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Daniel Poirion (Autre)Francine Mora-Lebrun (Autre)
EAN : 9782234016392
142 pages
Stock (30/11/-1)
4.5/5   2 notes
Résumé :
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Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
Écrivain satirique, Antoine de la Sale est né vers 1386 en Provence d'un père mercenaire et d'une mère paysanne, Perrinette Damendel. le père d'Antoine, Bernard, devait sa fortune aux bandes pillardes que le roi d'Angleterre avait mises à sa disposition lors de la rupture du traité de Brétigny. A quatorze ans, Antoine entre comme page au service de Louis II d'Anjou. Il fut envoyé à Messine avec une ambassade et il garda une très forte impression des îles Lipari. C'est de là que lui vint le goût de l'aventure.

Deux tournois disputés à Bruxelles et à Gand vont lui faire aimer ces jeux de nobles qu'il décrira avec précision dans le Petit Jehan de Saintré (1448-1456). Vers 1407, il prit part à une croisade en terre marocaine, à Ceuta. On pourra trouver des renseignements dans le Réconfort de Madame de Fresne .
En 1420, au cours d'une campagne en Italie et d'une trêve forcée due au manque de ressources, il fit, à la grotte de la Sibylle apennine, près de Montemonaco, le fameux pèlerinage décrit dans le Paradis de la Reine Sibylle.
Lien : http://promenades-culture.fo..
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Citations et extraits (1) Ajouter une citation
Il y eut jadis un chevalier, venu aussi des parties de l’Allemagne, « qui sont gens grandement voyageurs et cherchant les choses merveilleuses autant ou plus que nulles autres gens du monde », qui, ayant entendu parler des merveilles du mont de la Sibylle, résolut de les voir. Il entra donc avec son écuyer. – Ayant franchi les portes de métal, ils se trouvèrent devant une grande porte de cristal. Ils appelèrent, et on leur demanda qui ils étaient. Sur leur réponse, on alla prévenir « la reine », et bientôt on leur ouvrit la porte ; on leur fit d’abord changer leurs vêtements pour d’autres très riches ; puis, au son des instruments et des mélodies, on les conduisit, à travers des chambres, des salles, des jardins, plus beaux les uns que les autres et pleins de dames et de demoiselles, de chevaliers et d’écuyers noblement vêtus, jusqu’à la reine, qui les reçut assise sur un trône magnifique et leur fit le meilleur accueil, dans leur langue maternelle, – car la reine et tous les habitants du lieu, quand ils y ont passé trois cent trente jours, parlent toutes les langues du monde ; quand ils y ont passé neuf jours, ils les comprennent sans les parler.
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