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EAN : 9782290367049
512 pages
J'ai lu (04/05/2022)
3.53/5   17 notes
Résumé :
Depuis toujours, Lazare maintient mordicus qu'il n'a jamais été ressuscité et que cette histoire n'était qu'une farce de son ami le rabbi Yeshua. Quand d'étranges visiteurs l'invitent à bord d'un fabuleux vaisseau mécanique dirigé par un automate à tête de crocodile, Lazare embarque pour une aventure dans l'espace et dans le temps avec un objectif : réhabiliter le judaïsme accusé d'avoir assassiné le Christ, et favoriser l'arianisme lors du fameux concile de Nicée.<... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (11) Voir plus Ajouter une critique
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Lazare, vous savez, celui que Jésus aurait ressuscité ? Eh bien, en fait, ce serait une fake news, colportée par Jésus lui-même. de la propagande, déjà ! Et quoi qu'en dise le principal intéressé, la légende est toujours plus belle, et donc relayée, que la vérité. En revanche, ce même Lazare raconte, et personne ne veut le croire, qu'il a voyagé dans le temps. Et ce, jusqu'au Manhattan des années 60. Incroyable, non ? Et pourtant...

Un voyageur temporel
Lazare rencontre donc, un jour, un être mécanique au visage de crocodile à bord d'un bateau aux pouvoirs magiques. Sobek (le crocodile) aurait été créé par des êtres venus du futur. Et il propose à Lazare (autrement appelé Larry Ben-Zarus) de voyager avec lui, en compagnie de ses trois Maries : Marie la Nazaréenne, Marie-Madeleine et Marie Salomé, autres personnages importants de l'histoire de Jésus. le but de Larry, sauver les opprimés religieux de la persécution. Et, pourquoi pas, réconcilier chrétiens et juifs, même si la partie n'est pas facile : ces derniers n'auraient-ils pas tout fait pour que Jésus finisse sur sa croix ? Sobek permet donc à Larry de voyager géographiquement et temporellement. Mais attention, le nombre de déplacements est limité. À la fin, le navire merveilleux s'autodétruira ! Celui permettra-t-il à Larry de mener à bien son plan ? Et, surtout, de retrouver l'amour de sa vie ?

Voyage au long cours
C'est donc parti pour un voyage fantasque, empli d'aventures débridées et de surprises. Par contre, à part le New York des années 1960 (qui apparaît dans le prologue, un entracte et l'épilogue), nous restons dans la zone de l'Antiquité fréquentée par les Occidents, et plus particulièrement les Romains. Car ils ont été, tout d'abord, des ennemis farouches de la secte de Jésus. Il en a été la première victime. Mais ensuite, ils ont été parmi les plus zélés défenseurs et diffuseurs de cette doctrine. Certains empereurs utilisant cette croyance devenue religion pour étendre leur pouvoir. C'est ainsi que nous allons séjourner un temps important dans l'entourage de l'empereur Constantin, contemporain du célèbre concile de Nicée où Arius et ses disciples ont été désavoués, ses propositions n'ayant pas été retenues.

Érudit, mais accessible
Arius ? Concile de Nicée ? Constantin ? C'est quoi, tout ça ? Manifestement, James Morrow, lui, le sait. Et il connaît son sujet sur le bout des doigts. Pour résumer, les chrétiens ont mis un temps sacrément long à se mettre d'accord sur leur panthéon : qui de Jésus, de marie, du saint Esprit ? Quel est leur rôle ? Quels sont leurs liens ? Qui est d'essence divine ? Bref, beaucoup de mises au point qui ont exacerbé les passions et ont fait coulé pas mal d'encre. Et beaucoup de sang. le concile de Nicée, par exemple, voit deux conceptions s'opposer. Et à la fin, il n'en reste qu'une. Pas celle proposée par Arius.
Compliqué tout cela ? Un peu. Mais heureusement, ce point précis, et toutes ces controverses qui ont émaillé le développement des religions monothéistes pendant des siècles et des siècles, James Morrow les maitrise. Et il aime le débat, l'échange d'arguments, la réfutation. Ingrédients qui font le sel de Lazare attend (comme on avait déjà pu le voir dans la Trilogie de Jéhovah). On y assiste à des échanges d'arguments d'une haute volée, qui font passer certains cours universitaires pour d'affreux pensums. Car si les notions abordées sont souvent érudites, elles le sont de façon claire et simple. Et, surtout, avec l'humour détaché des Monty Python. Celui du Monty Python's Flying Circus ou de la vie de Brian (https://www.youtube.com/watch?v=t¤££¤46Concile de Nicée41¤££¤). On commence un dialogue avec des pensées dignes d'un colloque pour finir sur des commentaires à propos de la cuisine locale. Arius et sa doctrine y sont discutés avec légèreté et finesse. le comique de répétition y est pour beaucoup. Comme quand Lazare, pour la dixième fois, explique que Jésus ne l'a pas ramené à la vie, qu'il était juste très malade.

Tout cela a été un régal pour moi : s'instruire en se distrayant ! Certes, certaines références me sont passées au dessus. Mais cela n'a en rien ralenti na lecture ni diminué mon plaisir. D'ailleurs, peut-être paradoxalement, j'ai eu plus de mal avec les références au New-York des années 60 et à sa culture littéraire et cinématographique. Lazare attend est une nouvelle incursion hautement recommandable à tous ceux qui ont un esprit curieux et que la controverse n'effraie, à tous ceux qui considèrent la religion comme un terrain de réflexion et non comme une liste de dogmes sources d'interdictions plus que de libertés, à tous ceux qui aiment voyager avec un auteur talentueux qui respecte son lecteur sans se prendre au sérieux.

(Merci aux éditions Au Diable Vauvert pour ce SP.)
Lien : https://lenocherdeslivres.wo..
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Enfin la véritable histoire du Lazare biblique, de ses amies et de ses amis, à travers quelques siècles, de l'Église des premiers temps au New York bariolé de 1962. Un grand moment farceur et fou de vertige philosophique et historique.

Sur le blog Charybde 27 : https://charybde2.wordpress.com/2021/10/19/note-de-lecture-lazare-attend-william-morrow/

Comment conter la véritable histoire de Lazare, activiste juif palestinien sous la férule de l'Empire romain, contraint de fuir en catastrophe sa terre natale pour échapper à l'arrestation et vraisemblablement à la crucifixion qui guette le plus souvent les rebelles comme lui, en compagnie de Marie, la mère de son ami d'enfance Jésus (qui, lui, n'a pas pu échapper à la police de Ponce Pilate), de Salomé aux réputés talents de danseuse et de Madeleine, ex-compagne dudit Jésus, qui se pique de divination et de sorcellerie ? Comment prendre en compte leur rencontre à point nommé avec un androïde égyptien, mécanique à tête remarquable de crocodile sacré, construite par des visiteurs venus d'un lointain futur, et par là même gardien d'un fier navire déchronologique ? Et comment faire entrer cette étonnante histoire en résonance avec l'humour juif new-yorkais des années 1960, avec la production de films classés X à vocation religieuse, avec la destinée de l'empereur Constantin et avec le concile de Nicée devant trancher dans le vif ce qu'il fut plus ou moins convenu d'appeler la querelle de l'arianisme ? Voici exactement le genre de défis qu'aime à relever, pour notre plus grand plaisir, le grand James Morrow, qui n'a jusqu'ici jamais reculé devant les vertiges théologiques et philosophiques assortis de l'impérieuse nécessité de mêler étroitement la farce somptueuse, l'humour pince-sans-rire et le vertige de la pensée spéculative : après notamment le parcours détaillé des conséquences de la mort de Dieu, et de la lourde chute de son cadavre de sept kilomètres de long dans le golfe de Guinée (« La trilogie de Jéhovah« , 1994-1999), l'équation curieuse de l'obscurantisme et des Lumières à travers les ultimes soubresauts d'une profession un peu particulière (« le dernier chasseur de sorcières« , 2003), la découverte d'un programme américain d'étonnantes armes de destruction massive, amphibies et cracheuses de feu, alternatives à la bombe atomique, dans les derniers mois de la deuxième guerre mondiale (« Hiroshima n'aura pas lieu« , 2009) ou encore la conception en roman d'aventures haut en couleurs de la quête de l'origine des espèces (« L'Arche de Darwin« , 2015), voici donc le magnifique « Lazare attend », publié en 2020 et traduit en 2021 par Sara Doke chez Au Diable Vauvert.

Il y a un savoureux vertige à éprouver lorsque l'on se penche, avec les historiens et avec les philosophes, sur les moments de naissance des religions, lorsque le récit se mythifie et s'arme d'un clergé, quelle que soit la nature exacte de celui-ci. Un profond sentiment de doute raisonné et d'émerveillement quelque peu tragique peut aisément nous étreindre face à ces myriades de petites causes aux grandes conséquences, à ces vacillements dans lesquels le hasard semble prendre une place surabondante, à ces storytellings décomplexés qui engendreront (ou non), plus tard, des millions de fidèles ou bien davantage. Marc Paillet, à côté de ses huit superbes enquêtes « policières » conduites par deux missi dominici de Charlemagne, nous avait brillamment offert en 1997 son « Remords de Dieu », roman fantastique qui revisitait justement l'Église des premiers temps chère au professeur et cardinal jésuite Jean Daniélou, presque vingt ans avant « le Royaume » d'Emmanuel Carrère, et l'on connaît la tragique destinée des « Versets sataniques » (1988) de Salman Rushdie, qui se penchait avec une gouaille irrévérencieuse sur les premiers temps de l'Islam.

Mêlant avec un brio incroyable le détail historique minutieux et l'inventivité débridée du stand-up, James Morrow inscrit soigneusement son récit dans le registre de la farce à géométrie variable, multipliant les sauts de langage, les surprises issues de l'oralité, les coqs-à-l'âne apparents, les rapprochements révélateurs et les démonstrations par l'absurde, en une langue spécifique que la traduction de Sara Doke rapproche parfois joliment de ces autres vertiges que l'on doit à Pierre Senges (« Cendres – Des hommes et des bulletins« , 2016), pour forcer en nous, entre tragédie et comédie, une réflexion indispensable sur la manière tortueuse dont les « grands récits » idéologiques et politiques, religieux et économiques, sous couvert le plus souvent de tout autre chose, bataillent pour s'imposer au monde.
Lien : https://charybde2.wordpress...
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Lazare, pas du tout ressuscité mais juste tiré d'une angine, rencontre le dieu égyptien Sobek sous la forme d'un robot, conduisant un vaisseau qui permet le voyage temporel. À l'aide de ces alliés de poids, Lazare va tenter de modifier le cours de l'Histoire, en intervenant au concile de Nicée pour sauver son amoureuse, adepte de l'arianisme.
Résumé comme ça, ça pourrait être alléchant.
Et pourtant, j'ai trouvé ce roman un petit peu décevant au regard du talent de James Morrow.
Le talent est bien là, dans l'intrigue pleine de rebondissements, dans les personnages hauts en couleur, dans les inventions loufoques : un vrai roman d'aventures, se baladant entre la Méditerranée antique et le New-York des années 1960.
Mais ce roman historique très érudit nous perd un peu, justement, par trop d'érudition. À moins d'être au taquet sur l'arianisme, la transsubstantiation et le concile de Nicée, justement, on se lasse au bout d'un moment de ce qui a, visiblement, enthousiasmé l'auteur. La seconde partie m'a semblé interminable : Morrow s'est laissé emporter par sa passion historique, on va dire…
Traduction pas terrible de Sara Doke.
LC thématique d'octobre 2022 : "Le verbe haut !"
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Cette fantaisie historique nous emmène sur les traces de Lazare, qui survit à Jésus, et erre, pèlerin sans destination, à Carthage, puis au 4e siècle, à la cour de l'empereur Constantin et au concile de Nicée avec pour destination finale le Manhattan des années 60. Car, oui, grâce à un vaisseau spatio-temporel conduit par Sobek, un robot à tête de crocodile, créé par les anciens dieux, on voyage dans le temps dans ce récit où le burlesque et la christologie se mêlent aux références cinématographiques, à l'épicurisme, l'arianisme, le marcionisme et la gnostique. Et Lazare n'est pas seule, ils croisent les trois Marie qu'ils emmènent dans ses mésaventures théologiques.
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Il y a des jours où l'on ferait mieux de rester au lit. Des jours où la visite d'un copain peut changer votre vie, pas forcément en bien.
Prenez Lazare, par exemple: alité à cause d'une mauvaise angine, il reçoit la visite de Jésus. Qui le tanne pour qu'il se bouge, qu'il se remue, qu'il sorte de son lit. "Lève toi, et marche ! "
Et voilà. Il n'en faut pas plus pour que la nouvelle se répande dans la maison, dans le quartier, dans tout le monde connu: Jésus a ressuscité Lazare !!!
Mais l'intéressé, lui, refuse toute cette publicité faite autour de lui. Jésus , c'est juste un mec qui fait des spectacles hippies avec une danseuse et une dealeuse de champignons hallucinogènes, point. Il n'est pas prophète pour deux sous ! Et surtout pas fils de Dieu, quels bobards ! D'ailleurs Marie est la première à le dire. C'est juste son premier-né, un gosse qui lui a donné bien des soucis.
Les soucis, Lazare ne va pas en manquer, justement. Car pour fuir les persécutions romaines, comme tous les proches de Jésus, il lui faut embarquer pour des terres lointaines.
Dans l'espace, dans le temps.
Et c'est depuis New York, au milieu des années 60, que Lazare relate son incroyable histoire. Une histoire d'amour avec une belle philosophe , une histoire d'amitié avec un automate à tête de crocodile, avec des producteurs de films pornos-cathos, une histoire de tolérance en réaction aux persécutions que les Romains infligent aux Juifs, les Juifs aux Chrétiens, puis que les les Chrétiens s'infligent entre eux.
On peut sans doute changer L Histoire, mais peut-on changer les Hommes ?
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critiques presse (1)
LeSoir
13 août 2021
Lazare, oui, le ressuscité de Jésus, qui ne l’est pas vraiment mais, traverse le temps avec un automate à tête de crocodile pour infléchir Constantin en faveur de l’arianisme au concile de Nicée. « Lazare attend » est le dernier roman, érudit et dingue, de l’ironique James Morrow.
Lire la critique sur le site : LeSoir
Citations et extraits (6) Voir plus Ajouter une citation
Bien qu’on puisse considérer le fait d’avoir été ressuscité par Jésus-Christ lui-même comme l’expérience la plus importante d’une vie, ce n’était pas le cas de Larry Ben-Zarus de New York city, connu sous le nom de Lazare de Béthanie dans la légende et les mythes. Car le miracle en question, si miracle il y a eu (Larry en doutait), marquait le début de ses aventures, un voyage qui l’avait finalement amené à la cuisine de l’enfer de Manhattan en l’an 1962 de notre ère, aussi loin de la Palestine d’Hérode Antipas qu’un Juif du premier siècle pouvait espérer naviguer sans devenir fou.
Né prince, circoncis par le meilleur mohel de Judée, élevé par des parents aimants et gâté par deux sœurs aînées (qui le considéraient comme leur poupon de chair et de sang), il était arrivé à New York sous la forme d’un homme séduisant et athlétique de quarante-trois ans, la peau olivâtre brûlée par le soleil de la Méditerranée et tannée par les embruns saumâtres qui avaient salé ses voyages. Au début, le maelström de Manhattan l’avait submergé, catapultant son esprit dans des milliers de directions à la fois. À chaque fois qu’il s’aventurait dans les rues tapageuses, il retournait invariablement se coucher pour passer le reste de la journée à pleurer, vomir et étouffer. Mais, avec le temps, il avait fini par assimiler ces innombrables assauts de sa santé mentale – les chariots autopropulsés, les torches dépourvues de flammes, les escaliers mouvants, les bâtiments plus hauts que la Tour de Babel, les caravanes souterraines fonçant à travers des tunnels sombres – et ces phénomènes étaient devenus des sources d’émerveillement et de plaisir.
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Alors que la matière dont était constitué le monde visible était perpétuellement en mutation, - de là les phénomènes dynamiques comme les marées, les orages, les tremblements de terre, la digestion, le coit, la parturition et les désirs de l'âme -, les immortels ne connaissaient pas de tels mouvements; p. 111
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Le vil et vindicatif Marullus, préfet de Judée, était résolu à nous détruire, les trois Maries et moi, nous avons donc réglé nos affaires, acheté des chameaux et, après avoir passé une délicieuse nuit d’été à camper près de la porte de Joppé, à dormir difficilement sous une fresque ombrée par la lune, nous nous sommes glissés hors de Jérusalem à l’aube.
Quatre ans plus tôt, pendant la célèbre année 33, le prédécesseur de Marullus, Ponce Pilate, avait exécuté le rabbin dissident Jésus de Nazareth – sans désordre, sans fanfare, rien qu’une petite crucifixion de plus sur les collines au-delà de la cité. Peu après être entré en poste, Marullus avait décidé qu’il pourrait gagner la faveur du nouvel Empereur, l’infect Caligula en éliminant ce qui restait de l’entourage de Jésus. Donc, les Maries et moi n’avions pas d’autre choix que de fuir si nous ne voulions pas à notre tour pendre sur des croix romaines comme des peaux de bœuf au soleil, à suffoquer lentement en priant Yahvé pour une mort rapide.
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Le destin d'une personne ne fait que se mettre en travers de ce qu'elle est censée faire.
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Marie de Nazareth bondit de son tabouret, frappa la table de sa main comme si elle voulait tuer un moustique. « Emmène-moi à Athanase immédiatement, que je puisse dénoncer cette absurdité et lui mettre mon poing dans la gueule.
— Après quoi je lui donnerai un coup de pied dans les figues, ajouta Salomé.
— J’aimerais bien le frapper aussi, insista la Madeleine. Quand partons-nous ?
— Demain matin avec la marée. Comment va ton stock de champignons ?
— J’en ai reniflé un plein sac le mois dernier.
— Splendide ! dis-je en vidant le reste de mon vin. Là où nous allons, l’exégèse sera abondante mais l’extase sera rare.
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James Morrow vous présente son ouvrage "Lazare attend" aux éditions Au diable Vauvert.
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