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3,92

sur 427 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Je ne connaissais Jojo Moyes que par l'adaptation cinématographique de Avant toi et n'aurais sans doute jamais lu un de ses livres sans un défi de lecture.
Mon choix s'est porté, pour deux raisons, sur Les fiancées du Pacifique, histoire de quatre épouses de guerre australiennes qui ont fait cette traversée en 1946, donc après la seconde guerre mondiale, parmi 650 autres femmes, pour retrouver leurs époux britanniques. D'une part, pour ce roman, Jojo Moyes s'est inspirée d'un épisode historique vécu par sa grand-mère. D'autre part, ce sujet m'a fait penser à une bande-dessinée "Gold Star Mothers", de Catherine Grive et Fred Bernard, que j'avais beaucoup aimée sur une autre grande traversée, organisée comme ici par leur gouvernement vers l'Europe, de femmes, dans les années 30, comprenant des mères, soeurs et épouses américaines, qui avaient pris un bateau pour se recueillir sur les tombes de leurs proches, soldats tombés au combat lors de la première guerre mondiale.
Dans les "Fiancées du Pacifique", je me suis un peu ennuyée jusqu'au 14e chapitre car les descriptions de la vie à bord et les histoires des quatre protagonistes me paraissaient assez plates, avec Frances l'infirmière, Margaret, qui avait quitté la ferme familiale, Avice, issue de la bonne société et Jean, la jeune écervelée. En revanche à partir du chapitre 15 (page 406 sur 626), où l'on s'attache beaucoup plus à l'une des quatre épouses pour son passé et son présent (je n'en dirai pas plus pour ne pas trop en dévoiler sur l'intrigue), je n'ai pas pu reposer le livre.
Ainsi, même si les romances ne seront jamais, je pense, mes lectures coup de coeur, je comprends le succès de Jojo Moyes !
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Sur la base des souvenirs de sa grand-mère, débarquée en Angleterre depuis son Australie natale, après un périple en mer de 6 semaines, Jojo Moyes nous propose un voyage en porte-avion en compagnie de 600 femmes parties retrouver leur mari de l'autre côté du monde.

Voici une tranche de l'histoire bien méconnue. Dans la tourmente de la seconde guerre mondiale, plusieurs militaires ont épousé des jeunes femmes rencontrées au détour de leurs missions. Et parfois, des milliers de kilomètres les séparaient de leur foyer. Une fois la paix rétablie, si les amoureux n'avaient qu'une hâte, celle de retrouver l'élu de leur coeur, d'autres se posaient légitimement la question de savoir s'ils n'avaient pas agi dans la précipitation, sous le coup de l'émotion, dans un contexte où l'on ne savait vraiment pas de quoi demain sera fait.
L'autrice a bien retranscrit ces différents états d'esprit, depuis l'amoureuse transie juste impatiente de retrouver son homme à celle qui sait que finalement personne ne l'attend en passant par toutes celles qui se posaient mille et une questions tout en craignant d'en trouver la réponse. Au-delà de ces incertitudes bien travaillées à travers chacune des femmes mises en scène par Jojo Moyes, l'autrice a également fait un travail remarquable de recherche sur les porte-avion au point qu'on en aurait presque le mal de mer. de l'étroitesse des coursives, à l'odeur de mazout; de la suffocation née du manque d'air dans des cabines surpeuplées au tangage du navire en pleine tempête, on sent qu'elle a voulu nous faire vivre une vraie traversée, à travers les mers et à travers les âmes.

Je dois avouer avoir mis beaucoup de temps à m'attacher aux personnages. Sans doute parce que dans la première moitié du roman, même si les quatre protagonistes principales partagent la même cabine, il y a peu d'interactions réelles entre elles. Ce qui fait que chaque femme est perçue comme une entité "isolée" alors que la cohabitation forcée et l'intimité inexistante devaient forcément jouer un rôle important sur les esprits. Il me manquait donc une couche d'émotion pour adhérer totalement au récit. Au fil des pages, ce détachement s'est atténué et j'ai avalé le dernier tiers d'une traite, tant je voulais savoir ce qu'il était advenu de ces femmes courageuses qui avaient osé prendre leur destin en main et plonger, tête baissée, dans l'inconnu.
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Mettez 600 jeunes mariées sur un porte-avions reliant l'Australie à l'Angleterre, ajoutez-y le double de marins rentrant au pays au lendemain de la Guerre et vous obtiendrez un beau chambardement (nous sommes en 1946, gardons un langage châtié).
Une très beau voyage avec ce roman, les histoires des 4 mariées que nous suivons particulièrement sont très différentes et certaines m'ont touchées à divers moments du récit. Les lettres et les flashbacks nous apportent la connaissance du contexte, souvent dissimulé sur le bateau.
Un huis-clos sur porte-avions mais un vrai dépaysement aussi bien dans l'espace que dans le temps.
Merci
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En 1946, juste après la guerre donc, 650 épouses de guerre embarquèrent à Sidney sur un porte avions pour rejoindre leurs maris en Angleterre.
Le navire est un peu vétuste et les conditions de vie à bord plutôt sommaires!
Avice, Frances, Margaret et Jean partagent une cabine et donc se retrouvent dans l'intimité les unes des autres alors qu'elles sont tellement différentes.
Dans ce livre , Jojo Moyes retrace la traversée , qui dure six semaines, avec ses aléas climatiques, émotionnels, médicaux, relationnels.
Petit à petit je me suis attachée à ces quatre femmes tellement différentes et qui parviennent cependant à nouer des liens forts.
J'ai littéralement dévoré ce roman.

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Première lecture de cette auteure britannique qui s'inspire de l'histoire de sa grand-mère australienne Betty McKee qui a traversé le globe pour rejoindre son mari britannique rencontré pendant la seconde guerre mondiale.

Bien qu'intéressée par les romances, je craignais une histoire mièvre et attendue avec des personnages caricaturaux, il n'en fut rien ! J'ai vraiment aimé être transportée à bord du porte-avion anglais Victorious pour sa dernière traversée de six semaines à la fin de la guerre pour y suivre les espoirs, les doutes, les amitiés et chamailleries de sa dernière cargaison…. un peu plus de 650 femmes australiennes rejoignant des maris britanniques épousés par amour, par passion, par dépit ou par calcul.

Démarrer chaque chapitre par un extrait de journal de l'époque, de livre documentaire sur le sujet, de témoignages de musées m'a beaucoup plu car cela ancre cette histoire fictive et romancée dans la grande Histoire. Réalité dont j'ignorais tout d'ailleurs avant la lecture.

Frances, Margaret, Nicol le fusilier marin et ce bon vieux capitaine sont clairement les personnages à aimer du roman mais l'auteure ne tombe pas dans l'excès. D'autres personnages plus ambivalents sont traités avec égard et profondeur. On ne peut se contenter de les mépriser, on apprend à les connaître et les comprendre, à avoir de la compassion.

Le va-et-vient en début et fin de roman entre 2002 et 1946 et le chassé-croisé entre la femme de 20 ans et celle de 80 ans apportent beaucoup au roman. Cela me questionne beaucoup sur l'attitude que je peux avoir envers ma grand-mère et me donne envie d'en savoir davantage sur la jeune fille et jeune femme aux traits de nonagénaire maintenant.

Je relirai sans aucun doute un autre roman de Jojo Moyes, auteure à suivre par-delà les océans.
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Grâce au témoignage de sa grand-mère, l'auteur relate cette traversée pour le moins insolite à bord du Victoria. le lecteur suit plus particulièrement le quotidien de quatre femmes et du commandant Highfield. L'affectueuse Margaret, la jeune et frivole Jean, la mystérieuse Frances, et même Avice - tantôt peste, tantôt pitoyable - sont particulièrement attachantes... La traversée est ponctuée de tensions entre femmes, de querelles entre membres de l'équipage, d'inévitables rapprochements - plus ou moins "scandaleux" - dus à la promiscuité entre les deux sexes, des appréhensions de ces jeunes épouses quant à ce pays étranger où elles vont devoir vivre, quant à leurs maris qu'elles connaissent si peu ou quant à leur futur rôle de mères... Alors certes, c'est romancé, c'est parfois "eau de rose" et le trait est peut-être un peu forcé, mais le contexte historique, les personnages émouvants et leurs interrogations intéressantes et très justes rendent ce récit vraiment passionnant.

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Une lecture agréable. J'ai surtout aimé découvrir cette anecdote post guerre avec le rapatriement de plus de 600 épouses australiennes (d'ailleurs le titre français m'interpelle pourquoi pas Les épouses du pacifique ?) à bord d'un porte avion direction l'Angleterre pour retrouver leur mari. On apprend pas mal de choses sur la vie à bord et je trouve que l'effervescence créée par la présence de toutes ces jeunes femmes est bien rendue. On en découvre quatre plus particulièrement. J'ai eu du ma' avec Avice jusqu'au bout mais les autres sont attachantes surtout Mag. le roman est assez long sans qu'il ne se passe grand chose en soi mais c'était une bonne lecture qui m'a émue à la fin.
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Ce roman est comme une traversée sur l'océan entre l'Australie et l'Angleterre : long mais avec une écriture fluide qui permet de voyager avec douceur.

Nous suivons 4 jeunes mariées australiennes qui doivent rejoindre l'Angleterre, la terre de leurs maris qu'elles ont épousés alors qu'ils combattaient dans le Pacifique contre les Japonais à la fin de la seconde guerre mondiale. Il y a la jeune paysanne qui quitte sa fratrie. Il y a un genre de duchesse prétentieuse. Une jeune fille de 17 ans, naïve curieuse et un peu cassé pied. Et enfin l'infirmière qui ne s'ouvre pas. Ces quatre jeunes femmes que tout oppose se retrouvent dans la même cabine sur le porte avion qui les ramèneront en Angleterre. Les conditions de vie ne sont pas terribles et la traversée est tumultueuse.

Je ne vous en dit pas plus pour ne pas spoiler. L'écriture est fluide, le sujet intéressant. L'histoire est intéressante à suivre. Malheureusement, je trouve que la fin est un peu bâclée. Malgré tout j'ai apprécié la lecture. le sujet m'était inconnu et j'aime découvrir de nouvelles choses. J'avais déjà lu la trilogie Avant toi. Je vous préviens tout de suite : ça n'a rien à voir.
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Roman très bien documenté nous racontant l'histoire de centaines de femmes australiennes qui, pendant la seconde guerre mondiale , ont épousé des soldats britanniques et ont traversé les océans quittant leur pays et laissant leur famille derrière elle pour rejoindre leur mari. Nous découvrons la vie sur le bateau en suivant l'histoire en particulier de 4 de ces femmes à l'histoire et au caractère bien différent ainsi que celle de quelques marins et bien sûr une histoire d'amour.
J'ai trouvé la première moitié du livre un peu longue mais intéressante et ensuite ai été emportée par la seconde partie.
Jojo Moyes est décidément une grande conteuse!
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Un roman historique sur un fait que je ne connaissais pas.
Avec une écriture très agréable, l'autrice nous embarque sur le porte-avions Victoria en compagnie de 600 jeunes épouses australiennes à destination de l'Angleterre pour rejoindre leurs maris.
J'ai bien aimé cette histoire même si je me suis un peu perdue dans tous les noms de personnages masculins et leurs grades ou métiers.
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