Cette édition bilingue réunit des poèmes appartenant vraisemblablement à des recueils différents et traduits en français par
Annie Bentoiu et
Andrée Fleury. Elle contient également une note bibliographique et un dossier de références critiques.
Le découvreur d'Apollonia,
Gellu Naum, celui qui marche au fond des lacs en recopiant la note de blanchissage de
Nicolas Flamel, c'est ainsi que le décrit Guy Malouvier. Il y a de cela, c'est un surréaliste roumain (cf. Tzara, Vinea, Urmuz...), qui a également écrit de la prose, parallèlement. Au début du recueil, on sent effectivement l'influence de l'écriture automatique. Plus loin, le poète devient mythico-mystique, pour finir presque postmoderne, avec confection de néologismes et évidemment des considérations sur la littérature.
Enfin, le parcours est assez complet et je crois être assez bon public.