J'ai décide de commencer la série Elric car une amie que j'adore, fan de dark fantasy et d'onyrisme, adore
Michael Moorcock au point d'avoir donné à son fils le prénom d'Elric. Je voulais donc mieux comprendre cette passion. Malheureusement, je reste sur ma fin.
Certes, on est dans la fantasy mais plutôt en grey light fantasy. le récit est pourtant prometteur dans sa trame mais j'ai trouvé le récit très enfantin et très superficiel.
Elric est l'empereur de Melniboné, un empire autrefois puissant et cruel. Elric est malade et affaibli depuis sa naissance et dépend de potions quotidiennes pour retrouver ses forces. Bien que sorcier, Elric veut rompre avec les traditions cruelles de son empire, ce qui n'est pas vu du meilleur oeil par ses sujets nostalgiques de la grandeur passée de l'empire et notamment par son cousin Yyrkoon qui convoite le trône de rubis.
Les liens avec la fantasy ? Ces deux cousins invoquent à tour de bras et avec une facilité déconcertantes les démons pour leur demander de l'aide. Aide que ces démons se font un plaisir de leur offrir bien gentiment.
Et c'est là que je n'ai pas aimé, ces démons sont décidément très bienveillants, amicaux et toujours prêts à rendre service. Il suffit de les appeler, et ils viennent aider !
Elric veut garder son libre arbitre, sollicite l'aide de démons qui lui viennent en aide, refuse d'abandonner son libre arbitre mais qu'importe, les démons l'aident quand même !
Il y avait dans la trame de ce roman tous les ingrédients pour écrire un livre de fantasy formidable mais j'ai parfois eu l'impression de lire "Elric au pays des démons bisounours" ou de la fantasy pour enfant. Et ça, ça déçoit quand on s'attend à lire de la vraie fantasy.