Le Bourgeois Gentilhomme

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Assez difficile à comprendre si on ne s'y plonge pas entièrement...

Je pense que je fais partie des personnes qui ont été obligé de lire ce livre pour l'école et donc forcément pas aimé (car je n'aime pas qu'on m'impose des lectures).
Mais en juin dernier j'ai dû lire Antigone de Jean Anouilh, et c'était moins pire que je me l'imaginais. Alors pourquoi cette fois cela n'a pas fait la même chose ? Pas un sujet qui m'intéresse sûrement. Ou que cette fois je passe des heures à étudier des scènes alors qu'Antigone j'étais dans mon coin en attendant ma classe virtuelle
Je pense aussi que le voir au théâtre au lieu de lire aurait aidé puisque j'aurais sûrement ris.

Y a-t-il encore des classes sociales ? Ressembler à un aristocrate n'est plus la préoccupation de notre époque. On admire plutôt le débrouillard qui contourne les règles.

Une bonne pièce de théâtre qui se lit facilement.

Redécouverte d'un grand classique de la littérature et du genre de comédie-ballet, au temps de Molière, Lully, de Louis XIV...
Un retour à l'époque du roi Soleil et de toutes ses extravagances, de la noblesse avec toutes ses grandes manières ridicules et de la montée de la bourgeoisie enrichissante. de quoi redécouvrir la langue de Molière en toute simplicité et avec divertissante dans cette comédie ballet loufoque avec une fin rigolote.
Si je ne mets que trois étoiles, c'est que je ne suis pas fan de ce style d'écriture ni du genre. Je sais reconnaître la beauté de cette oeuvre mais c'est plus par culture personnelle que je l'ai lu que par plaisir.

Il est encore une fois surprenant de constater à quel point des oeuvres classiques vieilles de plusieurs siècles peuvent paraître tout à fait actuelles. Lisez ou relisez "Le Bourgois gentilhomme", et vous constaterez, comme moi, que vous êtes entourés de M. Jourdain. Si, si, vous verrez… Une personne qui veut paraître d'un niveau supérieur au sien, qui veut faire croire qu'elle est cultivée alors qu'elle ne l'est pas, qui veut vous persuader qu'elle est « riche » alors que dans son assiette, vous ne trouverez que des aliments étiquetés « Eco » ; quelqu'un qui veut vous impressionner en vous racontant ses pseudo- exploits… Vous cernez mieux le personnage ?

Molière l'a décrit et l'a mis en scène bien avant que nous en rencontrions dans nos vies du XXIème siècle ! Certains hommes (ou femmes) sont -ils vantards par nature ?
A moins que ce ne soit la jalousie qui transforme l'être humain au fil des années ?

En tout cas, Molière a le don de faire descendre son personnage prétentieux du piédestal sur lequel celui- ci se positionne, pour mettre en avant la bêtise de ce genre de personne.
Il démontre avec efficacité le côté imbécile des personnes obsédées par leur apparence, jusqu'à parfois déclencher la pitié chez le lecteur (ou spectateur) pour ce M. Jourdain qui finalement est bien pathétique sous ses apparats !

Et on sourit, imaginant nos connaissances prétentieuses sous ce costume ridicule, ânonnant « Tout ce qui est prose n'est point vers ; tout ce qui n'est point vers n'est point prose. » Jubilatoire !

Critique du "Bourgeois gentilhomme" rédigée par Grégoire Dessaignes

Cette oeuvre parue le 14 octobre 1670 a été écrite par Jean-Baptiste Poquelin, dit Molière.
Voici un court résumé de l'histoire : Monsieur Jourdain riche commerçant, est fasciné par le monde de l'aristocratie, dont il souhaite faire partie. Il a engagé pour cela divers professeurs, afin d'acquérir les savoirs que maîtrisent les nobles et de séduire ainsi la marquise Dorimène, dont il est amoureux. Il refuse par ailleurs que sa fille épouse Cléonte, qui n'est pas noble.
J'ai bien aimé cette oeuvre car le personnage de Mr Jourdain dont tout le monde se moque à cause de sa naïveté est marrant. Voir Mr Jourdain prêt à écouter n'importe qui pour ressembler à un gentilhomme est vraiment drôle.
Le seul problème est la vieillesse de la langue qui m'a obligé à regarder plusieurs fois par page la signification de certains mots. Malgré cela ce livre est entraînant et se lit avec facilité.
Voici un passage qui pour moi résume bien la situation de Mr Jourdain, lors de cet extrait le maître à musique parle avec le maître à danser de Mr Jourdain : « Il est vrai. Nous avons trouvé ici un homme comme il le faut à tout deux. Ce nous est une douce rente que ce Monsieur Jourdain, avec les visions de noblesses et de galanterie qu'il est allé se mettre en tête. » On voit donc clairement dans cette extrait les deux maîtres qui se moque de Monsieur Jourdain et qui l'escroque.
Pour moi le bourgeois gentilhomme est un classique qui vaut la peine d'être lu et vu. La pièce de théâtre est effectivement tout aussi amusante et même bien plus approprié que le livre pour certains passage. Comme par exemple pour la cérémonie turc qui est difficile à comprendre car c'est un ballet, heureusement pour vu elle est sur YouTube. Cette pièce qui mélange comédie et ballet artistique dénonce la société du 17ème siècle, société superficielle qui repose essentiellement sur le paraître.

Grégoire Dessaignes

Nous sommes, d'emblée, devant un titre paradoxal et on se pose la question : comment un bourgeois peut-il se débarrasser de sa roture initiale pour devenir un gentilhomme comme il faut? Molière y répond à sa manière. Ainsi, M. Jourdain dont il est question s'y prend mal, et choisit la mauvaise voie. Par conséquent, tout le monde en profite et il devient une risée pour eux.

On sait qu'au temps de Molière, il y avait des roturiers qui voulaient être anoblis à tout prix car cela leur rapportait tant de privilèges. Molière saisit cette opportunité pour présenter son personnage, l'un des plus comiques du répertoire moliéresque. Autre élément que Molière a employé, c'est le rapprochement franco-turc ainsi que cette fascination envers l'Orient et ce qu'on appelle les turqueries.

Le Bourgeois Gentilhomme, comme j'avais avancé est l'un des personnages les plus comiques de Molière, par sa naïveté et son ignorance excessives et cela apparait dans sa relation avec les sciences, la mode et même l'amour. La pièce comporte une suite de scènes hilarantes, de scènes inoubliables ; surtout celles des maîtres qui viennent chez M. Jourdain pour lui apprendre l'art d'être à l'instar des gens comme il faut. On apprécie aussi ce dialogue entre le maître à danser et le maître de musique où il est question de deux visions de l'art.

Un des classiques que je préfère et sans nulle doute la pièce de théâtre qui m'a le plus fait rire.