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3,7

sur 3115 notes
Ah, Mr Jourdain, qui cause autant de quiproquos que possibles à en perdre même ses comparses. C'est une comédie rien à redire, certes cela peut déstabilisé au premier abord, s'exprimer tout le temps en prise mais on s'y fait avec le temps.

Il n'y a pas d'attachements spécial à un personnage en particulier car on les découvre tous de façon générale. Sauf, les maîtres és musique, danse ou encore philosophie.

Ce fut une lecture en soit agréable même si je n'ai pas voyager comme j'aime le faire lorsque je lis un livre, et cela reste n texte de théâtre point évident à lire en livre et dur de s'imaginer la pièce jouer je trouve. Cependant, cela est un Moliére et il devrait être inscrit dans les manuels scolaires qu'il faut lire du Moliére au moins une fois dans sa vie.
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Qui n'a pas étudié cette pièce de théâtre à la limite du bouffon mais superbe tant tout le mouvement le verbe la psychologie des personnages qui en disent tellement de l'homme. Molière est une évidence de subtilité et d'intelligence. Pour moi on n'a pas fait mieux depuis et d'une telle intemporalité et universalité
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Lecture de collège qui ne m'a pas trop intéressée. Peut-être à relire un jour.
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Joué pour la première fois en 1670, le Bourgeois gentilhomme est une comédie dans la plus pure tradition moliéresque. le bon sens des épouses, des amants et des domestiques a ici maille à partir avec la fatuité d'un père, l'hypocrisie d'un noble et la bassesse de tous ceux qui aiment l'argent, vice commun à tant de classes sociales et d'époques. Monsieur Jourdain, bourgeois de son état, décide de prendre des cours de danse, de musique, d'escrime et de philosophie, sciences qu'il estime indispensable de maîtriser pour égaler les aristocrates auxquels il voue une admiration sans borne. Cet argument est le prétexte d'une satire sociale haute en couleurs, d'une aussi brûlante et intemporelle actualité que Tartuffe.

Les personnages figurent des types moliéresques bien connus. On retrouve Cléonte et Lucile, le couple amoureux, et leurs serviteurs respectifs, Covielle le valet rusé et Nicole au bon sens tout paysan. À l'opposé se dressent le comte Dorante, manipulateur dénué de scrupules, et Dorimène, fade marquise au coeur léger. le Maître de musique et le Maître d'armes sont heureux de profiter de l'argent de leur piètre élève, tandis que le Maître de danse regrette quelque peu le manque d'intelligence de celui qui le paie. Au centre du Bourgeois gentilhomme se tient Monsieur Jourdain, persuadé de la supériorité de la noblesse sur le reste du monde, désireux d'égaler des hommes dont il ne perçoit pas la fausseté en dépit des remontrances de sa femme.

Traditionnelle à bien des égards, Madame Jourdain est cependant une épouse désolée, dont la situation non dénuée de tragique n'est pas sans ambivalence. Cléonte, d'abord naïf et honnête, n'hésite pas à mentir pour obtenir la main de Lucile. Monsieur Jourdain lui-même se montre tour à tour aimable et cruel selon l'interlocuteur auquel il s'adresse. le double visage de ces personnages fait toute la finesse de la pièce de Molière. le Bourgeois gentilhomme dénonce aussi bien la noblesse que la bourgeoisie : il montre que si leur habit les sépare, leurs défauts rassemblent les hommes sous la bannière commune de l'absurdité. Seul triomphe, encore une fois, le bon sens des âmes que leurs blessures ou leur indifférence protège de l'aveuglement des cupides et des sots. Monsieur Jourdain n'en reste pas moins un enfant du Grand Siècle, et Molière pose à travers lui une question plus profonde encore. L'hypocrisie des nobles et l'amour de l'argent des professeurs n'est-elle pas après tout le reflet d'une réalité ? Cet homme qui veut se faire passer pour un autre, est-il la victime d'un système malheureux ou le résultat d'une société pervertie ?

J'ai adoré la représentation de la pièce au théâtre du Ranelagh, pleine de verve et de musique. L'interprétation des acteurs rend très bien la fragilité du rire moliéresque, qui peut d'un instant à l'autre verser aux larmes lorsqu'on le transpose dans la réalité. L'émotion de certaines scènes n'était pas sans rappeler le Misanthrope, qui reste pour moi l'une des pièces les plus sérieuses de Molière.

Pauline Deysson - La Bibliothèque
Lien : http://www.paulinedeysson.co..
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Je suis partagée entre la peine et le rire, en pensant à ce cher M. Jourdain.
La peine, parce que c'est toujours triste, un personnage aussi ignorant, stupide, égocentrique et dont tout le monde extorque ce qu'il veut.
Le rire... parce que c'est quand même marrant, d'imaginer quelqu'un d'aussi con se faire ridiculiser comme ça.

Le Bourgeois gentilhomme, c'est une vraie comédie. Ce n'est pas aussi profond que le Misanthrope, ça ne dénonce pas l'hypocrisie comme le Tartuffe, mais c'est drôle. Je pense que c'est une pièce qui est faite pour être vue, toutefois c'était quand même agréable à lire.

Le petit + : la scène du "Grand Turc", qui est quand même particulièrement ridicule!

Le petit - : au final, tout le monde a eu ce qu'il voulait sans que Jourdain ait compris qu'il s'est fait berner. C'est dommage qu'il n'ait pas l'occasion d'apprendre, ou de progresser un peu...

En bref, une pièce amusante, à regarder ou à lire pour se distraire.
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Il me semble l'avoir déjà dit ici, je n'aime pas relire… particulièrement un livre que j'ai aimé ; peur de ne pas retrouver la magie de la première lecture, peut-être … Il m'arrive néanmoins de faire exception à la règle.
Bien m'en a pris : « le bourgeois gentilhomme », une lecture imposée au collège qui ne m'avait pas laissé un souvenir impérissable si ce n'est celui du ridicule ; et je passe les couvertures hideuses de l'époque des classiques Larousse et autres éditions…

Quelques années plus tard, voilà mon aînée au collège, et me revoilà confronté au « problème ». Certes les couvertures des classiques ont évolué vers le moins repoussant, mais bon… Reste le texte : une révélation et relecture, à l'âge adulte. Un régal qui me fera enchaîner sur « le malade imaginaire », « le Tartuffe » (mon préféré), « Dom Juan », « L'avare »…
Je n'ai pas encore relu « Les fourberies de Scapin », dont le souvenir m'est tellement pénible que la relecture ne m'est toujours pas possible.

Comment ai-je fait à l'époque pour passer à côté de répliques telles que :
« Il y a plus de quarante ans que je dis de la prose sans que j'en susse rien. »
« Ah! La belle chose que de savoir quelque chose ! »
Il y a un temps pour tout, en général… et pour Molière en particulier. Une lecture que je ne conseillerais pas à l'adolescence. Mais ceci n'engage que moi et correspond à ma propre expérience.

Nota : l'oeuvre est tellement connue, que je n'aurai pas l'outrecuidance de la présenter ici, alors que d'autres l'ont si admirablement fait.
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Le Bourgeois Gentilhomme, pour moi, c'est Jean le Poulin dans "Au Théâtre ce Soir"... de l'outrance, du comique, du burlesque (on a d'ailleurs le mot "bourle" dans le texte de la pièce, issu de l'italien burla), du quiproquo permanent. de la prose que l'on fait sans le savoir au Grand Mamamouchi, tout le monde connaît un peu du Bourgeois Gentilhomme.

On doit rendre à Molière ce qui n'appartient pas à César, on ne s'ennuie pas. On ne se pose pas. On avance à toute vitesse. Tous les personnages vont dans la même direction, qu'il s'agisse de Monsieur Jourdain, de sa femme, sa fille, Cléonte le prétendant, Lucile la servante, Dorante l'ami qui vient emprunter de l'argent à durée indéterminée, le maître de danse, de musique, d'escrime ou de philosophie... Tous concourent à susciter le rire à outrance.

C'est un peu ce qui m'a dérangé. Cette surenchère. Je peux admettre qu'un comédien adore jouer Molière. Et ici, il cumule comédie, danse, chant dans une énorme satire de la bourgeoisie parvenue. Tout le monde aime à se moquer de Monsieur Jourdain. C'est même trop facile... il est demandeur de se faire mettre en boîte.

Et quand Cléonte, dans un accès de sincérité, avoue qu'il ne peut se considérer comme un gentilhomme, voilà Jourdain qui lui refuse la main de sa fille. le valet de Cléonte a l'idée qu'il faut en déguisant son maître en fils du Grand Turc... Jourdain dans sa mégalomanie n'aura fatalement pas envie de refuser un tel gendre.

La morale est sauve, pourra-t-on dire. Mais quelle morale? Je n'ai pas l'impression que Molière fait oeuvre de morale. Il délivre une farce. Plus c'est gros, plus ça passe.
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Je l'adore !!! Comme beaucoup d'autres pièces de Molière elle reste actuelle sous de nombreux aspects.
Quand bien même ce ne serait pas le cas elle vaudrait la peine d'être lue tant ce bourgeois qui veut s'élever est ridicule et veules ceux qui en profitent. Vraiment drôle à lire et super à aller voir
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Une pièce qui a pas pris une ride. L'humour est toujours aussi efficace. Et puis les bourgeois gentilhommes fourmillent dans notre société.
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Pièce très drôle qui met de la finesse dans les situations ridicules. M. Jourdain est un riche imbécile crédule qui se fait berner par des flatteurs. Il en existe sûrement encore aujourd'hui.
Molière traite bien le sujet et ajoute une morale à la fin.
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