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C'est fou comme après avoir lu ce livre, on a presqu'envie de ne pas le raconter, mais de dire, à notre tour, tout l'amour que l'on a éprouvé un jour pour un petit être à quatre pattes et toute l'infinie tristesse que l'on a ressentie quand il nous a quittés. Les gens comprennent assez vite que j'adore les animaux et, quand ils me demandent si j'en ai un et que je dis « Non. », la question qui suit est, systématiquement, « Tu en voudrais un ? ». Ma réponse, je m'en suis rendu compte, est toujours la même : « J'ai eu un chien, et j'ai eu trop de peine quand il est mort. » C'est justement le point de départ du court récit de Xavier de Moulins, le petit chat est mort. Et ce petit chat, en plus, commençait à peine sa vie de chat : il a vécu un an et des poussières, à peine le temps de profiter pleinement de son existence de petit félin, mais un laps de temps déjà suffisant pour que toute la famille – père, mère et fillettes – s'attache à lui. C'est ce que retrace l'auteur : l'adoption, l'apprivoisement réciproque, les petits bonheurs partagés, et la beauté de ce lien inexplicable et, pour certains, incompréhensible, « C'est pas compliqué, quand même, à remplacer, un chat »…
Le petit chat est mort est un récit qui se dévore d'une traite, c'est un beau moment de partage et un tendre éloge fait à tous nos compagnons de route, porté par une écriture poétique.
Je remercie chaleureusement Babelio et les Editions Flammarion pour cette découverte.

Lien : http://aperto.libro.over-blo..
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" Un animal qui s'en va, ça parle à l'âme des hommes autant que la mort des hommes"...

Nous avons tous pleuré, enfant ou adulte, un animal qui nous était cher. L'auteur, journaliste et écrivain, a voulu rendre hommage dans ce récit au petit chat qui a bouleversé sa vie, durant plus d'un an, et qui souffrait , sans qu'on le sache, d'une malformation cardiaque.

En phrases courtes, agréablement imagées, sans pathos, il entremêle souvenirs du chat qui a pris son coeur et réflexions sur les humains, sur ceux qu'il appelle les hommes-chats aussi. J'ai un peu moins adhéré à cet aspect , néanmoins. Il évoque ses proches, attachés également au petit félin.

" Ce n'était qu'un chat", lui a-t-on dit à plusieurs reprises, ne comprenant pas son chagrin. Il n'y a qu' à le remplacer, ajoute-t-on. Ce à quoi il répond:" On ne change pas l'irremplaçable, on apprend à vivre sans."

Nicky, Malou, Lena, Misti, je pense à vous. Toujours.
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Quel maître n'a jamais entendu ces mots : "Ce n'est qu'un chat !", "Ce n'est qu'un chien !", lors de la perte de notre animal qui fait partie intégrante de la famille ?
Et oui ils existent des maîtres qui ont du chagrin lors de la mort de leurs animaux.
Animaux de compagnie qui ne demandent rien à part donner de l'amour, des câlins, de la compagnie, des chasseurs de spleen, des bêtes à chagrin... Xavier de Moulins l'a parfaitement décrit.
Je n'ai pas lâché ce petit livre, lu d'une traite en pensant à mes chiens et chats partis au Paradis des animaux et à mon compagnon de route du moment Huggy.
Merci @xavierdemoulins d'avoir écrit le ressenti de millions de maîtres face à la perte de leur animal🐶🐱
Lien : https://www.instagram.com/p/..
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Étant moi - même, la maîtresse d'un gros matou roux ,répondant au doux nom de " pépère",clin d'oeil au merveilleux film : le chat ,avec nos regrétés Jean Gabin et Simone Signoret,j'ai beaucoup apprécié cette histoire ,simple,mais écrite avec énormément de poésie. Je connaissais l'auteur en tant que journaliste,mais n'avais jamais lu un de ses romans.Une ode à cette race féline et qui le mérite bien.Une très bonne analyse du comportement de nos chats vis à vis des humains,et où je me suis tout à fait retrouvée.Nos petits compagnons nous connaissent bien mieux,que nous les connaissons .Si parfois ,nous avons l'humeur chagrine ,ils le ressentent et viennent se lover contre vous .Un petit roman plein de douceur,qui interpelle et nous interroge sur le sens de notre vie .A recommander .⭐⭐⭐⭐
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Le petit chat est mort !
Pas facile de l'annoncer aux enfants.
Pas facile de vivre sans lui.
Il avait réussi à apprivoiser toute la famille et la vie va être bien différente sans lui.
Un court texte agréable à lire.
L'auteur fait l'apologie du chat, mais pas de n'importe quel chat.
De ce chat là précisément, leur chat.
Pour qui aime les chats, ce roman ne peut laisser indifférent.
La manière d'écrire de Xavier de Moulins est simple mais efficace.
Il a bien su décrire les transformations sur les humains que peut apporter la présence d'un chat .
Nul doute que c'est autobiographique pour être aussi authentique.
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« le petit chat est mort », puis vient le choc, le chagrin des enfants et celui du narrateur qui n'en voulait pourtant pas de ce chat, mais peu à peu il a pris sa place au sein de la famille.
Comment ne pas être touché par ce livre qui parle de de l'amour que l'on ressent pour un petit compagnon et du vide sidéral qu'il laisse derrière lui.
Je me suis souvenue avec émotion de Minou, Pouchka, Sam et Tiburs qui ont fait partie intégrante de ma vie pendant de trop courtes années.
Mais parler d'un petit chat, c'est aussi parler de soi, de sa vie, des enfants et du temps qui passe.
Xavier de Moulins trouve les mots pour parler de l'absence sans tomber dans le larmoyant.
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Ce court récit de Xavier de Moulins sur la mort du chat de la famille m'a beaucoup touchée en ce qu'il révèle combien un animal peut prendre de la place dans notre vie et dans notre coeur bien qu'on n'ait pas le même langage pour communiquer. Ce récit est un hommage étonnant car s'il est courant d'écrire pour évoquer une personne aimée et disparue, il est rare de faire de même pour « juste un chat », comme lui répondent certaines personnes lorsqu'il annonce la nouvelle de sa mort, et en cela, très émouvant. Car l'auteur sait poser les mots justes, ciselés comme de la joaillerie, sa langue frôle souvent la poésie et d'autres fois la maxime ou le caractère, genre oublié aujourd'hui. On sent qu'il y a beaucoup de sensibilité derrière et aussi de réflexions sur la mort, la vie, les liens présents ou rompus, la gravité humaine, le temps qui passe, la capacité à vivre le moment présent comme le font les chats en évitant de s'angoisser par avance... Cette mort rappelle aussi d'autres décès à la mémoire de l'auteur, qui ont été une épreuve bien qu'il en parle en « second plan », avec plus de réserve.
Mon seul bémol ira vers cette qualification de « un de mes meilleurs amis » lorsqu'il parle de son ami suicidé et pas évident à cotoyer du fait de ses troubles psychiques, à qui il ne répondait plus au téléphone. Il est évident qu'il n'est coupable de rien (surtout que c'est cet ami qui évitait de le voir en vrai) mais lorsqu'on n'a plus envie de parler à quelqu'un depuis des mois, on ne peut décemment utiliser ce qualificatif de « meilleur ami », c'est juste un « pote » dans ce cas-là...
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« Ce n'est qu'un chat »... 🐱

Aujourd'hui, le petit chat est mort. L'auteur annonce la nouvelle à ses filles ; cinglants, perforants, tragiques, les mots, reçus en plein coeur tel un uppercut mettent d'abord K.O., laissent pantois, avant de faire jaillir un cri de l'intérieur, profond, insoupçonné, un cri de détresse, des larmes infinies.

« Ce n'est qu'un chat » 🐱 pourtant.

Pleurer la disparition d'un chat? Prends-en un autre et remplace-le, voilà ce qu'ils nous disent. Mais ils ne savent pas. On ne remplace pas un chat, on ne le répare pas, pas de service après-vente du chat. Alors on fait le deuil.

Ceux qui n'ont jamais eu d'animaux ne peuvent pas savoir, connaître ni même soupçonner la douleur de la perte d'un animal ; il est un confident muet, une présence permanente, une joie inextinguible, il est là, il comprend et il RESSENT. La douleur est incommensurable car elle n'est que ressenti, elle n'est pas intellectuelle, on ne se dispute pas avec son chat, on l'aime et il nous aime en retour, il nous soigne, nous titille, nous réconforte et nous veille.

« Ce n'est qu'un chat »... 🐱 cette phrase n'a aucun sens car comme le dit l'auteur « un animal qui s'en va, ça parle à l'âme des hommes autant que la mort des hommes ». Et à cela il n'existe aucun remède, aucune chimie répatrice.

Un roman tout en douceur et délicatesse, comme un souffle dans cette vie acharnée, une parenthèse essentielle et solaire dans ce quotidien parfois si brumeux...
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Un court récit qui comme son titre l'indique nous parle de la perte d'un animal de compagnie. Comment chaque membre de la famille est touché par cette mort, comment les autres ne comprennent pas ce chagrin pour « juste un chat », comment nos animaux font partie intégrante de nos vies...
C'est très bien écrit, ça se lit très vite, peut-être trop pour être marquant, mais la sensibilité de Xavier de Moulins fait mouche.
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« As-tu des animaux ? » À cette question, je réponds toujours « non, pas de bêtes à chagrin chez moi ! ». Je garde un souvenir assez douloureux du chien de la famille. Une grosse boule de poils noir et blanc. Fax, son nom faisait sourire, m'en a fait verser des larmes à sa mort.

Le petit chat est mort, c'est clair et net dès le titre. (Boîte de mouchoirs à portée de mains). Il faut à Xavier de Moulins utiliser ces cinq mots pour l'annoncer à ses filles et faire en sorte de ne garder que les bons souvenirs du passage éclair de l'animal.
« C'était à moi que tu allais tant apporter, moi, cet homme endormi que tu allais réveiller, et aussi ma famille que tu allais préserver en nous consolant si souvent, et en si peu de temps, des épreuves. »

Un court roman intimiste qui ne peut que nous faire aimer les animaux. Les mots sont sincères et émouvants. Un jeu de miroir auquel finalement chacun peut s'identifier, bête à poils ou pas. On se rend compte que ces êtres vivants prennent une place prépondérante dans un foyer, allant même jusqu'à être indispensables au bonheur. Je le referme le coeur serré mais avec le sourire.
« Un animal qui s'en va, ça parle à l'âme des hommes autant que la mort des hommes. »

Tiens, il n'y a que les imbéciles qui ne changent pas d'avis non !?

http://www.mesecritsdunjour.com/archives/2021/09/08/39126404.html

Lien : http://www.mesecritsdunjour...
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