La vie est un roman

Je me suis laissée happer par la couverture et son titre simple, mais plein de promesses.

Si chaque roman ne peut pas plaire à tout le monde, je regrette un peu ceux du début... Ils avaient une âme, un besoin urgent de séduire, de convaincre, d'étourdir, de voyager et de surprendre.

D'une manière un peu différente, ce titre me rappelle celui de l'année passée. Peut-être aussi pour avoir lu les deux en l'espace d'un mois. Il me manque toujours, ce petit quelque chose. Je suis certes, pas amenée là où je pensais. Il y a bien des rebondissements où se mélangent fiction et réalité. Mais je ne suis pas convaincue.

C'est comme si vous mélangiez tous les ingrédients qui ont fait votre succès et attendiez de voir ce que ça va donner.

Une pause serait peut-être de mise avant un gros flop, qui vous obligerez à vous exiler sur une île ;-)

Je suis très déçue par ce roman. L'histoire est complexe, mal gérée, brouillonne. On n'arrive pas à comprendre l'intrigue, ou plutôt les intrigues..
C'est un livre de type intello, trop neuronal .
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Je ne vais pas critiquer un auteur que j'apprécie beaucoup, mais la Guillaume j'ai pas retrouvé ce qui me plaît dans les bouquins précédent, me manquait les énigmes, les poursuites....et cette fin est un peut trop vite expédiée... mais bon il en faut pour tout les goûts...

Je suis une adepte des romans de Guillaume Musso. Très rarement déçu, pour moi une valeur sûre. Mais je dois dire que celui ci me laisse perplexe. Je n'ai pas spécialement apprécié. J'ai d'abord été dérouté par le fait que le personnage principal, Flora se rend compte qu'elle est dans un roman d'un célèbre écrivain, elle va alors l'interpeller pour en savoir plus sur la disparition de sa fille Carrie de trois ans. Elle cherche des réponses et elle-même écrivain, ne supporte pas de ne pas maîtriser la situation mais d'être là marionnette d'un autre. On va alors se retrouver dans la vie de Romain, l'écrivain qui perdu dans sa vie est en train de perdre son fils de 7 ans à cause de son ex femme qui fait tout pour lui pourrir la vie. Il va alors entrer en contact avec Flora à travers son roman et lui lancer un dilemme qui m'a plutôt laissé sans vois. Jusque là j'ai déjà trouvé l'histoire un peu tiré par les cheveux mais alors quand on va découvrir la vraie nature de Flora c'est presque à n'y rien comprendre. J'ai trouvé l'idée de départ originale, le fait de faire comprendre à ses lecteurs que les écrivains vivent à travers leurs personnages, que leur vie n'est faite que de fiction, que la vie à côté peut être compliquée d'autant plus pour mener une vie de famille. Mais la façon dont a été amenée l'histoire m'a perturbé. Je n'ai pas été séduite cette fois ci. Trop de déjà vu également à travers les livres de Musso. Une grande déception.

Petite parenthèse. le titre de ce roman, c'est typiquement le genre titre de livre que je n'aime pas, mais alors pas du tout. C'est trop surfait, trop prévisible, trop commun, trop... Peu importe quoi, c'est trop ! Mais c'est Musso, alors passons. Fin de la parenthèse.

Seconde petite parenthèse. Je n'accroche jamais trop lorsque un écrivain écrit sur un écrivain. Je sais pas. Je trouve ça un peu prétentieux, un peu hautain, un peu condescendant. Mais c'est Musso, alors passons à nouveau. Fin de la parenthèse (et pas de prochaine, promis !)

Le roman se divise en trois actes et deux coups de théâtre, pour reprendre la 4ème de couverture.

Dès les premières lignes de la première partie, j'ai été emballé, presque hypnotisé. J'ai adoré Flora Conway, l'écriture fluide et vivante et ce sentiment d'avoir un vrai personnage, du genre qu'on aurait pu rencontrer dans la vraie vie. L'intrigue - sa fille qui disparait dans son propre appartement alors que tout est fermé - est happante et j'ai enchainé ce premier acte sans pouvoir fermé le livre. Jusqu'à la révélation qui clos cet acte, que j'ai détesté (première déception). J'ai serré les dents et j'ai poursuivis sur l'acte II.

L'acte II poursuit sur la révélation de l'acte I. Alors forcément, je n'ai pas aimé. Pour ne pas spoiler je n'irai pas plus loin, mais c'est très personnel, et d'autres que moi peuvent trouver l'idée géniale. Mais ce flirt avec le surnaturel, non merci, s'en est presque grotesque. Les faces à faces entre Flora et Romain ne m'ont ni ému ni emballé, ce qui aurait pu sauver la donne. J'ai cru un instant que j'allais raccrocher à l'histoire lorsque l'intrigue est revenue au centre de celle-ci. Mais une fois de plus, la dénouement (à peine à mi-histoire) ne m'a pas séduite (deuxième déception). Je reconnais cependant que l'écriture reste sympa, l'histoire recherchée et le personnage de Romain réaliste, bien que je n'ai pas accroché avec lui ou ses sentiments (les plaintes de l'écrivain en manque d'inspiration, très peu pour moi, troisième déception).

L'acte III enchaine différents points de vue, afin de donner de la dimension à l'histoire : ça aurait pu marcher, si Musso avait mis de l'âme dans ses personnages, des sentiments, un passé vivant. Mais non, c'est insipide, sans saveur et c'est une nouvelle déception. Même les dernières révélations ne fonctionnent pas. On se perds dans l'imbrication des histoires, des points de vue, entre ce qui est réel et ne l'est pas, et c'est tout ce que je déteste.

En conclusion, Musso revient ici à ces premiers romans, sans soigner ses personnages ou donner un fil conducteur à son histoire, et s'éloigne des thrillers, genre dans lequel je le préfère : c'est un flop pour moi.

Grosse déception !!!! C'est la première fois que je revends un livre de Musso .
Un manque d'inspiration Monsieur MUSSO ? Je me suis ennuyée du début à la fin. Une histoire sans queue, ni tête…
Une intrigue qui donne faim et qui retombe comme un soufflet !

Avec La vie est un roman, Guillaume Musso signe un livre très personnel.
Il y aborde les thématiques de l'écriture et du métier d'écrivain : l'inspiration, la construction des personnages, de leur caractère, de leur histoire, mais également la frontière entre fiction et réalité, et la difficulté pour un auteur à s'arracher du monde imaginaire qu'il a crée pour revenir à la réalité.
Tout cela à travers l'histoire de Romain Ozarski, auteur déchu après avoir connu plusieurs années de gloire littéraire.
La mise en abime (le roman dans le roman) est intéressante, tout comme la confrontation entre Romain et Flora (le personnage principal du livre de Romain).
Mais plus on avance dans le récit et moins l'histoire semble évidente...à tel point que l'on s'y perd.
Guillaume Musso achève son récit en dépeignant un monde de l'édition peu reluisant (à travers le personnage de Fantine) teinté de mensonge et de manipulation : règle-t-il ses comptes ??
Au final, on est bien loin des page turner au rythme effréné et aux rebondissements multiples auxquels Guillaume Musso nous a habitué.

Pourtant une inconditionnelle de Musso je dois dire que je n'ai pas vraiment aimé celui là.

Comme tous les Musso, ça se lit vite on tourne les pages sans cesse, mais les derniers romans se ressemblent, on a l'impression de lire les états d'âme de l'auteur plus que de rentrer dans une histoire, je trouve que ça manque de renouvellement. Il y a bien sur cette qualité d'écriture qui fait qu'on ne décroche pas, même si ça peut paraître un brin commercial, ça reste efficace et on passe un bon moment de lecture mais on oublie vite, ça n'est pas une lecture qui marque.

Tous les ans j'attend avec impatience la sortie du dernier Guillaume Musso. Mes garçons me l'offre pour la fête des mamans
Mais cette année quelle déception. L'histoire est vraiment tirée par les cheveux