle qui débute pendant la seconde guerre mondiale, au Japon, avec un jeune violoncelliste de génie, Ken Mizutani et sa luthière Hortense Schmidt, la suite c'est une histoire de musique et de violoncelle mais aussi de transmission.

J'ai aimé entendre de la musique en lisant, découvrir une autre histoire du Japon en guerre, vivre les émotions que procure l'écoute du violoncelle. Un beau roman, dans la première sélection Goncourt, sur la musique qui transcende tous les conflits et toutes les époques.
Commenter  J’apprécie          70
📚Avec Suite inoubliable, Akira Mizubayashi, écrivain et universitaire japonais, clôt un triptyque autour des instruments à cordes de quatuor. Après Ame brisée et Reine de coeur , c'est au tour du violoncelle d'être le personnage principal de son récit. L'instrument, réputé pour être celui qui se rapproche le plus de la voix humaine, unit les destins amoureux de personnages a priori sans lien, si ce n'est celui de la musique, et plus précisément d'un instrument : un Goffriller conçu au XVIIIe siècle.

🖊Avec Suite inoubliable, Akira Mizubayashi tisse les destins amoureux et tragiques de personnages liés par leur amour du violoncelle, de la musique et de la langue française. En suivant les vies brisées de ces êtres passionnés, victimes de la guerre du Pacifique, l'auteur déploie tout son amour de l'humanité, unie par la musique. Les secrets révélés font dialoguer les générations et la puissance d'un grand amour passé dont l'écho fait encore vibrer le présent.

👩chronique complète :
Commenter  J’apprécie          61
Deuxième lecture du weekend, et oui, il fait moins beau donc pauses lectures plus longues.
Moi qui écoute de la musique beaucoup plus rythmée, je me suis surprise à écouter un concerto pour violoncelle de Edwerd Elgar…Il faut dire que le roman que j'ai ouvert ce matin « Suite inoubliable » du japonais Akira Mizubayashi m'a fait découvrir cet instrument que je ne connais absolument pas (mon instrument c'est plus batterie…😁) Un roman lent et doux malgré les horreurs de la seconde guerre mondiale qui sert de toile de fond. Une belle histoire de transmission entre un jeune musicien japonais talentueux et une luthière qui m'a enchantée quelques heures durant.
Dans ce roman, l'auteur nous invite à suivre les variations d'une Suite, celle de Jean-Sébastien Bach…Il était évident pour moi d'écouter cette musique magnifique pendant la lecture ainsi que ce morceau qui clôture ce beau roman « le chant des oiseaux » de Pablo Casals.
Un roman dégusté avec beaucoup d'émotion, une écriture belle et poétique qui donne la part belle aux personnages, à la musique et à la langue française car Akira Mizubayashi écrivain et universitaire japonais écrit en français….
Commenter  J’apprécie          60
Direction le Japon en lisant mon second roman de Mizubayashi, après avoir été transporté par le violon, l'auteur place cette fois le violoncelle au centre d'un récit poignant.

Encore fasciné par la capacité de l'auteur à écrire la musique, à la raconter jusqu'à vous la faire entendre. Déjà le récit en lui-même est un vrai bonheur, on lit le roman avec plaisir et Akira Mizubayashi vous transporte définitivement, d'un continent à l'autre, d'une époque à une autre avec pour fil conducteur, un violoncelle et sa musique. Un vrai petit plaisir de douceur au rythme de Bach ou Mozart
Commenter  J’apprécie          50





Lecteurs (1137) Voir plus



Quiz Voir plus

Arts et littérature ...

Quelle romancière publie "Les Hauts de Hurle-vent" en 1847 ?

Charlotte Brontë
Anne Brontë
Emily Brontë

16 questions
1090 lecteurs ont répondu
Thèmes : culture générale , littérature , art , musique , peinture , cinemaCréer un quiz sur ce livre

{* *}