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Citations sur Le Jardin des Secrets (80)

La nuit était tombée, les bois environnants refermaient leurs ombres tout autour du château. Des ombres qui rôdaient également aux quatre coins de la pièce, dont les flammes des bougies agaçaient les arêtes glaciales.
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J'éprouve une immense gratitude à l'égard de ceux qui,par leurs oeuvres, ont enflammé mon imagination enfantine et m'ont donné un amour des livres et de la lecture qui ne m'a jamais quitté une seconde.
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Et l'on n'est jamais assez prudent, car là où il y a fort à gagner, toujours il y a fort à perdre.
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On fait sa vie avec ce qu'on a, pas avec ce qui nous manque.
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Il faisait trop chaud pour ressortir. En fait, ce dont elle avait vraiment envie, c’était de lire. S’évader dans la forêt enchantée, grimper dans l’Arbre magique d’Enid Blyton ou au château de Mauclerc avec le Club des Cinq.
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Il ne faut pas oublier, ma chérie, que les secrets ne sont jamais en sécurité tant qu'ils sont connus d'un tiers.
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-Ce sera notre jardin, Rose. Rien qu'à toi et moi. Un jardin secret où on pourra venir se cacher toutes les deux, comme dans nos rêves de petites filles.
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Elle n'avait pas réfléchi, elle avait agi instinctivement , sinon elle n'aurait jamais fait une chose pareille, car réfléchir c'était tremper le pinceau du doute tout enduit de peinture dans l'eau claire de la certitude.
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Un jour, elle aussi traverserait cet océan, jusqu'à l'autre bout comme son père avant elle. Tant de mondes attendaient derrière l'horizon ! L'Afrique, l'Inde, le Proche-Orient, Les Antipodes...Et dans ces contrées lointaines, elle apprendrait de nouvelles histoires, des fables issues de temps immémoriaux...
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L’œuf d'or par Eliza Makepeace
Il était une fois, il y a très longtemps, au temps où l'on trouvait ce que l'on cherchait, au cœur d'un royaume vaste et prospère, dans une chaumière au bord d'une falaise, une jeune fille qui vivait de peu, si bien cachée au fond d la forêt sombre qu'elle échappait à tous les regards. D'aucuns avaient, jadis, connu l'existence de cette petite chaumière, avec cheminée tout en pierre, mais ceux-là avait depuis longtemps disparu et le Père Temps avait drapé tout autour un voile d'oubli. Hormis les oiseaux qui venaient chanter sur l'appui de sa fenêtre et les bêtes des bois qui recherchaient la chaleur de son foyer, la jeune fille de la chaumière vivait, en solitaire. Pourtant elle ne se sentait jamais seule, car elle était trop occupée pour soupirer après une compagnie qu'elle n'avait jamais eue.
Au cœur de la chaumière, derrière une porte différente des autres pourvue d'une serrure brillante, se trouvait un très précieux objet, un œuf en or dont l'éclat était réputé si vif et si beau qu'il frappait instantanément de cécité tous ceux qui posaient les yeux sur lui. L'Oeuf d'or était si ancien que nul ne pouvait réellement dire son âge, et la famille de la jeune fille était chargée de le garder en lieu sûr depuis d'innombrables générations.
La jeune fille ne remettait point en cause cette responsabilité, car elle savait que telle était sa destinée. Il lui fallait cacher et protéger l’œuf. Mais, par-dessus out, elle devait veillée à ce que son existence même reste secrète. Bien des années plus tôt, quand le royaume était encore jeune, de terribles guerres avaient éclaté à cause de L'Oeuf d'or, car une légende prétendait qu'il détenait des pouvoirs magiques, en ceci qu'il était à même d'accorder à son possesseur l'objet des ses désirs.
Ainsi, la jeune fille montait fidèlement la garde. Le jour, elle restait à son rouet près de la fenêtre et chantait joyeusement avec les oiseaux qui s'assemblaient là pour la regarder filer. Le soir, elle donnait refuge aux animaux ses amis, et la nuit dormait dans la tiédeur de la chaumière, réchauffée de l'intérieur par la lumière de L'Oeuf d'or. Et toujours elle se remémorait que rien n'était plus important au monde que de veiller sur « son héritage » .
Pendant ce temps, à l'autre bout du pays, dans le majestueux château de la reine, vivait une jeune princesse aussi belle que bonne, mais très malheureuse. Elle était de santé fragile, et la reine sa mère avait eu beau sillonner le royaume pour trouver quelque remède ou formule magique, rien n'avait encore su guérir la princesse. Certains prétendaient qu'un méchant apothicaire l'avait définitivement condamnée à la maladie quand elle était encore au berceau, mais nul n'osait exprime cette opinion à voix haute. Car la reine était une souveraine cruelle dont les sujets redoutaient le courroux, à juste raison.
Toutefois la reine aimait tendrement la princesse et tenait à elle comme à la prunelle des ses yeux. Tous les matins elle se rendait à son chevet , mais hélas ! Tous les matins elle la trouvait dans le même état : pâle, lasse et affaiblie.
- Tout ce que je souhaite mère, lui soufflait alors la princesse, c'est d'avoir la force de me promener dans les jardins du château, de danser aux bals donnés au château, de nager dans les bassins du château. Guérir, voilà tout ce que mon cœur désir.
La reine possédait un miroir magique qui lui montrait out ce qui se passait en son royaume ; tous les jours elle lui demandait :
- Miroir, Miroir, mon ami, montre-moi celui qui saurait mettre fin à cette abomination.
Mais chaque jour le miroir lui répondait :
- Nul être en ce royaume ne saurait guérir votre fille en la soignant de sa main, ma reine.
Or, il advint qu’un jour la reine fut si chagrinée par le sort de sa fille qu'elle en oublia de poser au miroir sa question habituelle. Au lieu de cela elle se mit à pleurer et au milieu de ses sanglots dit :
- Miroir, miroir, mon ami que j'admire tant, montre-moi comment accorder à ma fille ce que son cœur désire.
Le miroir ne répondit pas, mais au bout d'un moment se forma en son centre l'image d'une petite chaumière au milieu d'une sombre forêt, un filet de fumée montait de sa cheminée en pierre. A la fenêtre, on voyait une jeune fille qui filait la laine en chantant avec les oiseaux.
Que me montres-tu là ? s'étrangla la reine. Cette jeune fille équité-elle guérisseuse ?
Le miroir répondit d'une voix grave :
- Dans les bois obscurs, à la lisière du royaume, se trouve une chaumière. A l'intérieur est caché un œuf en or doté du pouvoir d'exaucer le vœu le plus cher de celui qui s'en empare. La jeune fille que vous voyez là, ma reine est la gardienne de L'Oeuf d'or.
- Comment puis-je obtenir d'elle cet Oeuf d'or ?
La mission qu'elle accomplit assure la pérennité du royaume ; elle n'y consentira point aisément.
- Mais alors que dois-je faire ?
Malheureusement, le miroir magique ne possédait ps la réponse à cette question, et l'image de la chaumière s’effaça. Mais la reine releva la tête et d'un air supérieur s'observa longuement dans la surface réfléchissante en soutenant son propre regard jusqu'à ce que ses lèvres dessinent un mince sourire.
Le lendemain matin de bonne heure , la reine fit venir la dame de compagnie de la princesse, sa plus fidèle camériste, une jeune fille qui avait toujours vécu dans ce royaume et qui avait à cœur le bonheur et la santé de sa maîtresse. La reine lui ordonna d'aller chercher L'Oeuf d'or.
La dame de compagnie se mit en chemin et traversa tout le royaume en direction de la forêt noire. Trois jours et trois nuits durant, elle marcha vers l'est et comme le soleil se couchait au soir du troisième jour, elle parvint à la lisière des bois. Elle enjamba des branches tombées, se fraya un passage dans les feuillages et déboucha enfin dans une clairière ou se trouvait une petite maison dont la cheminée laissait échapper une fumée d'une odeur suave.
La dame de compagnie frappa à la porte. Vint lui ouvrir une jeune fille qui, malgré sa surprise de découvrir sa visiteuse sur le pas de la porte lui adressa un large et généreux sourire. Puis elle s'effaça pour la laisser entrer.
- Vous devez être bien fatiguée. Vous avez fait un long voyage. Venez donc vous réchauffer devant mon âtre.
La dame de compagnie la suivit jusque devant le feu, où elle s'assit sur un coussin. La jeune occupante de la chaumière lui apporta un bol de soupe chaude et se remit à tisser sans rien dire pendant que la camériste mangeait. Le feu crépitait dans la cheminée, et la chaleur de la pièce lui donna sommeil. Son envie de dormir était si forte qu'elle en aurait oublié sa mission si la jeune fille de la chaumière ne lui avait dit alors :
- Étrangère, vous êtes la bienvenue, mais pardonnez-moi... Puis-je vous demander quel est le but de votre visite ?
- C'est la reine qui m'envoie. Sa majesté requiert votre concours afin de remédier à la mauvaise santé de sa fille.
A travers leurs chants, les oiseaux de la forêt apportaient parfois des nouvelles de ce qui se passait dans le royaume aussi la jeune fille avait-elle entendu parler de la belle et bonne princesse qui vivait emmurée au château.
- Je ferai ce que je peux, dit-elle, mais je ne vois pas pourquoi la reine m'envoie quérir , car je ne sais pas soigner.
- La reine m'a chargée de lui rapporter un objet qui se trouve en votre possession, un objet capable d'accorder à son possesseur ce que son cœur désire.
Alors la jeune fille de la chaumière comprit qu'elle parlait de L'Oeuf d'or et elle secoua tristement la tête.
- Je ferais tout pour venir au secours de la princesse, excepté ce que vous attendait de moi. Le devoir de protéger L'Oeuf d'or est mon droit de naissance, et rien au monde n'a plus d'importance . Restez ici pour la nuit, à l'abri du froid et des bois solitaires, mais demain il faudra retourner au palais informer la reine que je ne puis céder L'Oeuf d'or.
Le lendemain, la dame de compagnie se remit donc en route pour le château, où elle parvint au bout de trois jours et trois nuits. La reine l'attendait.
Où est L'Oeuf d'or ? S'enquit-elle en constatant que la jeune fille revenait les mains vides.
J'ai échoué, votre majesté, car hélas ! La jeune fille de la chaumière n'a point voulu se départir de son droit de naissance.
La reine se redressa de toute sa haute taille et son visage s'empourpra
Vous devez y retourner, ordonna-t-elle en pointant sur la camériste un long doigt crochu comme les serres d'un aigle, et dire à la jeune fille que son devoir est de servir le royaume. Faute de quoi elle sera changée en pierre et dressée dans la cour du palais pour l’éternité. La dame de compagnie prit à nouveau le chemin de l'est et marcha trois jours et trois nuits jusqu'à la porte de la chaumière secrète. Dés qu'elle frappa à la porte, elle fut accueilli avec joie par son occupante, qui la fit entrer et là encore lui servit un bol de soupe. Puis elle s'assit à son rouet pendant que la camériste dînait et finit par lui dire :
- Vous êtes le bienvenue chez moi, étrangère , mais veuillez me pardonner... Quel est le but de votre visite ?
- Je viens à nouveau de la part de la reine, qui requiert votre concours afin de soigner la princesse, laquelle est fort malade. Votre devoir est de servir le royaume. Si vous refusez, la reine dit que vous serez changée en pierre et dressée dans la cour du palais pour l'éternité.
La jeune fille de la chaumière ouvrit avec tristesse.
Le devoir de protéger l'Oeuf d'or est mon droit de naissance et je ne saurais vous le céder.
Voulez-vous être changer en pierre ?
Certes non et cela ne sera point. Car en veillant sur l'Oeuf d'or , c'est le royaume que je sers.
La dame de compagnie ne discuta pas car elle vit bien que la jeune fille disait vrai. Aussi , le lendemain se remit-elle en route vers la château où là aussi le reine l'attendait devant les murailles.
Où est l'Oeuf d'or ? S'enquit la reine en la voyant arriver les
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