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Thriller, roman d'émotions, essai sur la folie humaine ... ou tout à la fois ? Difficile de classer ce roman étonnant qui ne cesse de surprendre dans sa construction mais également dans les virages pris par l'auteure pour nous égarer. J'ai apprécié les personnages, curieux et mélancoliques, et j'ai même réussi à visualiser cette petite ville grise et triste, pour ne pas dire sinistre, tant les descriptions sont fines et précises. A dire vrai, j'aurais bien continué un petit bout de chemin avec Pablo, Raluca et Felipe.
Beaucoup de charme dans cette histoire étonnante ... et oui Pablo, la vie est une comédie !
Merci Masse critique pour ce texte sympathique.

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Cet ouvrage a été présenté lors des tables rondes de la rentrée littéraire par le Livre Hebdo et l'aspect « livre qui vous donne le sourire » m'a attiré.
On peut dire que ce fût un échec : ce n'était peut-être pas le bon moment pour moi, en tout cas je n'ai pas accroché avec cette lecture.
L'histoire de départ m'a semblé intéressante : un homme dont on ne sait rien passe en train devant un village miteux. Il descend à la station suivante, achète un billet pour revenir au village précédent et une fois sur place il achète comptant un appartement dont le panneau à vendre était visible depuis la voie ferré. L'appart est pourri, dans un immeuble tout aussi délabré et pendant ce temps 300 personnes attendent cet homme dans un auditorium, à quelques villes de là, pour une conférence à laquelle il ne se rendra pas. J'avais très envie de savoir ce qu'il avait bien pu arriver à ce personnage pour qu'il se comporte ainsi… Jusqu'à ce qu'il fasse la rencontre de Raluca, sa voisine, trentenaire naïve et extravertie. Elle est caissière, il est architecte. Je vous laisse deviner la suite…

La plupart du temps, une histoire me marque car je m'attache aux personnages. Sans forcément m'y reconnaître, mais de façon empathique je peux comprendre ce qu'ils traversent ou ressentent.
Dans ce roman, je n'ai réussi à m'attacher à aucun des personnages : Raluca m'a semblé être un cliché de la caissière gentille et naïve dont la plastique relèverait l'absence de culture. Ce schéma de la jeune femme un peu bête mais non moins pétillante qui va redonner le goût de vivre à l'intellectuel quinquagénaire en dépression n'est absolument pas ce que j'attends d'un roman à l'époque actuelle !
Et Pablo, le personnage principal, dont le passé est flou les ¾ du récit, a beau se dévoiler à un moment de l'histoire, ses confidences me l'ont rendu d'autant plus antipathique.

Je comprends le fond de l'histoire qui tend à nous donner quelque chose de joli au milieu du bordel de la vie mais personnellement je n'ai pas eu le plaisir attendu et j'ai peiné à arriver jusqu'à la fin, m'enlisant de plus en plus dans la guimauve d'un récit prévisible depuis la première page.

Je m'excuse auprès des éditions Métailié et #NetgalleyFrance, ce n'était probablement pas le bon moment pour moi de découvrir ce roman.
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Je m'interroge : comment se fait-il que ce roman plutôt lugubre et pas très bien écrit se lise avec autant d'avidité ? Car c'est un fait, il vous accapare au point de prolonger la lecture sans vous arrêter ou si vous devez l'interrompre de vouloir la reprendre au plus vite. Sûrement la fragilité des personnages provoque-t-elle de l'empathie et un désir de voir apparaître un mieux-être pour eux, mais surtout je pense que le titre agit subrepticement sur le subconscient, de sorte que plus les personnages s'enfoncent dans la noirceur, plus une petite lueur donne à espérer, à croire à la bonne chance et tient en haleine le lecteur jusqu'au dénouement.

Un roman inclassable, mi-policier, mi-psychologique, où les situations étranges ne cessent d'interroger. Pourquoi Pablo architecte réputé plante‐t‐il tout pour se terrer dans un appartement sordide d'une ancienne petite ville minière sinistre et dépeuplée. Pourquoi ment-il ? Que fuit-il ? Qui sont ces hommes que Pablo semble craindre ? Pourquoi sa voisine Raluca estime-t-elle que tout ce qui lui arrive est une chance alors qu'elle accumule les déconvenues ? Où peut mener la rencontre de Pablo et Raluca ? Avoir des réponses devient si obsessionnel qu'il nous fait avaler bon nombre d'incohérences ou d'invraisemblances.

Il est des livres que nous apprécions pour leur qualité littéraire, il y a aussi ceux qui sont de moindre qualité mais dont on ne sait pourquoi ils vous accrochent. Leur histoire sans doute. Ici l'histoire renvoie à nos médiocrités, nos lâchetés, nos peurs, nos désirs, nos espoirs, nos dépassements, nos générosités… bref ce qui fait de nous un être humain avec à la fois le côté sombre et le côté lumineux. Et quelque part c'est rassurant, tout comme le happy end que nous espérions.

Une dernière remarque. le titre original de ce roman est "La buena suerte". "Suerte" en espagnol signifie chance, mais aussi hasard et également sort. Ces mots me sembleraient plus adaptés mais il est vrai que "le bon hasard" sonne moins bien et "le bon sort" est moins accrocheur. Alors bonne lecture et bonne chance !
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Par la fenêtre du train à grande vitesse qui l'emporte donner une conférence, un architecte madrilène voit une pancarte de vente d'un appartement, dans un village miteux, ville fantôme désertée à la fermeture des mines.

Sitôt arrivé à destination, il rebrousse chemin, prend un car poussif et revient à Pozzonegro où il insiste pour acheter illico l'appartement en question, sans le visiter, avec jouissance immédiate et paiement cash ! 

Cet homme aux vêtements hauts de gamme se terre dans cet appartement crasseux. Il en nettoie le m² où il s'assied avec ces lingettes désinfectantes qui emplissent ses poches.

Au matin, il se rend au supermarché le plus proche, achète quelques vivres...

Prix en pitié par la caissière, sa voisine, elle lui trouve des vêtement 1er prix, de quoi se nourrir, se laver, nettoyer l'appartement et lui dégote un job de mise en rayon dans ce supermarché ... 

Peu à peu on découvre qu'il est un architecte madrilène à la renommée internationale, gagnant de plusieurs prix  ...  Son passé, les raisons de sa fuite, sa remise en question nous sont révélés par petites touches ... 

Un roman d'apparence légère qui cache une profondeur insoupçonnée dans les premières pages, une amitié improbable entre 3 personnes qui n'auraient jamais dû se rencontrer, une enquête policière qui prend un tour inattendu .

Je ne connaissais pas cet auteur mais je vais m'empresser de rechercher d'autres de ses productions.

Un excellent roman que je remercie les éditions Métailié et NetGalley pour me l'avoir transmis :) 

#LaBonneChance #NetGalleyFrance

 
Lien : http://les-lectures-de-bill-..
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Un très agréable roman, à lire deux fois. La première pour l'intrigue, avec sa savante progression. La deuxième pour le regard - souvent très judicieux - sur ce qui fait une vie (un métier, une famille, des relations, des habitudes), et les réflexions sur le sens de la vie, le bien, le mal, la violence.
En outre, une belle écriture.
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Rosa Montero est l'une de mes écrivaines espagnoles préférées car je lui trouve une grande sensibilité envers le monde féminin et les thèmes qu'elle aborde m'intéressent : l'amour fou, les cas en miroir, les images spectrales. Elle possède une grande versatilité dans sa vaste thématique.
Le livre La bonne chance tient du thriller psychologique, il approfondit le complexe comportement humain et ce titre, fait allusion à Raluca, un personnage tellement solaire de cette histoire.

L'idée de l'écriture du livre lui est venue lors d'un voyage en TGV entre Madrid et Malaga, lorsque le train s'est arrêté dans uns station atrocement lugubre.
Les chapitres du livre sont très courts et non numérotés ce qui apporte légèreté à la lecture d'une histoire qui aborde plusieurs sujets : la maltraitance infantile et des animaux, l'abandon, la méchanceté, les abus en tout genre, la complexité de l'amour, le sentiment de frustration, la vengeance, la précarité sociale, mais aussi la bonté humaine, les maladies mentales, la notion de succès et la vacuité de certaines vies malgré une apparente réussite.

LE ROMAN : Pablo Hernando est un architecte reconnu de 52 ans au faîte de sa gloire, parti à Malaga pour une conférence. Il n'arrivera jamais.
Quid ? Il descendra dans une station lugubre (et fictive dans le roman : Pozonegro) où il achètera cash un appartement minable qui donne sur le quai, en essayant de se faire oublier.
Le lecteur n'est pas préparé du tout à encaisser une telle action. Étrange.
Dans des conditions difficiles, il fera la connaissance de Raluca, une femme d'origine roumaine qui a souffert mille péripéties, mais qui continue de lutter pour améliorer son destin.
En fréquentant Raluca Pablo Hernando va comprendre jusqu'à quel point il a raté sa vie : échec de son couple, échec de la relation avec son fils unique par manque de présence. Et ce fils a très mal tourné. Lui, toujours obsédé par son travail, accordant peu de temps à la famille.
Pablo et Raluca devront affronter moult difficultés et ces difficultés feront comprendre beaucoup de choses à Pablo. Raluca va lui montrer le chemin d'une reconstruction parce qu'elle l'a déjà fait plusieurs fois.
Le lecteur aura droit a un happy end, il pourra rêver que le bien existe, que l'amour à la vie est une chose importante, qu'il existe une justice et des temps meilleurs.
Un roman assez lyrique où le message de l'auteure nous dit qu'il faut être vaillant et ne pas garder le silence car dans ce silence survit la torture et l'enfer des autres nous engloutit.
Lien : https://pasiondelalectura.wo..
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Je voudrais partager mon enthousiasme pour ce livre « La bonne chance » de Rosa Montero, mais sans vous dévoiler l'histoire.
Gageure, mais raconter l'intrigue serait criminel.
J'ai acheté le roman de Rosa Montero avant-hier parce que le premier de ses romans que j'ai lu, « L'idée ridicule de ne plus jamais te revoir », fut un coup de foudre extraordinaire (il reste à ce jour l'un de mes romans préférés) ce que « La chair » son roman suivant n'avait fait que conforter.
Rosa pratique l'écriture addictive.
J'ai dévoré ces trois romans d'un trait sans jamais reprendre ma respiration.
Ici, quelle histoire étrange, surprenante et dont on découvre les intrigues petit à petit.
Comme au compte-goutte.
Pourquoi un homme dans un train décide brusquement d'en descendre, de prendre un billet pour repartir dans l'autre sens ?
Un appartement aperçu rapidement de la fenêtre du train, qu'il décide d'acheter sans même l'avoir visité.
Un lieu sinistre dans une ville laide désertée, abandonnée et angoissante.
Pourquoi ?
Certains souffrent de ne pas parler le Tagalog.
Ne savent pas parler de plaisir, de vie, d'amour. Ils traversent la vie, désorientés, un peu comme des canards à qui l'on coupe la tête et qui continuent malgré tout à courir.
Cela me fait penser à l'une de mes sensations mille fois ressentie, décrite par Gainsbourg « j'aimerais que la terre s'arrête de tourner pour descendre », c'est peut-être ce que fait Pablo.
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Connaissant le don d'écriture de R. Montero, je reste un peu sur ma faim. du roman émanent une bienveillance et une lumière certaines mais les thèmes abordés par l'auteure me semblent être à peine effleurés. Ses personnages sont, toutefois, toujours aussi élaborés et touchants.
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Alors qu'il est dans le tain pour donner une conférence à Cordou, un homme découvre par la fenêtre du wagon un village sinistre et désolé ; un balcon abandonné, une affiche indiquant à vendre, et le voilà qui descend à l'arrêt suivant, fait demi-tour et vient s'installer à Pozonegro.

Que se passe-t-il dans sa vie pour qu'il plante tout là, sur un coup de tête, et campe dans un appartement vide. Est-il coupable de quelque atrocité, est-il en fuite, recherché ? C'est la question que se posent tous ceux qui le côtoient, ceux qui lui ont vendu quelques mètres carrés dans cet immeuble sinistre sans comprendre son geste. À l'étage en dessous vit Raluca. La jeune femme est caissière au Goliat, l'un des seuls commerces du village, bavarde, célibataire, elle n'a pas sa langue dans la poche et a le coeur sur la main. Attendrie par ce beau gosse totalement paumé, elle décide de l'aider.

Cet homme mystérieux est en fait Pablo Hernando, un architecte reconnu de ses pairs, et attendu impatiemment par ses équipes à Madrid. Décidé à ne pas sortir de ce trou perdu, à ce que personne ne le retrouve, il utilise l'argent qu'il a sur lui pour vivre sans laisser de trace. Avec l'aide de sa voisine, il trouve même un emploi au Goliat. de quoi tenir sans faire de vague ni se faire remarquer. C'est un mystère ambulant qui intrigue tous ceux qu'il rencontre, et fait s'agiter ses collaborateurs qui le cherchent désespérément.

Il semble évident qu'il fuit un passé, quelqu'un qui lui veut du mal, et l'on comprend peu à peu de qui il s'agit. Pendant ce temps, alors qu'il est de prime abord rebuté par le look, le flot incessant de paroles, l'extravagance et l'attitude de Raluca, il s'en rapproche insensiblement. Peu à peu, la noirceur qu'il rejette vient perturber son quotidien, et l'on découvre de sombres groupes néonazis, des bandits de carnaval, des allusions à l'enfance maltraitée et au silence des témoins, et ce fils qu'il fuit encore plus que toute autre chose.
Ce que j'ai aimé ?
pour le savoir, lire la chronique complète sur le blog Domi C Lire https://domiclire.wordpress.com/2021/11/16/la-bonne-chance-rosa-montero/
Lien : https://domiclire.wordpress...
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L'histoire commence danns un AVE, le TGV espagnol, sur la ligne Madrid- Malaga. Un mystérieux homme, arrivé au terminus change d'avis et repart pour l'arrêt un peu paumé de Pozzonegro, où il décide d'acheter dans la foulée un appartement près de la gare, pour la modique somme de 40 000 euros et d'y refaire immédiatement sa vie. Sous cette apparence de banalité et de seconde vie, tout n'est pas aussi simple, Pablo Hernando, à peine arrivé dans ce village où il pensait pouvoir fuir ses problèmes, son lourd passé familial et professionnel va devoir faire face à une voisine envahissante, Raluca, aux petits mafieux du coin dont celui à qui il a acheté l'appartement, Benito Guttierez...
Rien n'est simple dans la vie de Pablo, qui pourtant, sous le vernis social, semblait avoir jusqu'à présent tout réussi... Architecte renommé, à l'aise financièrement... Mais son passé le rattrape, l'envahit et le submerge. Un livre psychologique dense et poignant
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