AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,87

sur 311 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Pour servir de trame à L'Idée ridicule de ne plus jamais te revoir, Rosa Montero suit les traces de Marie Curie. Celle-ci a laissé un journal tenu pendant un an suite au décès brutal de son époux, Pierre Curie. La douleur de cette femme rude et passionnée entre en résonnance avec celle de l'auteure. Point de comparaison directe, mais le fil rouge du deuil, ponctué de considérations sur la vie et l'amour, le féminisme, l'écriture, les sciences…

Sur le papier, ça attise la curiosité, d'autant plus que de Marie Curie je ne connaissais pas grand-chose. Mais malheureusement la lecture est on ne peut plus décevante. La plume est maladroite et n'émeut pas : de l'écriture ou de la traduction, je ne sais ce qui pêche, mais c'est lourd et ne se laisse pas dépasser. Surtout si on y ajoute ce parti pris de l'emploi du hashtag sur papier #inintéressant #envahissant #cestquoilintérêt #nonmaissérieuxpourquoi #enfinbrefpassons #ahnonyenaencoreun. Quant aux réflexions plus ou moins métaphysiques ou au contraire très terre-à-terre de l'auteure, on s'en lasse dès les premières pages. Pas de profondeur ni de hauteur, on reste au niveau de la mer. Heureusement, le personnage de Marie Curie se suffit à lui-même pour pousser à avancer, à vite terminer.
Lien : https://auxlivresdemesruches..
Commenter  J’apprécie          174
La vie des Curie fait partie de ces grandes images de la France, amplement véhiculées par l'Histoire et le cinéma.
Plus d'une douzaine de films, de livres.
Qu'ai-je appris sur la vie des Curie que je ne connaissais déjà : rien. Par contre on en sait beaucoup sur la vie de Rosa Montero et sur la longueur des doigts comparée des hommes et des femmes !
Or, je n'ai pas grand chose à faire de considérations sur l'une comme sur les autres.
Rajoutons à cela une écriture sans inspiration, truffée de haschtag qui dans l'esprit de l'auteur sont des mots-clefs qu'elle doit souligner à notre attention défaillante, les sempiternelles remarques sur le féminisme supposé absent des mentalités arriérées de ces temps barbares et le tout m'a, en conséquence, assez prodigieusement agacé.
Commenter  J’apprécie          98
L'autrice écrit comme elle pense. 
Elle pense qu'elle voudrait bien écrire sur la perte de son mari mais aussi qu'elle est fascinée par Marie Curie, la double prix Nobel, la femme libre et amoureuse. 
Alors l'autrice se raconte tout en nous parlant de cette vie exceptionnelle …

… et ça fait un objet hybride que je n'ai pas aimé ! 

Les biographies académiques, ok. Les romans inspirés d'histoires vraies, ok. Les monologues intérieurs qui deviennent de la littérature, ok. Mais l'édito de Paris Match parsemés de données encyclopédiques, de # insolites et d'anecdotes culturelles (de Dickens à Mickael Jackson), ça ne me plaît pas du tout. 

Ce mélange des genres me donne l'impression d'une oeuvre inachevée, d'un roman qui a manqué d'une réécriture, d'une biographie qui a été bâclée. 

Sans sa vie personnelle, Rosa Montero aurait fait comme Le Clézio avec Frida et Diego.
Sans Marie Curie, Rosa Montero aurait écrit La plus que vive de Bobin. 
Avec les deux, elle a gâché un des plus beaux titres qu'il m'ait été donné de lire sur une couverture. Dommage. 
Commenter  J’apprécie          30
je vous avoue tout de suite que j'ai abandonné ce roman après un tiers de la lecture. Mais je quand même vous dire quelques mots personnels sur ce livre parce que je n'ai pas vraiment à mettre le doigt sur ce qui a fait que je n'ai pas accroché.

J'ai trouvé que l'auteur parlait très bien du deuil et elle a des réflexions très intéressantes sur l'amour et sur l'écriture. J'ai aussi apprécié ce qu'elle raconte sur Marie Curie car on découvre une femme assez fascinante, à la fois hors de son temps, très moderne et à la fois victime de la place des femmes dans son époque...

Et pourtant, j'ai abandonné. Je pense que c'est principalement parce que c'était trop «documentaire» pour moi, trop «biographique», je suis un peu hermétique, ce n'est pas un roman pour moi, mais un récit et j'attendais plus de fiction…

Et puis je n'ai absolument pas compris (et ça m'a même gêné dans ma lecture) le gadget des symboles # suivis d'un mot (style twitter/instagram) …
Lien : http://ennalit.canalblog.com..
Commenter  J’apprécie          20


Lecteurs (728) Voir plus



Quiz Voir plus

Instructions pour sauver le monde en quelques questions

Comment se nomme le bordel ?

Le Carlito
Le Mojito
Le Cachito
L’Oasis

13 questions
14 lecteurs ont répondu
Thème : Instructions pour sauver le monde de Rosa MonteroCréer un quiz sur ce livre

{* *}