L'autrice écrit comme elle pense.
Elle pense qu'elle voudrait bien écrire sur la perte de son mari mais aussi qu'elle est fascinée par
Marie Curie, la double prix Nobel, la femme libre et amoureuse.
Alors l'autrice se raconte tout en nous parlant de cette vie exceptionnelle …
… et ça fait un objet hybride que je n'ai pas aimé !
Les biographies académiques, ok. Les romans inspirés d'histoires vraies, ok. Les monologues intérieurs qui deviennent de la littérature, ok. Mais l'édito de Paris Match parsemés de données encyclopédiques, de # insolites et d'anecdotes culturelles (de Dickens à Mickael Jackson), ça ne me plaît pas du tout.
Ce mélange des genres me donne l'impression d'une oeuvre inachevée, d'un roman qui a manqué d'une réécriture, d'une biographie qui a été bâclée.
Sans sa vie personnelle,
Rosa Montero aurait fait comme
Le Clézio avec Frida et Diego.
Sans
Marie Curie,
Rosa Montero aurait écrit La plus que vive de Bobin.
Avec les deux, elle a gâché un des plus beaux titres qu'il m'ait été donné de lire sur une couverture. Dommage.