New York.
Arthur Costello tombe amoureux de Lisa.
Mais leur amour est impossible.
Malgré tout, ils vont tenter de le vivre. A tout prix. Au prix de souffrances et de déchirures.
Car Arthur est sous le joug d'une mystérieuse malédiction.
"Lisa et Arthur n'ont rendez-vous qu'une fois par an.
Il passe sa vie à la chercher…
… elle passe la sienne à l'attendre."
Arriveront-ils à se retrouver?
Guillaume Musso renoue avec ses premières amours: un homme, une femme, un soupçon de surnaturel et de relation impossible.
24 ans d'une vie en 24 jours. Donc inutile de vous dire que le rythme est trépidant lorsqu'on a qu'une unique journée par an pour vivre.
L'auteur nous balade dès les premiers chapitres: on élabore toutes les hypothèses inimaginables expliquant cette malédiction, on se questionne sur les solutions possibles pour qu'Arthur s'en sorte, pour qu'il puisse vivre pleinement son amour avec Lisa.
On traverse un quart de siècle de notre société, dans ses changements, innovations, travers et perversités. C'est un véritable kaléidoscope culturel à chaque retour d'Arthur dans la réalité!
Un voyage espace-temps qui reste la marque de fabrique de l'auteur et dont la recette est toujours aussi savoureuse.
Un subtil appel du pied aussi pour vous rappeler de vivre
l'instant présent avant toute chose, que 24 ans peuvent se résumer en 24 jours, que le temps est précieux et qu'il faut en prendre conscience pour réellement vivre. Une petite philosophie de vie pour toujours garder la flamme vive, peut-être?
L'alchimie et la complicité avec les personnages est toujours immédiate. C'est vous, c'est moi, c'est profondément humain. Et ça me plaît. Beaucoup. Les notes dramatiques sont présentes pour serrer le coeur, comme d'habitude. L'histoire est bien ficelée et menée habilement de bout en bout avec un final en apothéose.
La patte Musso ne me lasse pas et il arrive encore à me surprendre dans les tous derniers chapitres! Il a l'art de la chute! Et dans ce roman, quelle chute! Mais chuuuttt, pas spoiler, pas spoiler!
Aux détracteurs qui reprochent les trop bons sentiments dégoulinant des intrigues des romans de
Guillaume Musso, je répondrais que l'amour fait courir le monde depuis la nuit des temps, non?
Et une mention particulière pour le passage sur l'écrivain et l'écriture que j'ai énormément apprécié et que je vous livre ici:
"- (…) écrivez.
- Et sur quoi?
- Sur ce qui vous hante: retraversez cette épreuve, mettez des mots sur votre peine, extériorisez votre fardeau. Dans votre cas, l'écriture est à la fois le remède et le mal.
L'écrivain secoua la tête.
- Ce n'est pas ma conception du roman. Je ne vais pas imposer mes états d'âme à mes lecteurs. L'écriture n'est pas une thérapie. L'écriture, c'est autre chose.
- Ah bon, c'est quoi?
Arthur s'anima.
- C'est d'abord un travail d'imagination. C'est vivre d'autres vies, créer des univers, des personnages, des mondes imaginaires. C'est travailler sur les mots, polir une phrase, trouver un rythme, une respiration, une musique. L'écriture n'est pas faite pour guérir. L'écriture, ça fait mal, ça ronge, ça obsède. Je suis désolé, mais nous ne faisons pas le même travail, vous et moi.
Esther lui répondit du tac au tac:
- Je crois au contraire que nous travaillons avec le même matériau, Monsieur Costello: le refoulé, la peur, la douleur, les fantasmes."
Un
Guillaume Musso est toujours un bon cru pour une lecture agréable et récréative et celui-ci ne déroge pas à la règle! Toujours et encore de l'émotion, de la tendresse, des larmes parfois...
Je m'attendais juste à ce que l'auteur continue sur la voie du thriller, amorcée avec
Central Park, et que j'avais adoré...
13 romans à son actif, 13 romans dévorés et toujours pas une fausse note!
A quand le prochain?
… A l'année prochaine!
Lien :
http://livrenvieblackkatsblo..