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Une enquête policière dans le cercle littéraire des adorateurs de Proust où les convoitises sont de mise .
Une histoire où les références à l'auteur sont légion de même que les citations qui nous sont données à lire.
Les investigations sont menées par deux policiers qui connaissent leur sujet, quand à la partie proustienne, j'ai moins " accroché " n'étant pas une spécialiste de l'oeuvre.
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La présidente d'une association rendant hommage à Marcel Proust est retrouvée assassinée la veille d'une manifestation où de nombreux partisans de l'auteur sont attendus.Le commissaire Faucheroux en fait partie et va donc devoir mener l'enquête difficile tant les invités semblent tous ,à priori, apprécier la victime qui pourtant n'était pas sans reproches.De mystérieux cahiers originaux de l'auteur seraient un parfait mobile mais ils ont disparus.A qui profites le crime ? Un bon polar.
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Proust adorait la parodie, le pastiche, les imitations de Céleste, bref se moquer, s'amuser, il ne dédaignerait certes pas ce roman là.

La maison de Tante Léonie, où le petit Marcel passait ses vacances, est devenue pélérinage et centre d'études, à la veille d'un colloque très littéraire, la présidente de très docte Proust Association est retrouvée assassinée par Emilienne la femme de ménage, (tiens donc elle ne s'appelle pas Françoise !)
Mais qui a tué Adeline Bertrand-Verdon femme « qui se croyait sortie de la cuisse de Jupiter » à Avouez que ça la fiche mal à la veille d'une journée qui réunit tout ce que le gratin littéraire international compte d'hommes importants, universitaires, critiques, le Professeur Verdaillan, son homogue américain le Professeur Rainsford.
Le commissaire Foucheroux et son adjointe Leila Djemani se retrouvent avec une affaire sensible sur les bras à résoudre avant qu'affluent les amateurs de Vivonne, de madeleines et d'aubépines.

Un roman habile où il est question de manuscrits cachés, d'édition des oeuvres pouvant semer la confusion dans le petit monde de l'édition, ciel des textes inconnus !!! Gisèle Lambert la secrétaire de l'association, naïve et ayant gardé une âme d'enfant est « au bord de l'effondrement ». Elle est immédiatement sur la liste des suspects mais bien entendu cela serait trop simple et le commissaire va devoir s'immerger dans les souvenirs d'un écrivain qui n'est ni né, ni mort ici, et redonner à cette maison « le calme, la dignité et le sacré dont elle n'aurait jamais dû avoir à se départir » fois adulée et détestée ?
Estelle Montbrun s'amuse beaucoup et nous aussi, elle joue la connivence avec les lecteurs de Proust, sème les indices, fait des portraits des protagonistes dans le veine de ceux de Marcel, nous gave de citations. Tout est prétexte à entrer dans l'univers proustien, à goûter à la fameuse madeleine, ce n'est pas sérieux mais terriblement réjouissant et c'est à regret que l'on quitte Illiers-Combray.
Lien : http://asautsetagambades.hau..
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On l'aura compris au titre et à la couverture, nous sommes du côté de chez Proust. D'ailleurs l'auteure qui écrit sous un nom de plume en est spécialiste. Ouvrons tout de suite une parenthèse, longue, je m'excuse d'avance, mais nécessaire, histoire de me décomplexer une bonne fois. Je n'ai rien lu de Proust. Voilà, c'est dit. Pourtant, je lis beaucoup ou du moins, disons que je suis dans la moyenne haute. Pourquoi alors ? Est-ce parce que je n'ai pas envie de me coltiner ces fameuses phrases longues ? Pas du tout. Est-ce que c'est parce que cela pourrait paraître désuet ? Au contraire. Bon, alors, quoi ? La vérité, c'est que j'ai la pétoche. Hé oui, j'ai peur de ne pas aimer mais quand je dis pas aimer, j'entends, "complètement", "inconditionnellement". Voilà, je veux le ranger au même titre que mon cher Balzac car je sens qu'il en a l'envergure et ils ne sont pas nombreux pour moi à ce niveau là. du coup, je ne tente pas. C'est très bête ? Je vous l'accorde.

Je précise donc qu'il m'a certainement manqué des références proustiennes pour saisir toutes les allusions.

L'enquête se déroule en Eure-et-Loir à Illiers-Combray, commune dont l'extension du nom n'est pas due à la géographie mais à la littérature ce que je trouve charmant. Adeline Bertrand-Verdon a été retrouvée assassinée dans le bureau de la maison de Tante Léonie, la fameuse maison qui appartenait à la tante de Marcel Proust (qui s'appelait en fait Elisabeth) et dans laquelle il séjournait souvent enfant, lieu évidemment particulièrement prisé par les aficionados de l'écrivain.

Mandaté par sa soeur pour assister au colloque organisé par Madame Bertrand-Verdon, présidente de la Proust Assoiciation, le commissaire Jean-pierre Foucheroux se retrouve tout naturellement chargé de l'enquête. Entre une assistante un peu falote mais dissimulatrice, des universitaires méprisants et arrivistes (j'ai un peu pensé à Un tout petit monde de David Lodge), un vicomte suranné, le commissaire doit comprendre les ressorts personnels de chacun avec en filigrane l'espèce de frénésie incontrôlable qui entoure l'oeuvre de Proust (l'auteure s'en amuse d'ailleurs en faisant resurgir des cahiers que l'on croyait perdus).

Les amateurs du genre policier resteront peut-être un peu sur leur faim car l'intrigue n'est pas extrêmement complexe mais elle est cependant crédible et le livre est très bien écrit.Un bon moment de lecture, comme on dit, et qui aura eu le mérite de me faire approcher, certes par la périphérie, l'oeuvre proustienne.



Lien : http://leschroniquesdepetite..
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Un meurtre est perpétré juste avant un grand colloque sur Proust et son oeuvre. le commissaire Foucheroux devant s'y rendre prend vite du service pour résoudre cet assassinat.

un bon policier, avec une bonne intrigue, pas sanglant du tout, un peu dans l'esprit d'Agatha Christie mais sans lui ressembler pour autant. le suspens n'est pas insoutenable mais tient jusqu'au bout du livre. A travers toute cette enquête l'oeuvre de Proust est également mise en avant. Un bon moment de lecture.
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Comme le suggère le quatrième de couverture, il s'agit d'un roman policier « entre Agatha Christie et David Lodge. » La scène se situe en effet presque en cercle fermé dans cet Illiers-Combray décrit par Proust à travers la maison de sa tante Léonie où se rassemblent force universitaires, thésards et proustophiles.
Adeline Bertrand-Verdon trône au-dessus de ce petit monde et entend mener sa carrière de « spécialiste » de Proust de toutes les manières possibles : ce qui lui importe, c'est la position qu'elle compte occuper, poste universitaire par cooptation ou «déchiffreuse » en chef de manuscrits.
Seulement c'est justement elle qui est assassinée chez tante Léonie. le commissaire Foucheroux doit assister par hasard, pour aider sa jeune soeur dans se études, à la réunion de la Proust-Association et se renseigner sur l'oeuvre du petit Marcel. C'est dans le train qu'il rencontre Gisèle Dambert, secrétaire érudite et effacée de Mme Bertrand-Verdon…
C'est en fait « tout un petit monde » que ces proustiens distingués qui auraient tous un mobile pour assassiner ladite Adeline : le professeur Verdaillan ne veut pas de son nom apposé au sien pour publier « l'édition du siècle »de à la Recherche du temps perdu, pas plus que Patrick Rainford, universitaire américain ne veut d'elle dans son cénacle de recherches en manuscrits, l'éditeur Philippe Desforges hésite à voir figurer le nom de Bertrand-Verdon sur une édition de Proust vu le peu de cas et l'insuccès critique du premier opus de Mme Bertrand-Verdon. Gisèle quant à elle, possède un trésor que beaucoup lui envient.
Les personnages sont intéressants, ont une profondeur, un passé souvent douloureux (Gisèle, le commissaire et même Adeline) et puis , la scène se déroule dans un petit village de « province » comme ils disent, où les provinciaux justement essaient de tirer profit de la manne parisienne et touristique, de façon souvent assez drôle – un boulanger vendant de vieilles biscottes qu'il intitulent « Biscottes de l'avant-texte », il y a la visite assez amusante avec citations à l'appui de la maison de tante Léonie et quelques jeux de mots à peine esquissés de l'auteur, un humour distancié juste ce qu'il faut pour goûter au style de cette écrivaine qui semble se divertir autant que son lecteur, avec en très lointain arrière-plan un Proust qui n'en demandait pas tant. Et L'on s'interroge sur cette propension touristique à visiter les lieux d'écrivains plutôt que de lire leurs oeuvres.
Petits écueils à mon sens : cliché facile des deux représentants de l'ordre, le commissaire Foucheleroux, puis son adjointe l'inspecteur Leila Djemani, personnes « qui- ne- sont- pas- du- même- monde- que- tout –oppose- et- qui -n'apprécient- les- mêmes- choses –lui-classique—elle-plus-rock'n-roll.. » mais qui se complètent quand même. Mais intéressante arrivée de Leila dans le petit village franchouillard qui voit débarquer une femme inspecteur qui plus est d'origine contrôlée(par la police souvent.) Facile aussi de prendre la province pour des ploucs racistes ou des arrivistes. Mais bon, c'est de bonne guerre.
Se lit plus rapidement que à la Recherche du temps perdu mais de façon plus distrayante. Ce qui n'enlève rien ni à l'une ou ni l'autre oeuvre.

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Oui, le résumé est bien pauvre et ne rend pas justice à l'intrigue.

Adeline Bertrand-Verdon est retrouvée morte dans la chambre de la Tante Léonie de Marcel Proust (oui, oui, celui-ci). le commissaire Foucheroux et son adjointe Leila sont donc dépéchés sur l'enquête.

Seulement tous les suspects, présents au dîner la veille du meurtre, ont quelque chose à cacher. le commissaire devra donc faire la lumière sur les motivations et l'emploi du temps de chacun, y compris sur la personnalité de la défunte, arriviste et calculatrice.

Un roman intéressant car aucun second rôle n'est oublié, tous les personnages sont agréablement campés et donnent envie de les suivre.

La description de la maison de Tante Léonie est un passage fort poignant, comparant réalité et fiction.

J'ai donc passé un agréable moment de lecture.

L'image que je retiendrai :

Celle du petit jardin de la Tante, car dans mes souvenirs des lectures de Proust, il était plus grand.
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Petit polar tranquille. Une agréable lecture délassante loin des thrillers sanglants habituels ou de la torture psychologique. A lire surtout si vous êtes proustophile. Oui, je sais, le mot est laid.
Adeline Bertrand-Verdon, présidente de la Proust Association (entre autres) est retrouvée assassinée dans LA maison. Celle de Tante Léonie, la maison où Proust passait ses vacances quand il était enfant. Maison qui a inspiré le début de A la recherche du temps perdu. La maison d'Illiers-Combray. La maison du roman le plus long, le plus difficile de la littérature française. D'aucuns diront le plus ennuyeux... 😉😂
Adeline Bertrand-Verdon était une femme charmante en apparence, mais odieuse et manipulatrice, assoiffée de célébrité, de revanche sociale, volant réputations et travaux universitaires à tous ceux qui l'approchaient. Alors, qui parmi les participants au Colloque chez Tante Léonie l'a tuée ? 
Gisèle Dambert, sa secrétaire-esclave vieille fille dépressive détentrice d'un trésor ? 
Emilienne, la bonne qui a découvert le cadavre ?
Le Professeur Verdaillan, universitaire auteur d'une édition de l'oeuvre complète du grand Marcel ?
Le Professeur Rainsford, américain, fondateur d'une société d'étude des manuscrits ?
Le Vicomte de Chareilles "fiancé" de la victime ?
Etc....
Les suspects sont nombreux, comme les mobiles possibles. le commissaire Foucheroux et son adjointe vont devoir démêler mensonges, demi-vérité, loi du silence, rivalités entre proustolâtres.... Estelle Monbrun se moque gentiment de ce milieu de snobs littéraires et de candidats à une sinécure. le panier de crabes est riche en menteurs de tout genre.
Si vous avez lu Proust, vous retrouverez les lieux iconiques du Roman (avec majuscule obligée). Sinon vous vous amuserez de ces personnages plus en quête de célébrité que de vérité littéraire. 
Pour les initiés, Adeline Bertrand-Verdon est une sorte de Mme Verdurin moderne visant à s'extraire de ses origines modestes, elle aussi. Odieuse, sans scrupules, LA victime toute désignée. Alors, c'est bien fait pour elle ! Mais qui... qui l'a tuée ?  
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Un polar un peu désuet mais non sans charme. Une belle écriture, ce qui n'est pas si courant dans la littérature policière. L'intrigue est tout de même un peu simple.
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Un petit polar sans prétention, un peu à l'anglaise, sur les traces de Marcel Proust...
La directrice de la Proust Association est assassinée sur les lieux même où le grand écrivain a passé une partie de son enfance. Un commissaire féru de littérature et un peu abimé par la vie mène son enquête...
J'ai bien aimé ce court roman, ses personnages soignés et puis le style, digne d'une Agatha Christie. Une lecture distrayante et puis Proust, bien sûr....!
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