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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Ce livre m'a été offert et je l'ai lu sans me souvenir que j'avais noté le premier tome à lire J'ai beaucoup aimé la sensibilité de l'auteur, sa façon de décrire l'écoute musicale d'autant plus que les suites de Bach sont un de mes morceaux préférés. À travers la vie des personnages, le musicien, la luthière et leurs successeurs, ce qui compte le plus c'est le mouvement, la spirale de la beauté semée qui engendre l'espoir que la musique surpasse le mal de la guerre. C'est assez japonais, me suis-je dit, avec cette grande minutie.Évidemment j'ai acheté les deux premiers tomes en poche et j'espère qu'ils me donneront le même plaisir
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N'y a-t-il pas plus grand contraste que de déposer un journal et quitter les nouvelles du jour, notamment celles des conflits armés du moment et d'ouvrir ce dernier roman d'Akira Mizubayashi. le fracas des armes, le sang, les larmes et en écho, le violoncelle, le travail de luthier et les suites de Bach pour violoncelle seul, ou tant d'autres oeuvres de compositeurs célèbres.

Pourtant, ce roman retourne aussi dans l'horreur de la guerre, celle du pacifique Sud où le délire impérialiste d'un pays pourtant hautement civilisé, le Japon, a engendré la mort de millions de personnes il y a plus de 80 ans.

Le fil rouge de ce roman est celui de la reconnexion, après des décennies, d'une histoire d'amour pour la musique, le violoncelle, un homme et une femme. Une lecture désabusée pourrait y voir un roman « feel good ».

Pourtant, derrière cette lecture simpliste, A. Mizubayashi, qui rend hommage à la langue française par ses talents, offre un superbe traité d'humanisme, par la musique, les instruments d'exception, la culture et ces valeurs communes, universelles, par delà les langues, cultures et religions. Il y convie l'intelligence émotionnelle, la tolérance, l'indépendance d'esprit, surtout envers les pouvoirs autoritaires.

Il invite également à écouter ces nombreuses oeuvres musicales dont il parle si bien.

Bref, quelques heures de bonheur littéraire et musical, le livre dans les mains et la musique dans les oreilles.
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Tendre et émouvant, une ode à la musique et au violoncelle, mais surtout une dénonciation vibrante et poignante du totalitarisme. Seule la paix offre à l'amour et à la beauté un territoire infini. La guerre détruit ! Un très beau livre qui fait du bien ! Et qui donne envie de musique, de tendresse et d'intelligence !
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Le musicien et son ombre

Ils sont unis par un lien indéfectible, indestructible. Ken Mizutani et son violoncelle ne forment qu'un. Mobilisé par l'armée impériale d'un pays en plein conflit mondial, le jeune virtuose doit pourtant se séparer de son Goffriller, une pièce rare du 18ème siècle qu'il confie à Hortense Schmidt, une luthière talentueuse, après une dernière interprétation pour le moins émouvante..
Bien des années plus tard, Pamina, la petite fille d'Hortense, se voit confier le précieux violoncelle afin de le réparer.
En le démontant, elle découvre une lettre d'amour qui la mènera sur les traces de destins que la guerre a fait voler en éclats..

Une partition fine et délicate dans laquelle passé et présent s'entrelacent dans l'écho de notes intemporelles.
Les émotions et les sentiments traversent le temps et résistent à l'Absence , sublimés par la musique qui unit, qui console.
La musique qui transcende , plus forte que la folie meurtrière des hommes.
Ce roman, qui flatte la sensibilité des mélomanes, souffre aussi de la présence de boucles redondantes qui peuvent parfois mettre à mal la patience de certains lecteurs.
La lecture n'en reste pas moins plaisante et chargée en émotions.






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Pamina est une jeune luthière brillante, digne petite-fille d'Hortense Schmidt, qui avait exercé le même métier au Japon pendant la Seconde Guerre mondiale. Embauchée dans l'atelier d'un fameux luthier parisien, Pamina se voit confier un violoncelle très précieux, un Goffriller. En le démontant pour le réparer, la jeune femme découvre, dissimulée dans un tasseau, une lettre qui la mènera sur les traces de destins brisés par la guerre.
Une ode à la musique, au violoncelle, à l'amour, à l'enseignement et un rejet virulent de la guerre, de l'endoctrinement, de la dictature, de l'oppression.
A lire en écoutant Bach, laissez-vous tenter :
https://www.youtube.com/watch?v=XqPGnyWk9zc
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Tokyo 1945.
Hortense Schmidt et Ken Mizutani vont passer leurs dernière heures ensemble avant le départ de ce dernier pour une guerre dont il ne reviendra pas.
Elle est luthière, lui un jeune prodige à qui on a confié un Matteo Goffriller, violoncelle inestimable.
Mais ce départ va signifier pour lui séparation avec cet instrument unique et fin de la musique.

Paris 2016.
Qu'est ce qui peut bien unir Jacques Maillard-Rei Mizusawa vieux luthier chevronné et Pamina Schmidt (prénom mozartien) jeune luthière talentueuse?
La musique, l'amour de l'objet et une blessure traumatique engendrée par une guerre fanatique qui a coûté la vie à plus de 20 millions de personnes en Asie.

Bien que n'étant pas un roman choral, le lecteur va découvrir petit à petit un lien entre ces 2 époques, ces 4 personnes.
Le trait d'union en sera un célèbre violoncelle de 1712.
Le fil rouge en sera la musique, le concerto pour violoncelle d'Edward Elgar.

Alors laissez vous porter par la mélodie du texte, la passion et la tristesse des personnages…. la magie va opérer!
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📚Avec Suite inoubliable, Akira Mizubayashi, écrivain et universitaire japonais, clôt un triptyque autour des instruments à cordes de quatuor. Après Ame brisée et Reine de coeur , c'est au tour du violoncelle d'être le personnage principal de son récit. L'instrument, réputé pour être celui qui se rapproche le plus de la voix humaine, unit les destins amoureux de personnages a priori sans lien, si ce n'est celui de la musique, et plus précisément d'un instrument : un Goffriller conçu au XVIIIe siècle.

🖊Avec Suite inoubliable, Akira Mizubayashi tisse les destins amoureux et tragiques de personnages liés par leur amour du violoncelle, de la musique et de la langue française. En suivant les vies brisées de ces êtres passionnés, victimes de la guerre du Pacifique, l'auteur déploie tout son amour de l'humanité, unie par la musique. Les secrets révélés font dialoguer les générations et la puissance d'un grand amour passé dont l'écho fait encore vibrer le présent.

👩chronique complète :
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L'auteur développe ici le thème qui l'obsède : la violence de l'humanité, la guerre, à laquelle s'opposent les artistes avec leurs pauvres armes. En l'occurrence la musique.
Ken est un jeune violoncelliste japonais de grand talent. Il a une relation amicale puis amoureuse avec Hortense une luthière d'origine française. La guerre éclate, Ken est mobilisé. Avant de disparaître au combat il aura eu le temps de confier à Hortense son violoncelle, un Gofriller de grande valeur dans lequel il aura dissimulé un message.
Ce message sera découvert par Hortense qui de son côté se livrera à faire une copie conforme de ce violoncelle dans laquelle elle cachera elle-même un autre message.
Et les violoncelles vivront leurs vies, jusqu'à ce que le hasard (pas vraiment...), bien plus tard, les réunisse. Et les messages seront mis au jour.
Sur cette trame, c'est un message profondément humaniste qui nous est délivré, une ode à la culture, à l'universel, à ce qui nous unit par delà nos différences.
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Direction le Japon en lisant mon second roman de Mizubayashi, après avoir été transporté par le violon, l'auteur place cette fois le violoncelle au centre d'un récit poignant.

Encore fasciné par la capacité de l'auteur à écrire la musique, à la raconter jusqu'à vous la faire entendre. Déjà le récit en lui-même est un vrai bonheur, on lit le roman avec plaisir et Akira Mizubayashi vous transporte définitivement, d'un continent à l'autre, d'une époque à une autre avec pour fil conducteur, un violoncelle et sa musique. Un vrai petit plaisir de douceur au rythme de Bach ou Mozart
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Et de trois sur les instruments de musique, des liens avec les deux premiers, mais on peut les lire séparément. Ce dernier m'a trop rappelé « 555 » d'Hélène Gestern et ça s'est mélangé dans ma tête. Les personnages se présentent comme au théâtre, on imagine trop vite les liens qui vont se tisser. Seul le mystère autour des instruments reste vif. La place de la guerre au Japon est prépondérante et intéressante. J'aime me rappeler le contexte et imaginer les fantômes que les objets incarnent. Je ne suis pas mélomane et j'ai accepté de bon coeur les explications musicales, les effets sur chacun, c'est bien écrit. Je sens la même veine et je suis un peu moins enthousiaste qu'au premier roman « Ame brisée ».
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