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Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Récompensé par plusieurs des prix parmi les plus prestigieux des littératures de l'imaginaire (Nebula, World Fantasy Award, Grand Prix de l'Imaginaire), James Morrow est un auteur américain dont la plupart des ouvrages ont été traduits en français par les éditions Au Diable Vauvert (« La trilogie de Jéhovah », « Notre mère qui êtes aux cieux », « Hiroshima n'aura pas lieu »...). Une fois n'est pas coutume, l'auteur revient avec « L'arche de Darwin » à son thème de prédilection, à savoir la religion, et opte à nouveau pour le registre de la satire. Nous sommes en Angleterre, en 1847, et nous faisons la rencontre de Chloé Bathurst, actrice à succès qui se voit contrainte de quitter les planches afin de trouver un nouvel emploi mieux rémunéré. Non pas que la jeune femme ait subitement des envies de luxe, seulement son père se trouve enfermé dans un hospice en raison de ses dettes, et il n'est pas question pour elle de le laisser s'échiner aux travaux forcés dans des conditions scandaleuses. La bonne nouvelle, c'est qu'elle parvient facilement à retrouver un emploi en tant que gardienne de zoo dans la demeure d'un certain Charles Darwin. A charge pour elle de prendre soin des nombreuses créatures exotiques rapportées par le scientifique après son voyage autour du monde à bord du navire « Beagle ». La mauvaise nouvelle, c'est que, malgré la gentillesse de son employeur, son nouveau poste ne lui permettra jamais de rassembler la somme nécessaire à la libération de son père. C'est alors que notre héroïne entend parler d'un grand concours visant à prouver l'existence ou la non existence de dieu. Une querelle opposant intellectuels athées et chrétiens qui, à priori, ne la concerne pas du tout, sauf que la règlement prévoit que le vainqueur se verra octroyer la somme non négligeable de 10 000 livres. Et il se trouve justement que monsieur Darwin est en train de rédiger l'ébauche de ce qui deviendra sa célèbre théorie de l'évolution, mettant ainsi à mal l'existence même du divin. Ni une, ni deux, notre héroïne s'empare du précieux manuscrit et se trouve alors à défendre les thèses du célèbre scientifique bien avant qu'elles n'aient été historiquement diffusées au public.

La première chose qui frappe à la lecture de ce roman, c'est sans aucun doute l'érudition de son auteur. Car si la reconstitution historique n'est pas particulièrement poussée en ce qui concerne le décor ou les costumes, le contexte politique, social et scientifique de l'époque est, en revanche, très bien exposé. C'est le cas notamment de la théorie de l'évolution de Charles Darwin dont les arguments sont présentés dans les moindres détails. L'avantage, c'est que le roman se révèle sur ce point très instructif et qu'on en apprend énormément sur la manière dont le scientifique en est arrivé à ses conclusions ainsi que sur les réactions que sa théorie a pu susciter à l'époque. L'inconvénient, c'est que l'auteur pousse à mon sens l'érudition un peu trop loin pour un simple roman, au risque de souvent perdre son lecteur en le noyant sous un trop plein d'informations théoriques inutiles pour la compréhension ou le bon déroulement de l'intrigue. On observe d'ailleurs le même phénomène dans le traitement de la thématique religieuse, James Morrow n'hésitant pas là aussi à détailler à l'excès l'argumentation développée par les théologiens en opposition à Darwin. Un babillage qui ne se révèle pas toujours passionnant et qui a trop souvent pour conséquence de casser le rythme du récit. le contexte politique et sociétal du milieu du XIXe est quant à lui abordé de manière plus anecdotique mais, du coup, plus accessible. L'auteur évoque notamment la montée des idées communistes dans l'Europe de l'époque (avec par exemple la parution du fameux manifeste signé Marx et Engels) et s'attache également à dépeindre la cruauté et l'hypocrisie avec lesquelles les sociétés européennes traitaient alors (et traitent toujours) les plus vulnérables, qu'il s'agisse des miséreux, des prisonniers, des endettés, des femmes… le voyage en Amérique du sud de l'héroïne dans la seconde partie du roman fournit également à l'auteur l'occasion de mettre en scène cette partie du monde avec laquelle le lecteur est sans doute moins familier et ainsi d'aborder de nouvelles thématiques (traitement des populations autochtones, guerre du caoutchouc, rôle des missionnaires chrétiens…).

En dépit de ce que cette abondance de détails théoriques et de sujets sérieux pourrait laisser penser, le roman n'a rien de pompeux et se distingue, au contraire, par son ton volontiers humoristique. L'auteur enchaîne ainsi les retournements de situation plus rocambolesques les uns que les autres, ce qui pourra, là encore, déstabiliser le lecteur. le récit baigne en effet dans une ambiance burlesque à laquelle j'ai personnellement été peu sensible, quant bien même il faut reconnaître que la plume de l'auteur et les situations mises en scènes ne manquent pas d'inventivité. La seconde partie du roman, qui voit le départ de l'héroïne pour les îles Galápagos en compagnie d'une troupe pour le moins hétéroclite, fait basculer le récit encore plus loin dans le comique, et c'est à ce moment que l'auteur m'a véritablement perdue. le récit semble en effet ne plus se résumer dès lors qu'à une succession de scènes plus saugrenues les unes que les autres, l'auteur se perdant dans des digressions interminables et mettant ses personnages dans des situations de plus en plus loufoques. Parallèlement aux aventures de Chloé, l'auteur évoque la relation épistolaire entre un père et son fils, le premier interné dans un asile en Angleterre, le second en mission d'exploration en Orient d'où il rapporte à son géniteur les différentes rencontres réalisées dans une fumerie d'opium. Une trame secondaire qui souffre des mêmes soucis que la principale et qui se révèle même encore plus excentrique. Outre le fait qu'on peine à se retrouver dans la multitude d'informations scientifiques théoriques données par l'auteur, le problème vient surtout du fait qu'on ne voit pas vraiment le rapport avec le reste du roman, ce qui renforce l'aspect brouillon du récit et la désorientation du lecteur. Pour toutes ces raisons, j'ai eu énormément de mal à me passionner pour les aventures de Chloé qui se révèle pourtant une héroïne intéressante (si on excepte son agaçante crise mystique au milieu du roman) qui permet à l'auteur de mettre en scène d'autres aspects intéressants de cette époque (place des femmes, monde du théâtre…). Les autres personnages sont, hélas, trop peu développés pour qu'on puisse les considérer autrement que comme des figurants. Les dialogues n'aident d'ailleurs pas du tout dans la mesure où la plupart s'expriment de manière trop enjouée, ce qui leur donne un côté artificiel et théâtral qui ne joue pas en leur faveur.

James Morrow signe avec « L'arche de Darwin » un roman difficile à appréhender qui présente un charme certain mais auquel je n'ai malheureusement pas été sensible. L'auteur se perd dans sa documentation et accumule les digressions techniques et les longs monologues explicatifs qui, bien que très instructifs, auraient mérité d'être élagués et exposés de manière plus subtile dans un roman de fiction. le ton décalé et le burlesque des situations et des dialogues m'ont également laissé de marbre. Un roman ambitieux, satirique, surprenant… mais de toute évidence pas pour moi.
Lien : https://lebibliocosme.fr/201..
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Enfin j'ai terminé ce livre ! Et je n'en suis pas mécontente car je vais pouvoir passer à autre chose...

J'ai un ressenti très contrasté car je l'ai trouvé à la fois intéressant mais je me suis ennuyée souvent en le lisant. Pardon M. Morrow !

En Angleterre, au milieu du 19ème siècle, un groupe d'aristocrates met en jeu une importante somme d'argent pour le Grand Concours de Dieu, en récompense de celui ou celle qui pourra prouver ou infirmier l'existence de Dieu.
Chloe Barthust, ancienne actrice de théâtre, en possession de l'ébauche de la théorie de l'évolution de Charles Darwin, tente de remporter le prix et s'embarque dans un voyage au coeur de l'Amérique du Sud.

L'écriture bien qu'érudite est fluide, certains passages pourraient être plus drôles s'ils étaient moins fugaces, et il y a une vraie trouvaille dans ce salon où l'on peut fumer des narguilés de haschich en croisant des voyageurs du temps.
Par contre, j'ai eu des difficultés à m'attacher aux personnages, et pour un périple qui mène l'héroïne dans plusieurs pays et en utilisant divers moyens de locomotion, le depaysement, pour moi, n'a pas été au rendez-vous.

Inégal et beaucoup trop long à mon goût, vu le temps que m'a pris cette lecture.
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Le point de départ est passionnant : peut-on prouver scientifiquement l'existence de Dieu, ou peut-on, tout aussi scientifiquement, la réfuter ?
Le fait d'envoyer les personnages chercher des preuves dans les Galapagos en traversant l'Amazone, les Andes, le Pacifique, ainsi qu'au Mont Ararat, aurait pu donner un roman d'aventures palpitant, avec une course haletante. le choix d'une héroïne dans un milieu masculin est une idée intéressante, en la présentant comme une comédienne qui incarne des rôles - celui de la scientifique, de la mystique, de l'avocate..., mais les obstacles qui se dressent contre elle ne sont pas assez présentés.
C'est le gros défaut de ce roman : tout aurait pu être une très bonne idée en étant bien exploité, mais tout manque de rythme, de suspense, avec des personnages caricaturaux. Là où j'attendais un duel avec l'expédition partie rechercher l'Arche de Noé, elle est à peine mentionnée. L'héroïne apparaît assez vite insupportable, même si, étrangement, tout le monde est tout de suite fasciné par elle. Les différents personnages secondaires ne sont que des figurants sans psychologie fouillée, les romances ne sont pas crédibles. Et puis la phrase répétée très souvent "Chloe et ses amis" m'a insupportée, comme dans un mauvais roman jeunesse.
J'ai aussi eu l'impression que l'auteur voulait être "moderne" en reprenant des thématiques actuelles, ou en tout cas être très politiquement correct - comme s'il voulait cocher toutes les cases : le harcèlement des actrices, les droits des peuples autochtones, le mariage homosexuel, les droits des animaux, la légalisation de la drogue, la démocratie participative... C'est trop, et cela nous écarte du sujet. de même, la folie du père Granville qui croit lire dans l'avenir les continuateurs de Darwin est mal amenée, trop longue.
Alors qu'il y a aurait pu y avoir des thématiques passionnantes en lien avec le sujet principal, notamment la relation père/enfant. D'ailleurs, c'est le personnage de Darwin que j'ai trouvé le plus réussi, grâce notamment à son humanité.
Les bonnes idées ne sont pas exploitées, dommage, je me suis ennuyée plus que passionnée.
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Durant 6 ans, James Morrow a travaillé à l'élaboration de ce roman. Un roman dont l'idée semble géniale, mais dont la mise en oeuvre laisse à désirer…

Chloe Bathurst est actrice dans une troupe de theatre. Sans emploi depuis peu, elle se fait engager comme gardienne de zoo par un certain Charles Darwin qui lui parle de ses théories sur l'évolution de l'espéce. Au même moment, un grand concours à lieu, pour un prix de 10 000 livres qui sera donné à celui capable de prouver l'existence, ou l'inexistence de Dieu. Elle parvient à faire financer un voyage vers les Galapagos dans le but de nier son inexistence, empocher le prix, et aider son pére au passage…

Sacrément ambitieux, le roman fonctionne dans son premier tiers, lors de la découverte des enjeux du roman, de l'oppositions de diverses théories, et la mise en place d'un contexte franchement séduisant. Dommage donc que la suite soit moins convaincantes, se perdant entre le roman d'aventure et un aspect scientifique tellement poussé qu'il parasite la fiction et l'avancée de l'histoire. Les personnages se multiplient et on a franchement du mal à s'attacher à eux, perdu qu'est leur personnalité au milieu des théories et autres débats.

Pourtant, la construction rappelait largement Jules Vernes, jusque dans le titre des chapitres, ou le style de l'auteur, qui dans un premier temps renvoi directement à l'auteur français. Mais loin de se montrer aussi fascinant, Morrow se perd trop souvent. Il ne livre pas pour autant un mauvais roman. Dire cela au vu du travail de recherche qu'il a effectué serait malvenu mais plutôt un livre dispensable sur lequel on évitera de passer trop de temps…
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L'arche de Darwin de James Morrow publié Au Diable Vauvert est, outre un petit pavé de 600 pages, un roman ambitieux qui mêle histoires extraordinaires et théories scientifiques, toutes liées à Charles Darwin et ses travaux sur l'évolution.

Chloé Bathurst, une actrice de théâtre assez talentueuse se voit dans l'obligation de quitter les planches suite à divers scandales qu'elle ne peut s'empêcher de déclencher. Sans gagne pain, elle se voit contrainte d'accepter un emploi de gardienne de zoo dans la propriété de Charles Darwin et découvre les travaux du scientifique sur l'évolution. Elle vole les premières ébauches de sa théorie et s'inscrit au Grand Concours de Dieu qui offre une somme substantielle à celui ou celle qui prouvera ou réfutera l'existence de l'Etre Suprême. Elle décide de partir pour les Galapagos afin de prélever quelques espèces animales pour démontrer l'exactitude de "sa théorie". Son voyage ne sera pas de tout repos, de nombreuses péripéties attendent notre scientifique en herbe...

Après une première partie passionnante, où nous faisons connaissances des différents protagonistes et en particulier de la pétillante et exubérante Chloé et où nous découvrons les premières ébauches de la théorie de l'évolution, le récit s'essouffle un peu par la profusion des aventures rocambolesques de l'héroïne. En effet, le voyage vers les Galapagos est long, très long. Les péripéties, plus invraisemblables les unes que les autres s'enchaînent sans discontinuer. Souvent traitées avec humour et un ton décalé, elles apportent sourire et dépaysement. Mais voilà, trop d'aventures tuent l'aventure et le voyage devient interminable. Heureusement, James Morrow, par l'intermédiaire d'un autre participant au Grand Concours de Dieu qui cherche l'Arche de Noé, et à travers une fumerie de haschisch, arrive à nous faire rencontrer des personnages hautement célèbres comme Mendel (fondateur de la génétique) ou Rosalind Franklin (biologiste qui a permis de découvrir l'ADN) entre autres. Ces petits intermèdes permettent à l'auteur de développer les différents concepts liés à l'évolution, avec clarté et précision, le tout étant très instructif.

L'Arche de Darwin reste un roman d'aventures, où la science et la religion se disputent la vérité. Mais c'est aussi un beau portrait de femme, où l'héroïne se bat contre la misogynie et les éternels clichés. Ce livre d'une très grande érudition où l'auteur aborde de nombreux thèmes (écologie, croyances, sciences, statut de la femme, voyages...) avec de nombreuses références historiques, est avant tout un immense pamphlet blasphématoire. A noter que les dialogues sont plaisants, souvent drolatiques, que l'écriture est très moderne tout en empruntant le style du XIXème siècle.

Pour résumer, L'arche de Darwin est un mixe de réalités scientifiques et d'aventures périlleuses et invraisemblables, hautement blasphématoire qui pêche par une redondance de péripéties. Intelligent, drôle, cultivé, exubérant, James Morrow se pose entre vulgarisateur scientifique et auteur romanesque d'un autre temps.


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L'Arche de Darwin est un livre très dense, il m'a fallu du temps pour le finir justement, je ne sais pas pourquoi ça traînait en longueur et j'avais du mal à m'y plonger totalement...
C'est pourtant un livre de choix, très bien écrit, qui a même reçu le grand prix de l'imaginaire en 2018.
L'histoire loufoque de Chloe Barthust qui va voler la fameuse théorie de Darwin (chez qui elle est employée) pour gagner un prix qui sortirait son père de la misère…
Pour ce concours, il s'agit de réfuter ou pas l'existence de Dieu, elle va partir à l'autre bout du monde afin de ramener en Angleterre des espèces qui serviraient à étayer la théorie et prouver que dieu n'existe pas.
Pendant ce temps, un autre pseudo-aventurier se rend au Mont Ararat pour y chercher des preuves, les vestiges de l'arche de Noé, qui prouveraient quant à eux l'existence de dieu.
Vous me suivez ?
Lequel va l'emporter ??? L'arche de Noé ou celui de Darwin ?
Tiens au passage savez-vous ce qu'est une uchronie ? 😉 Il s'agit d'un "récit d'événements fictifs à partir d'un point de départ historique."
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L'opposition entre créationniste et évolutionniste est toujours d'actualité. Dans ce roman, l'auteur nous transporte au milieu du 19e siècle où le biologiste Huxley et le paléontologue Owen s'affrontaient sur le lien entre le singe et l'homme. Leur débat était relayé par la presse et divisait le public.
C'est un roman dense, érudit, avec un humour cinglant. L'auteur met en scène de façon farfelues les différentes théories ontologiques. Ce n'est pas un roman à lire sur la plage, car on a vite fait de perdre le cours de l'histoire et le propos de l'auteur. J'ai particulièrement apprécié l'humour de l'auteur. Suivre le fil de l'histoire m'a paru plus ardu. En effet, l'imagination débordante de James Morrow mêlée aux différents concepts ontologiques et scientifiques sur l'évolution exige beaucoup d'attention

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Je suis très très partagée sur ma lecture. J'ai mis beaucoup de temps à entrer dans l'histoire. J'ai souvent hésité à arrêter en cours de route. Trop d'explications scientifiques, trop de théories qui ne m'intéressaient pas particulièrement et surtout qui ne parlaient pas car je manquais cruellement de références. J'ai eu l'impression par moment de ne pas être assez intelligente pour comprendre...c'était assez frustrant...Du coup, il m'a été assez difficile de m'attacher aux personnages et de me captiver pour l'histoire vu que le discours était uniquement ponctué de débat sans fin et sans émotion particulière.

Pourtant, l'univers un peu burlesque, la femme forte qui s'affranchit de sa famille, l'expédition dans les îles sont des thèmes qui m'ont embarqué. Et que dire de l'écriture fantastique de l'écrivain qui n'a rien à envier à Jules Verne et autres écrivains classiques... Une plume folle et érudite... Un peu trop peut être.

J'y reviendrai un jour. Mais pour le moment, je n'ai pas réussi à apprécier ce roman à sa juste valeur. 
(Mention spéciale à la jolie couverture de la version poche)

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A l'érudition et l'intelligence de l'homme s'oppose ses maladresses de romancier.
La principale étant d'échouer à créer des personnages vivants et crédibles.
Ils sont ici des fantoches qui s'agitent et discourent au service de leur créateur.
Les joutes rhétoriques qui alignent avec maestria les arguments pour et contre l'existence de Dieu sonnent faux dans la bouche des personnages et le romancier peinent à nous faire ressentir combien les humains furent ébranlés par la théorie darwinienne.
Malgré tout, certains passages ont du souffle et sont parvenus à maintenir mon attention jusqu'au bout de cette aventure baroque et fantaisiste.
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Plutôt une déception même si ce livre peut constituer une lecture de vacances fort passable. L'argument est original mais le récit est parsemé d'invraisemblances qui contrastent avec l'érudition manifeste de l'auteur. du coup on a l'impression de lire une première version qui aurait gagné à être reprise et améliorée.
Jules Verne me venait en tête constamment mais en moins bien, en plus plat, le plus dérangeant étant sans doute le manque de profondeur psychologique des divers personnages. Chloé Bathurst est une sorte de stéréotype vide auquel on a beaucoup de mal à s'attacher.
La traduction est de bonne qualité mais le texte est constellé de coquilles qui amène à penser que l'éditeur fait des économies sur les relectures.
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