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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Venises, le s dit tout.
A différentes périodes de sa vie, Paul Morand y passa, y vécut.
Tout un monde, évanoui dans le Temps, défile sous nos yeux.
Des noms, un monde dans le monde, des excentriques, des artistes, des politiques se côtoient dans une Venise qui n'appartient qu'à un cercle de privilégiés dans le premier quart du vingtième siècle.
L'auteur évoque son enfance, son éducation, ses rencontres, ses rêves, son désir continu de la Sérénissime.
Entre évocations historiques, anecdotes, descriptions de la ville, souvenirs personnels, Paul Morand mêle les Venises qu'il a connues et celle du moment où il écrit ce livre : 1971.
Le ton y est différent, l'amertume s'y ressent.
Quelques phrases font mouche, d'autres heurtent et puis l'homme n'est pas toujours plaisant tant l'appartenance à une caste transparaît, semblant figée à jamais, tenant difficilement compte de l'évolution de la société si ce n'est dans sa description amère des hippies et de Venise devenue trop accessible...
Un document sur une époque révolue et sur le mode de pensée d'un privilégié.
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Personnage douteux, convaincu de collaboration avec l'occupant, réputé antisémite et homophobe (ce qui n'apparaît pas dans cet ouvrage, loin de là !), entré à L Académie Française en 1968 après que le Général de Gaulle a levé son veto, Paul Morand signe un très grand livre, sans doute ce qui m'a été donné de lire de plus passionnant sur la cité des Doges.
Mais l'ouvrage ne se réduit pas à cela : c'est un formidable panorama sur les grandeurs et misères de la première moitié du 20ème siècle, toujours rapportées à la Sérénissime où l'auteur, comme aujourd'hui Philippe Sollers, vient et revient se reposer des tumultes de l'époque.
Seule réserve, tout finit mal : le "vieux con" apparaît dans les dernières pages :
ah, ce monde moderne ! Ah, ces hippies noirs de crasse qui souillent le paysage ! Ah, Venise accessible à tous !
Indispensable néanmoins.
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Relire Venises à Venise, comme lire Ulysse à Dublin. Un plaisir un peu égoïste. Paul Morand n'est pas si daté que ça, peut-être un peu trop mondain parfois. Mais ses descriptions de Venise et les anecdotes valent la lecture. le ton est léger et l'humour partout. Un régal.
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J'adore Venise. Je n'aime pas beaucoup Paul Morand ;L'homme est assez nauséabond , son état d'esprit empreint d'aigreur narcissique est parfois pénible mais il reste une écriture de grande qualité et un sens aigu de la formule . Il s'agit d'un ensemble de textes assez intimistes relatant son rapport personnel à la Sérénissime.
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