Légendes de la Corse éternelle

Pour beaucoup, la Corse se limite à quelques visages patrimoniaux dont Napoléon Bonaparte, Tino Rossi, la résidence de Jacques Dutronc, … Au fil des pages, Jacqueline Mosconi-Malherbe démontre que l'Ile de Beauté regorge de légendes et de mythes peu ou mal connus en-dehors de ses terres. Evidemment, il convient de dénouer l'écheveau du vrai et du faux et de réaliser la part des choses. Ainsi, il est raconté que Méduse aurait été la première reine et qu'elle aurait imprégné le lieu de ses charmes maléfiques et que certains menhirs témoignent de la présence humaine à une époque fort reculée. Quelques questions sont également abordées, dont l'origine du nom de l'île et la présence d'une tête de Maure sur son drapeau. L'intérêt des légendes est toujours de remonter à la source de certaines vérités actuelles et de s'imprégner de connaissances ancestrales, qui avaient valeur scientifique ou historique. Entre les collines magnifiques, les lacs bleutés et le soleil qui irradie au-dessus des paysages sauvages, les influences se sont révélées multiples, avec des inserts venus De Grèce, de France et d'Italie, mélangeant les cultures et faisant de ce pays une terre métissée à la croisée de plusieurs mondes. Mythes antiques, foi en une kyrielle de démons, christianisme et vénération des saints s'articulent pour élaborer un lot de mystères et de récits que l'auteure s'est efforcée de rassembler, afin de les recenser et de les examiner avec un regard contemporain. Ni didactique ni voué à réaliser le travail de l'Office du tourisme local, « Légendes de la Corse éternelle » dresse un portail peu connu d'un lieu de villégiature apprécié et d'une terre où abondent les histoires sorties de la nuit des temps. Les chapitres se lisent comme des textes indépendants les uns des autres et ne doivent pas forcément être approchés en suivant une chronologie précise.