De temps en temps
De temps en temps je note
deux-trois mots pour ne pas les oublier
puis dans une corbeille tressée
sur le lit à l’ombre je me couche et j’attends
quelque temps après s’approche quelqu’un
me couvre de ses ailes me chante mes mélodies préférées
s’étonne toute seule « dans quel monde vis-tu »
puis me berce de nouveau nani-nani elle m’irrite
jusqu’à ce qu’il fasse noir que nous soyons prêts pour le soir
et que passe le chien sans tête