AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,86

sur 70 notes
5
6 avis
4
15 avis
3
4 avis
2
0 avis
1
0 avis

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Chronique de Serial Lecteur : les recommandations de Jean Luc pour Collectif Polar
Ce titre est le deuxième roman de Christophe Molmy. Je n'avais pas lu son premier roman « Les loups blessés de Christophe Molmy » mais la quatrième de couverture de ce nouveau titre, m'a plutôt intrigué comme il est question d'un sérial killer !
Il est tout à fait possible de commencer par cette enquête, ce n'est pas gênant pour suivre le déroulé de l'intrigue mais en revanche on retrouve des personnages du premier roman, c'est donc un peu dommage, si l'on veut cerner la psychologie de tous les protagonistes.
Sinon, ce thriller est plutôt bien construit et j'aime cette écriture efficace, parfois technique avec des scènes d'action très précises. On sent qu'il y a une part de vécu, l'auteur n'hésite pas à employer les termes spécifiques du milieu de la police, il y a d'ailleurs toujours un renvoi qui explique de quoi il s'agit ; par moment ça peut paraitre compliqué mais cela ne rend que plus crédibles les deux enquêtes.
Sans spoiler l'histoire, il est aussi question des manouches, l'auteur décrit ce milieu et utilise également le parler « manouche » lors des dialogues, là encore une fois c'est superbement bien fait. Il est aussi, à l'instar de nombreux polars, question de concurrence entre les services de police et la PJ, qui occupe la première place; comme je l'ai dit, ça sent le vécu !

Concernant l'histoire, il y a du rythme et on ne s'ennuie pas, les chapitres sont courts et il y a une alternance de deux enquêtes qui vont converger à la dernière partie du roman. J'ai découvert l'identité du sérial killer juste avant le dévoilement de son identité par l'auteur, ce qui pour moi est plutôt bon signe, puisque le suspense reste intact.
Il y a une chose qui m'a gênée. le modus Operandi du serial killer est très vaguement évoqué et dès lors, il devient difficile de comprendre comment il agit pour maquiller les meurtres en suicide. le parti pris de l'auteur n'est pas de décrire la mise à mort des victimes mais uniquement de faire constater par le lecteur la mort des victimes, mais toujours sans rentrer dans le détail.
C'est assez surprenant parce que d'un côté, les enquêtes, les filatures sont très bien décortiquées, mais autant il manque cet aspect.

Pour terminer, cela reste un très bon thriller. Pour reprendre une maxime très connue « une fois commencé, il est très difficile le lâcher ce polar » !


Lien : https://collectifpolar.blog/..
Commenter  J’apprécie          110
Un coup de coeur, impossible de poser le bouquin, une plongée dans la PJ et les commissariats de quartier.
L'écriture est fluide, la réalité saisissante.
On transpire, on plaque, on boit des cafés, et plus surprenant encore on est envoyé dans la peau d'un gitan en détention... C'est bluffant et génial...
A lire
Commenter  J’apprécie          10
Bonjour les babeliophiles aujourd'hui petit retour sur ma lecture "quelque part entre le bien et le mal " de Christophe Molmy. Entre braquages de gitans et tueur en série,deux enquêtes qui vont se rejoindre. L'auteur gère le suspense de son intrigue qui a mon sens est très bien mené de main de maître. "Quelque part entre le bien et le mal "possède son lot de rebondissement et nous avons envie de découvrir l'identité de ce meurtrier.Bon même si le dernier tiers du livre est un peu gros mais plausible,les personnages demeurent crédibles et au final j'ai totalement adhère à cette enquête très bien amenée.Mais comme je dis toujours ceci n'est que mon avis personnel.
Commenter  J’apprécie          50
Polar intriguant mais pas simple à lire surtout au début.
Langage policier et manouche alternent et que c'est difficile à comprendre ...heureusement qu'il y a des notes !
L'intrigue est bien menée, les hypothèses que l'on peut avoir se vérifient au cours des chapitres.
On voit bien ici que l'auteur fait partie de la "maison", à la façon dont est écrite l'histoire mais ce n'est pas un coup de coeur pour ma part.
Commenter  J’apprécie          10
Insta: https://www.instagram.com/druspike/
Facebook: https://www.facebook.com/Les-lectures-de-druspike-1848209112084092

Ce livre est arrivé dans ma PAL il y a un an suite à une opération « lisons en vacances » organisée par le CE de mon homme. J'avoue que j'avais pris celui là plus par dépit de ne rien trouver d'autre dans le catalogue … Je n'avais jamais entendu parler de l'auteur, je ne savais vraiment pas où je mettais les pieds !

De quoi ça parle ? «Coline a toujours rêvé d'intégrer la PJ. Mais elle n'a ni l'allure ni l'audace qu'on prête aux grands flics parisiens. Et puis… c'est une femme. Elle végète dans son commissariat de banlieue, jusqu'au jour où le suicide d'une jeune femme la met sur la piste d'un tueur en série.
De son côté, Philippe, vieux routier du 36 quai des Orfèvres, se débat avec une prise d'otage et des braqueurs manouches qu'il rêve de saisir en flagrant délit.
Se peut-il que ces affaires soient liées ? Et jusqu'où chacun ira-t-il pour sauver sa peau. Ou risquer la sienne ?
Dans les rues de Paris se croisent flics, avocats, voyous et victimes. Au milieu de tout ce monde, le chien noir veille. Celui qui patiente, tapis en chacun de nous. le maître de nos pulsions. Et qui n'attend qu'un bruit infime, un geste, pour se réveiller et nous emporter dans sa furie. »

Je peux vous dire que c'était loin d'être gagné pour ce roman, il passait juste dérrière l'apothicaire et j'étais dans l'état d'esprit compliqué quand on sort d'une lecture grandiose à savoir : qu'est ce qui va pouvoir passer dérrière ça ?

C'est le genre de moment que je déteste parce que souvent ça m'amène à une panne de plusieurs semaines ! Et bien contre toute attente, ce polar a su tenir le job et en plus il aura été une excellente surprise !

Comme d'hab je n'avais pas lu la quatrième de couv donc je ne savais pas dans quoi je me lançais. J'ai très vite compris qu'on était dans le genre polar réaliste qui sent le vécu et généralement c'est un style que j'aime beaucoup. Cette fois encore ça a très bien fonctionné avec moi, je me suis laissé emporter par la plume ultra réaliste.

Je me suis rendue compte assez vite qu'on était plus ou moins dans un tome 2, mais alors pour le coup on peut le lire sans avoir lu le 1 sans soucis ! Il y a 2/3 références au tome précédent qui forcément nous échappe mais rien qui nous frustre ou qui empêche de bien suivre l'histoire et les personnages ! Bravo à l'auteur pour ça parce que c'est hyper agréable.

J'ai beaucoup aimé les personnages de Coline et le groupe de la PJ ! Coline a une force et une détermination très inintéressante.

J'ai adoré suivre l'enquête de Coline tout comme celle en parallèle de l'équipe de Philippe. J'ai trouvé assez vite qui était l'assassin, mais ça ne m'a pas dérangé, ce roman ne repose pas sur une énorme révélation donc j'étais plus tôt contente d'avoir réussi à bien voir les choses.

Ce roman se lit hyper vite, 380 pages qu'on peut sans problème lire d'une traite, moi j'ai dû couper ma lecture mais bon je l'aurais quand même lu assez vite (2 jours).

Un polar peut être un peu classique mais qui fonctionne très bien, une écriture vraiment sympa et des personnages attachants je vous le recommande !


Note 8,5/10
Commenter  J’apprécie          40
Pas mal du tout ce polar français. Totalement dans la veine "Engrenages" pour ceux qui regardent la série. Langages, codes, rythme soutenu, une intrigue très "terrain" avec la description des dispositifs policier. Une lecture très agréable qu'on ne laisse pas trainer !
Commenter  J’apprécie          20
Un bon polar, bien rythmé, une intrigue bien montée, des personnages professionnels jusqu'au bout du langage.. Un petit peu de généralisations contre les manouches, mais ça n'en sonne queplus réel.
Merci Jean François et l'absence de son libraire.
Commenter  J’apprécie          50
Nous retrouvons dans ce roman le Commissaire Renan Pessac, qui a quitté la PJ à la suite d'une affaire douloureuse, qui s'est soldée par la mort de son indicatrice Tania (cf « Les loups blessés »). Il est maintenant le patron d'un commissariat de quartier à Levallois, et reprend peu à peu ses marques avec la vie.
Il y a là Coline, une jeune gardienne de la paix qui brûle de faire ses preuves, et d'intégrer la prestigieuse Police Judiciaire. Appelée pour faire les premières constatations sur les lieux d'un suicide présumé, certains détails attirent son attention. La scène du crime et le profil de la « suicidée » sont étrangement similaires à d'autres suicides qu'elle a eu à constater. Même type de jeunes femmes, minces et blondes, mortes par pendaison, habillées d'une fine robe blanche, et les cheveux tressés de la même façon. Coline y voit là les indices de meurtres maquillés en suicides, l'oeuvre d'un tueur en série. Elle s'en ouvre à son patron, le Commissaire Pessac. Quelque peu réticent au départ, Pessac, devant la ténacité de la jeune femme, et les indices concordants qu'elle lui soumet, l'autorise à creuser un peu plus cette affaire.
Appuyée par Pessac, Coline trouvera de l'aide auprès de Sophie, analyste criminelle au SALVAC, pour le fastidieux travail de recherches nécessaires pour étayer son dossier.

Parallèlement à cela, nous découvrons le quotidien de Philippe Lelouedec, ancien adjoint de Pessac à la P.J, entre une prise d'otage, et une enquête visant à prendre en flag une bande de manouches, spécialistes du braquage de guichets automatiques de banque.
Et pendant ce temps, dans l'ombre, le meurtrier tient en laisse son chien noir, dans l'attente de sa prochaine victime.

Christophe Molmy, chef de la BRI, est tout à fait à son aise pour nous décrire un milieu qu'il connaît bien. le roman est très réaliste, sans sombrer dans la surenchère de violence ou de sang. Les procédures d'enquête sont très bien décrites, ainsi que le travail bien souvent ingrat et répétitif de recueil et de recoupement des informations, qui constitue le socle de toute enquête.

Au travers des querelles de territoire qui peuvent exister entre les différents services de police, Coline, simple fliquette d'un commissariat de quartier, éprouve la crainte d'être dessaisie de son enquête, au profit de la grosse machine que représente la PJ.

Tous les personnages, aussi bien les « bons » que les « méchants », sont très fouillés et traités avec beaucoup de soin et d'humanité. Certains d'entre eux nous sont diablement attachants.
La narration, très rythmée, alterne les points de vue des différents protagonistes, policiers, braqueurs et manouches. L'auteur nous fait partager les états d'âme du tueur, qui n'en peut plus de maîtriser son chien noir… L'écriture est fluide et précise, émaillée de nombre de termes du jargon policier, et ponctuée d'expressions en langue manouche, qui apportent à cette histoire un supplément d'authenticité.
C'est aussi un constat sur le machisme et la misogynie qui existent encore dans certains milieux essentiellement masculins, la difficulté pour une femme de s'y faire une place et d'être reconnue à sa juste valeur.

L'ensemble donne un roman tout à fait percutant, au suspense constant, qu'on a du mal à lâcher avant d'en avoir tourné la dernière page.
Une très belle découverte que ce roman. Je recommande!

Éditions La Martinière, 2008
Lien : https://thebigblowdown.wordp..
Commenter  J’apprécie          00
Mon avis :
J'aurais pu titrer cette chronique : « Un polar AOC »…
En effet, quand l'auteur est un ponte de la maison Poulaga, ou du moins de l'une de ses succursales, on a la garantie que tous les ingrédients viennent du terroir. Ça sent le vécu jusque sous les aisselles des personnages ! Si Christophe Molmy ne les a pas croisés dans la réalité, toute ressemblance avec une personne existante ou ayant existé n'est sans doute pas complètement le fait du hasard ou de l'imagination du gars qui tient la plume.
Certes, Molmy n'est pas le premier enfant du sérail à appliquer sa connaissance du milieu et son expérience professionnelle à l'écriture d'un roman. Tous les dévoreurs de polars en ont certainement croisé d'autres, les exemples ne manquent pas : Arnaud Bassecourt, Olivier Norek, Hervé Jourdain (qui écrit en prose, bien sûr), Danielle Thiery, Christophe Guillaumot ou Laurent Bruno, par exemple. Ou encore Hugues Pagan et Jean-Marc Souvira, déjà chroniqués dans ces pages. Et j'en oublie sûrement… Tous ces auteurs ont un point commun : ils savent de quoi ils parlent et leurs romans ont un air d'hyperréalisme qui les distinguent immédiatement des polars purement d'imagination. Même de ceux qui collent le plus à la réalité. Leurs mots ne sonnent pas de la même façon. Peut-être leur plume est-elle du même métal que leur flingue ?
Si tous ont encore la boue du terrain collée aux semelles, chacun l'exprime à sa manière, avec sa propre sensibilité, et aucun ne ressemble à l'autre.
Christophe Molmy, parmi ceux que j'ai lus, est sans doute celui dont l'écriture serre au plus près les rapports entre les différents protagonistes, à travers des portraits très réalistes de ses personnages et de leurs rapports au sein d'un même groupe ou en interaction avec « l'extérieur ». Que ce soit au bureau pendant une réunion interservice, ou sur le terrain lors d'une planque, le lecteur a l'impression d'être assis aux côtés de ces flics, témoin direct de l'action. Ajoutez à cela une histoire solide, bien ancrée dans le présent, sans artifice ni recherche de suspense à tout prix, servi par une écriture vigoureuse qui puise son vocabulaire dans la rue et l'argot du métier, et vous obtenez un roman policier remarquablement juste, dont le ton n'est pas sans évoquer celui de la série télé « Engrenage ».
Une belle réussite, donc, pour ce polar aux cinq sélections littéraires.
Commenter  J’apprécie          10
Ce récit, écrit par le chef de la BRI (Brigade de Recherche et d'Intervention, chargée de la lutte contre le grand banditisme et l'anti-terrorisme), accorde une crédibilité certaine à la réalité des situations et des caractères des personnages décrits.

J'ai retrouvé dans ce livre l'atmosphère découverte dans le premier roman de Christophe Molmy "Les loups blessés" que j'avais beaucoup apprécié. Loin des cavales sanguinolentes et époustouflantes que l'on peut rencontrer dans certains romans policiers, l'auteur nous offre plutôt une approche psychologique des protagonistes et nous fait découvrir l'univers de travail des policiers de la PJ, ainsi que l'état d'esprit et les motivations de ceux qu'ils poursuivent.

Il nous montre le revers de ce que nous pouvons éventuellement connaitre par la presse et les médias, en nous présentant des officiers de police empreints de sensibilité, hommes et femmes avant tout, devant gérer un quotidien rendu difficile de part les situations à affronter.

"Et elle prit conscience que, malgré tous ses efforts, elle n'en ferait jamais assez".

Christophe Molmy nous offre encore une fois, avec beaucoup d'humanité le récit de ceux et celles qui se démènent, parfois avec des moyens limités, afin de faire cesser les malversations et les crimes sur lesquels ils doivent enquêter.
Commenter  J’apprécie          40




Lecteurs (148) Voir plus



Quiz Voir plus

Quiz sur le livre "Les loups blessés" de Christophe Molmy.

Que signifie le terme autopsie ?

regarder à l'intérieur de quelqu'un
voir de ses propres yeux
analyser quelqu'un

10 questions
3 lecteurs ont répondu
Thème : Les loups blessés de Christophe MolmyCréer un quiz sur ce livre

{* *}