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sur 1822 notes
Un riche Persan, Usbek, décide de voyager en Occident, aussi bien par intérêt d'observer d'autres sociétés, que par prudence, pour se mettre à l'abri du pouvoir politique de son pays. Il amène avec lui, un jeune homme, Rica. Après un passage par l'Italie, nos Persans arrivent à Paris. Ils écrivent moult lettres, à des amis restés en Perse, à des gens rencontrés sur la route, entre eux également, et pour Usbek à ses femmes et aux eunuques chargés de les garder.

Les lettres sont très diverses, il y a celles qui décrivent les moeurs locales, souvent sous un angle humoristique ou caustiques, il y a les lettres plus philosophiques, où surtout Usbek, s'interroge sur l'organisation politique, sur la religion, sur les moeurs, sur l'économie, l'histoire… et il y a les lettres qui composent une sorte de roman sur les histoires du sérail, sur les rapports d'Usbek avec ses épouses.

Le livre joue sur la vogue de l'Orient, apparue dans la deuxième moitié du XVIIe siècle, suite aux voyages en Chine, au Siam, aux Indes… et aux récits publiés. Entre 1704 et 1717, Antoine Galland, orientaliste et voyageur, publie ainsi sa traduction des Mille et une nuits.

Ces voyages, ces échos des civilisations très différentes, posent les questions de la relativité des cultures, des usages, remettent en cause ce que l'on croyait allant de soi. En même temps, l'opulence supposée et le faste de ces contrées lointaines font rêver.

Une partie du succès des Lettre persanes vient sans doute du goût de l'exotisme du public, des descriptions des moeurs orientales, des savoureuses petites histoires de sérail. Mais l'essentiel du livre se passe en France, et c'est bien plus de moeurs françaises qu'il s'agit que de moeurs persanes. le fait que le regard soit porté par des étrangers, par des gens venus d'une culture complètement différentes, pas du tout au courant de la façon dont les choses se passent ici, permettent à Montesquieu beaucoup d'acuité dans le regard, beaucoup de férocité dans la critique et la satire, puisque ce sont des étrangers qui ne comprennent pas. Au fameux « Comment peut-on être Persan » il peut opposer « Comment peut-on être Parisien ».

De même, les réflexions sur le pouvoir politique, sur la religion, sur les moeurs (avantages du divorce etc) sont permises davantage à ces Persans, d'autant plus qu'ils les illustrent par des exemples de chez eux, même si évidemment, la portée que veut leur donner Montesquieu est universelle. Comme commence à être universelle la nature humaine, vue par les philosophes du XVIIIe siècle.

Il est évidemment impossible de faire ici une analyse de cette oeuvre très dense et complexe. Juste quelques remarques sur les choses qui m'ont frappées lors de cette relecture.

Déjà le prima accordé à la raison. L'être humain est complètement rationnel, il agit dans son intérêt, en choisissant la meilleurs option pour lui. Montesquieu semble éliminer complètement les affects, les conduites émotionnelles et passionnelles. Par exemple, il exclut complètement la possibilité de prendre plaisir à faire souffrir l'autre, sans que cela rapporte un bien matériel, juste pour le plaisir d'infliger de la souffrance. Ce qui est bien optimiste, et bien naïf j'en ai peur. Enfin tout au moins dans ses analyses. Parce que notre Usbek, tout prêt à avoir une immense ouverture sur les moeurs, à s'interroger sur le bien fondé des harems, à vanter les mérites de la douceur et de la mansuétudes, se transforme en tyran sanguinaire dès qu'il sent ses femmes lui échapper à distance.

Liée à cette notion de rationalité de l'être humain, l'idée qu'on a qu'à laisser jouer les intérêts individuels, pour obtenir le meilleur état possible de la société. Les forces vont d'une certaine façon s'équilibrer, nous avons tous besoin les uns des autres, si on se comporte d'une façon malhonnête ou injuste, cela va se retourner contre nous. Montesquieu ne semble pas du tout percevoir que les appétits de certains sont bien plus grands que la moyenne, qu'il existe un goût du pouvoir et de la domination pour elles-mêmes, la cruauté gratuite. J'exagère sans doute un peu, mais cette vision du monde est quand même là, et comme elle est toujours d'actualité, elle m'a frappée.
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Les lettres persanes sont un trésor de la littérature française, que tout le monde étudie succinctement au lycée mais… que personne (ou presque) ne lit jamais intégralement. On le sait, elles sont censées avoir été écrites par deux natifs d'Ispahan qui font un séjour prolongé en Europe Occidentale. Une partie de cette correspondance, destinée au harem d'Usbek (où, en son absence, les choses vont tourner au vinaigre), est centré sur le mode de vie persan et est facile à lire. le reste, c'est-à-dire la majorité de ces lettres, permettent aux voyageurs de donner leur point de vue sur la société française du début XVIIIème siècle. Leur curiosité - qui ne vaut certes pas approbation ! - s'étend à tous les domaines, politique, moeurs, religion, philosophie, etc... L'un des grands motifs de stupéfaction est le laxisme moral qui conduit les épouses à tromper souvent leur mari (et réciproquement) sans soulever de réprobation. Mais, aussi, la religion locale est questionnée finement, Usbek n'hésitant pas à entrer dans les subtils arcanes de la métaphysique - c'est peu vraisemblable car un étranger n'a jamais pas assez d'intérêt pour cela.
Même si le ton reste badin, il faut au lecteur beaucoup de concentration pour lire ces lettres dont le sujet est sérieux et qui se réfèrent à une situation vieille de trois siècles. En outre, la langue de Montesquieu est très pure, mais un peu désuète. Ce n'est donc pas un livre facile. Heureusement le découpage en lettres (souvent courtes) facilite un peu la lecture.
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Après avoir longtemps renié la paternité des lettres qui composent cette oeuvre et avoir prétendu en être le simple compilateur, on sait aujourd'hui qui en est l'auteur.
Pour contourner la censure, Montesquieu utilise le regard que des étrangers portent sur Versailles, le Prince et sa cour. Ce n'est donc pas lui qui se moque ou qui critique mais c'est le regard neuf et étonné des étrangers sur les moeurs occidentales et principalement françaises qui immunise l'auteur contre toute censure.
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Quand on referme cette correspondance, on a cette impression d'avoir voyagé à chaque phrase, à chaque lettre. On a traversé et caressé l'universalité par l'esprit. Par là, cette oeuvre est bien révélatrice du début du siècle des Lumières, le cosmopolitisme est au rendez-vous.

Usbek et Rica avec leurs correspondants font part d'histoires relatives aux différents continents. Ce n'est pas seulement un voyage à Paris qui est réalisé, mais un voyage autour du monde par mention d'espaces géographiques et le savoir rapporté. Les lettres sont imprégnées d'une volonté de savoir, par Usbek, reposant sur la raison. Par Ricca, la curiosité est poussée à sa logique et les questionnements sont au coeur mêmes des écrits. le savoir, est universel et ne se borne pas à une seule culture : "Nous sommes dans un royaume florissant; mais nous n'avons pas cru que ses bornes fussent celles de nos connaissances, et que la lumière orientale dût seule nous éclairer". Voilà une des idées fondatrices des lumières.

A travers le regard persan, le regard de l'altérité, Montesquieu élabore une critique de la société française. Ces correspondances sont des satires politiques et sociales. Presque rien n'est épargné. Les moeurs des Français ( mode vestimentaire, atmosphère de Paris) , les catégories " professionnelles" de la société Montesquieu met en évidence aussi l'idée d'équité et pointe certaines injustices comme le droit d'aînesse.

La religion est au coeur même de la critique : la religion (ses dogmes, pratiques) prise par les chrétiens par intérêt. Ils ne gardent que ce qu'ils leur arrangent, comme un marchandage avec Dieu. le Clergé ( et sa richesse inégale) est aussi ciblé, ainsi que ses " agents". Plus globalement, les dogmes religieux sont mis en question et critiqués, il n'y a pas de cohérence apparente. La tolérance sur les religions est esquissée dans quelques unes des lettres, rejoignant par là le mouvement des Lumières qui est encore à son Midi.

La critique du pouvoir arbitraire despotique, qui ne connait pas de bornes ni d'équilibre de pouvoirs est bien sûre esquissée.. ( autocratie du Tsar de Russie). Montesquieu dresse le portrait des guerres justes et injustes, les conquêtes (colonies etc). L'intérêt général prévaut au delà des intérêts particuliers du souverain. A plusieurs reprises, sont évoqués les rois de France, Louis XIV et le jeune Louis XV, ainsi que la polysynodie de la Régence. Louis XIV est dépeint comme un roi victorieux, de guerres, et menacés par des cabales…

La justice, et les lois, les Parlements... sont aussi au coeur de la réflexion, et rejoignent le parlementaire qu'est Montesquieu. ( par ex : la peine proportionnelle à l'infraction/ crime commis).

Tantôt historien, Montesquieu fait placer dans ses correspondances, la question de la démographique, de la mortalité infantile et des causes qui les accompagnent ( famines, disettes, maladies).

Enfin, le savoir est l'épicentre des correspondances : livres, littératures ( poètes épiques, dramatiques...) histoire, géométrie, médecine, astrologie, justice, religion, philosophie, politique sont autant de thèmes abordés ( pour ne citer que ceux-là). L'univers du savoir est immense, et embrasse les catégories de l'universalité.

Parallèlement, la culture persane s'invite à nous. L'intrigue du sérail d'Usbek laissé aux mains de ses gardiens, place en son coeur, la question du commandement, de l'autorité, de la possession. Ce sérail qui était en ordre finit par devenir un chaos total. Montesquieu mêle une intrigue aux correspondances de voyage d'Usbek et Rica.

Un écrit agréable, la surprise, et le plaisir du lecteur ne sont pas oubliés. L'ennui n'est pas dans les Lettres Persanes. On voyage, dans les siècles, dans les espaces, dans les lumières du savoir.
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Ce livre me semble assez complexe. Les lettres sont courtes mais traitent presque toutes d'un même sujet, soit l'amour et les femmes, soit la politique. J'ai eu la douloureuse impression qu'à l'époque, les hommes étaient polygames et avaient tous plusieurs femmes.
Un livre cependant très agréable à lire, et fort bien écrit. Quant à l'analyse, c'est plus compliqué.
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Lecture scolaire oblige, je me suis plongée dans les lettres persanes avec une sélection de lettres à lire...Rapidement prise par le roman, je les ai finalement toute lues !

Le système épistolaire n'est pas fréquent dans la littérature française (du moins ce que j'en connais !), et l'idée de mettre en correspondance des Perses, de ceux restés au pays à ceux en voyage, est véritablement géniale.
La vision de notre monde de l'époque est ainsi dénuée de nationalisme ou d'arrogance vis à vis de notre nationalité; mais l'ironie et les critiques sous-jacente sont pourtant bien présentes. La grande force de Montesquieu est qu'il parvient, sans dénoncer ou montrer du doigt, à nous faire se rendre compte de l'absurdité de certaines des moeurs françaises de l'époque, déduction logique suite aux tableaux présentés par Rica et Usbek. Revers pourtant, ce dernier, critique envers l'Europe et plutôt idéaliste, fait subir le calvaire à son harem, qu'il ne remet absolument pas en question quand nous, Européens, nous affligeons à sa description. Ce dyptique France-Perse est donc profondément construit et subtil, la plume de Montesquieu plus qu'agréable...Le tout classe les Lettre Persanes dans la catégories des romans que l'on oublie pas, et que l'on ouvre avec plaisir à n'importe quelle page pour le relire.
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Objet littéraire à mi-chemin entre fiction et philosophie, les Lettres persanes constituent un ensemble assez hétéroclite, où la lecture peut dérouler sur vingt pages à la faveur des développements de l'intrigue, d'anecdotes ou de récits enchâssés à valeur philosophique, et s'embourber sur les vingt pages suivantes au milieu de considérations très théoriques sur la justice ou la liberté.

D'abord, sur l'intrigue, qui ne semble que donner prétexte et cadre au voyage des Persans en Europe et à leurs méditations au contact de ces singulières sociétés chrétiennes, il n'y a rien d'absolument transcendant. Usbek part voyager en laissant ses femmes sous la séquestre de ses eunuques, et s'absente pendant si longtemps qu'elles finissent par chercher à tromper leurs gardiens. Voilà, très simple, avec des évolutions suggérées graduellement par de rares mais réguliers échanges de lettres inquiètes entre Usbek et ses serviteurs. On sent une certaine fascination pour le harem oriental et ses sommets de sophistication que l'écriture si élégante du XVIIIème siècle mariée au ton des Mille et Une Nuits retranscrit très plaisamment. L'histoire vient toutefois apporter une concrétisation dramatique aux réflexions occasionnées entre les voyageurs persans en Europe, notamment sur la question de la liberté du genre humain en général, et des femmes en particulier. Tandis que les Persans semblent « occidentaliser » leur pensée, non pas sur tout mais sur quelques sujets sur lesquels ils semblent admettre le bon sens qui prévaut en Europe par rapport à leur propre société, la catastrophe finale qui bouleverse le harem d'Usbek constitue la chute fatale, presque logique, du caractère resté purement théorique de cette occidentalisation. Loin d'atténuer les conditions d'enfermement de ses femmes à la faveur de ses convictions ébranlées, Usbek, en proie à une jalousie qui est la conséquence des usages de la Perse, qu'il discute mais ne remet jamais en cause dans la pratique, les maintient, voire les durcit sur la foi des rapports alarmés des eunuques, au point d'exaspérer ses épouses désormais prêtes à tout pour s'affranchir de leur joug.

Voilà pour la promotion du mode de vie occidental, assez largement ignoré au profit des critiques qu'il génère dans l'esprit des Persans si l'on s'en tient à l'image répandue du livre. Ces critiques existent bien évidemment, nombreuses, soit sur le plan des moeurs, avec, dans ce cas, une naïveté factice assez comique de la part de l'auteur, soit sur le plan des valeurs, sur un ton plus philosophique et donc plus sérieux. La France est la principale cible des méditations des voyageurs, même s'il y a aussi quelques remarques sur l'Espagne, l'Angleterre, ou encore la Russie. Elle est appréciée selon le point de vue de Persans, bien évidemment, pour qui par exemple la libre société des femmes est une nouveauté à laquelle ils se convertissent semble-t-il assez facilement, mais aussi selon le point de vue de sages qui analysent la signification profonde, et parfois l'absurdité ou l'incohérence des usages, grâce à un recul, normal pour un étranger, mais que seul un esprit européen exceptionnellement libre et anticonformiste comme celui de Montesquieu peut adopter. Sur les questions philosophiques, tout n'est pas au même niveau d'exigence : cela va de la longue description de l'évolution des Troglodytes, métaphore limpide, jusqu'à de difficiles réflexions extrêmement théoriques sur le sens de la justice.

A remarquer pour notre époque préoccupée par la surpopulation de la Terre : l'auteur, à moins de trois siècles de nous, se fait longuement l'écho d'une anxiété rigoureusement opposée, celle de la dépopulation, résultat de faits culturels dans le monde chrétien (célibat des prêtres) et dans le monde musulman (polygamie, castration des eunuques) ; de même que pour la théorie rapidement évoquée des climats, lesquels seraient directement responsables du type de gouvernement d'un territoire, l'on doit bien prendre en compte que les quelques pensées pour le moins capillo-tractées qui peuvent se trouver ne doivent pas pousser à rejeter en bloc toutes les thèses du livre, extrêmement diverses et plus ou moins approfondies. Même si la société décrite, tantôt avec ironie, tantôt avec humeur, ne semble historiquement plus avoir grand-chose de commun avec la nôtre, ne serait-ce que sur le type de gouvernement, un petit effort de prise de hauteur permet de constater qu'à bien des égards, nous sommes en sommes les dignes descendants. J'en veux pour unique exemple parmi bien d'autres le traitement de la pratique du journalisme et de l'écriture : alors que les profanes s'effacent volontiers devant les spécialistes reconnus dans un domaine précis partout ailleurs, nous autres, Occidentaux anonymes et amateurs, revendiquons l'orgueil de claironner nos jugements et nos appréciations à la face de nos vrais intellectuels et professionnels, encouragés en cela par des tribunes comme Babelio (vous voyez, je plaide coupable), en nous attendant à ce que nos ressentis soient aussi légitimes que leurs décrets. Continuons, demeurons ce que nous sommes, mais ne soyons pas dupes de la valeur réelle de notre discours.
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Voilà un petit livre qui me faisait de l'oeil dans un brocante, … et je ne suis pas déçue du détour ! La lecture de ce roman épistolaire est facile et fluide, même si on peut vite être agacés par le ton moralisateur de l'auteur… Uzbek et Rica quittent leur Perse natale et débarquent en France, ils nous font part de leurs impressions et de leurs étonnements dans des courriers qu'ils font parvenir à leurs amis restés au pays… C'est l'occasion pour Montesquieu de faire une critique (ou plutôt une satire !) de la société de l'époque : la politique bien sûr, mais aussi les travers des petits bourgeois parisiens, des courtisans de la Cour, des hommes d'Eglise, la mode, l'intolérance, l'hypocrisie, le clientélisme… bref beaucoup de choses encore bien actuelles ! Sous couvert de naïveté, le ton est résolument virulent, et j'étais très étonnée de trouver également des passages assez sensuels ! A l'adolescence j'étais clairement passée à côté de tout ça lors de mes cours de philo…
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Relecture des Lettres Persanes, de Charles-Louis de Secondat de Montesquieu (1721)

C'est un roman épistolaire que j'ai déjà lu, il y a très longtemps, intégralement, et dont je relis quelques lettres de temps en temps, quand c'est nécessaire. L'inconvénient est qu'on en perd l'impression globale, avec laquelle j'ai enfin renoué.

J'ignore ce qu'en pensent mes Lycéens, mais j'ai été surprise de lire ces lettres, pourtant denses parfois, d'un point de vue stylistique et argumentatif, avec autant de plaisir ! Usbek et Rica, leurs surprises, bonnes ou mauvaises, leurs mouvements d'humeur ou d'humour, sont délectables. Les malentendus qu'ils ont, parfois, amusent le lecteur averti ; ces épistoliers malicieux n'hésitent pas à ménager des chutes qui surprennent leur lecteur, piégé par une façon extrêmement détournée, opaque, de raconter une anecdote (par exemple, la rencontre avec l'alchimiste fou).

Cf. note de lecture intégrale sur mon blog :
Lien : http://aufildesimages.canalb..
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J'ai commencé ce roman car c'est un classique qui m'intriguait. Je n'ai pas été déçu§
Les sujets abordés sont variés et intéressant. Les questions de société de l'époque restent les même que ceux de nos jours c'est assez incroyable.
Ce livre permet d'établir une réflexion sur les différences! (religion, sexe, lieu). Certains passages sont moins intéressante et philosophique que d'autre mais le tout reste de très grande qualité. le roman a très bien vieilli.
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