Avant de débuter il faut que je précise que j'ai lu la version FNA ne comportant que "La Brigade des Télépathes", pas la deuxième partie "Carthage en Amérique".
Sur beaucoup de points j'ai vraiment aimé ce livre, mais sur d'autres j'ai pas du tout apprécié ce bouquin, le résulta est donc mitigé.
Déjà en préambule je dirai que ceci n'est pas vraiment un roman de divertissement, mais plus un essai plein de réflexion. Même s'il y a une histoire et des passages scénarisés, la plus part du temps on est dans un monologue (donc un récit à la 1er personne) introspectif ou sur une analyse, plutôt négative, de certaines méthodes politiques totalitaires.
Ces monologues sont, dans la première partie, tellement présents que c'en est presque indigeste. par chance dans la seconde on rentre plus dans un récit plus classique avec des passages narrés à la troisième personne. Malgré cela ils sont de bonne qualité et nous font réfléchir, même une fois le livre posé
Ces passages, qui n'empêchent pas la réflexion de continuer à nous éveiller la conscience, sont bien écrit et l'histoire assez prenante. Hélas il y a quelques fois le sexuel qui prend un peu trop de place et de façon assez vulgaire et dérangeant (et pourtant je n'suis pas prude).
Le sexe a pourtant une utilité dans cette histoire pour expliquer en partie la psychologie troublé de notre personnage principale. Mais malheureusement pas toujours, donc parfois évitable.
Le personnage principale, justement, tient super bien la route. le travaille fait dessus est de très grande qualité, dommage que parfois on ne comprenne pas ces prises de décision.
Les autres personnages, à part le président Picard (et oui ici aussi il y en a un, comme dans Star Trek et nos congélateurs) qui ne s'en sort pas si mal niveau traitement ; les autres personnages, donc, ne sont que survolés, avec peu de consistance.
La science fiction est peu présente niveau technologie, mise à part celle qui est au centre de cette histoire, le clonage. Mais bon, si sur certains points on passera sur l'illogisme, car ça reste de la fiction, sur d'autres ça coince sévère.
Pour finir, je n'ai pas grand chose à dire sur la fin, vu que c'est un roman en deux parties (et 4 volumes au total), celle-ci n'en est pas vraiment une.
Conclusion : Un roman plein de défauts, mais de qualités aussi, que je ne pourrais pas pour autant conseiller, mais pas non plus totalement déconseiller.
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STALINE ? "Staline, connais pas !" disent les enfants de l'après-1984. Oubliés, le petit père des peuples, les goulags durs... Le temps des goulags mous est arrivé.
Le coma, ce n'était pas la mort - c'était l'angoisse absolue, l'inacceptable défaite de la médecine, l'orgueil humain giflé à toute volée.
L'unanimité n'est pas une réalité politique, elle n'est qu'un compromis entre gens de pouvoir pour tromper les peuples.
La mort est comme une serrure qui saute, le bruit avec.