L'An 2100

Troisième service-presse de l'auteur et là encore, on ne peut pas dire que j'étais enchanté de me risquer dessus. Toutefois, je dois reconnaître que ces quelques pages m'ont agréablement surpris. Pas sur la construction car je retrouve encore ses points faibles et c'est regrettable même s'il y a une amélioration qui sera relaté dans mes fameuses listes. En ce qui concerne l'histoire, le début ne débute pas de manière originale, je le conçois. Par contre, la fin m'a grandement étonné et cette fois, l'auteur a su titiller ma gourmandise car lorsque je suis tombé sur le point final, il s'avère que j'en voulais encore. Lorsque je désire en avoir plus, c'est généralement bon signe mais bon, c'est la magie des nouvelles lorsque ces dernières sont rudement bien menées. Enfin, il est clair qu'une légère progression est à noter et j'espère de tout coeur que l'auteur va poursuivre sur cette voie. Maintenant, je passe à la rédaction de mes listes et à l'heure d'actuelle, je ne sais toujours pas quelle note attribuer. Celle-ci se précisera sans doute à la fin.

Points négatifs :

- Encore des coquilles qu'on trouve à toutes les pages.
- Trop de répétitions. On se demande quelle est l'utilité des synonymes et des métaphores.
- Toujours ce besoin de rédiger entre parenthèses, à la fin d'un certain dialogue, la réaction. Comme si la communiquer sous format romancé demande l'impossible.
- Une science-fiction avec toujours ce besoin de rajouter un tribunal… C'est bizarre mais j'ai déjà vu ça quelque part dans une autre histoire de l'auteur.

Points positifs :

- La taille aléatoire des chapitres.
- Une très belle progression dans la construction des dialogues en terme de forme. Autant je sais me montrer objectif quitte à faire grincer quelques dents, autant lorsque je tombe sur une amélioration, je n'hésite pas à la rajouter dans la liste des points positifs.
- La fin, qui m'a agréablement surpris. J'étais parti sur une autre conclusion car j'adore mener ma petite enquête et faire fonctionner mes méninges mais là, je dois avouer que je ne l'avais pas vu arriver. Bravo.
- Enfin, j'ai beaucoup aimé les illustrations présentes dans les toutes dernières pages. Bizarrement, j'aurais tendance à les trouver superbe et c'est une façon très sympathique de terminer une histoire. J'ignore qui est l'auteur de ces créations mais chapeau à cette personne.

En conclusion, il faut croire que j'apprécie un peu plus le travail de l'auteur lorsqu'il propose des formats un peu plus court. Toutefois, est-ce la participation d'une autre personne à la rédaction qui joue sur la qualité ? Par contre, il serait bien aussi de sortir un peu des sentiers battus car toujours proposer une histoire sur base de science-fiction, dans laquelle on retrouve un tribunal, présente un effet déjà-vu. Après, si c'est un genre spécifique à l'auteur, il est toujours possible de proposer des histoires avec de nouvelles trames. En tout cas, je réitère les progressions aperçues à travers cette nouvelle et je croise les doigts pour que Défi continue sur cette voie.

L'an 2100, une nouvelle de science-fiction, écrite conjointement par Défi KOMBE NDJONDO et Exousia MPEMBELE, nous transporte un futur encore proche, où l'intelligence artificielle peut réellement interagir avec l'être humain. Appelées IA fortes, ces machines futuristes possèdent une conscience, savent différencier les notions de bien et de mal, et sont utilisées par la population de bien des moyens : ami, protecteur, agents industriels de qualité, policiers, conducteurs, etc. L'humanité du futur semble reposer complètement sur cette technologie, jusqu'à en oublier comment agir par elle-même ou que cette dernière, qui reste produit de l'Homme, ne peut être protégée contre tous les actes de malveillance du monde.

Bien que notre société ait grandement évolué, les humains nous paraissent cependant identiques. Dans les passages décrivant des anecdotes s'attachant à quelques personnages secondaires, on y retrouve cette recherche d'identité, cette aversion pour les patrons et les journées de travail, cet individualisme grandissant, une jalousie marquée par les écarts sociaux, d'argent, et le besoin de se dédouaner, de faire en sorte que la faute soit portée par les machines, ou par les autres. L'an 2100, dans ses diverses descriptions, qu'elles soient sur le système, la vie quotidienne ou l'état d'esprit, ne nous apparaît ainsi pas si différent de notre présent, surtout si nous lui enlevons ses robots experts. le parti-pris reste intéressant, facilement imaginable par le lecteur, qui se focalise ainsi seulement sur les ajouts machinistes.

L'an 2100 nous conte l'histoire de Shana, une jeune femme que l'enfance n'a pas gâtée. Des parents qui ne s'aiment pas, des amis qui ne l'entourent pas… La jeune femme se sent seule avant qu'un petit miracle ne vienne combler ce vide : Arthur, un robot intelligent, doué de conscience et de jugement moral, deviendra son nouvel allié. Shana s'y attache et cette relation étrange ne plait pas à son entourage. Shana ne se laisse pas faire. On apprécie rapidement ce caractère libre, et cette bonne humeur qui se dégage d'elle. Shana nous ressemble énormément, ce qui nous aide à la comprendre presqu'instantanément, sans qu'il n'y ait besoin de paragraphes descriptifs, souvent ennuyeux. La nouvelle la détaille dans l'action, ce qui s'avère une bonne idée.

La chute de la nouvelle, point d'importance pour ce genre, est indubitablement réussie. le lecteur y est amené doucement, via un passage déroutant, qui nous transporte dans un tout autre environnement. Tout ce qui a été lu plus tôt se voit remis en question de manière intelligente, perturbant le lecteur attentif, pris au piège par ses propres perceptions du texte. L'an 2100 se joue bien de nous, laissant néanmoins une impression agréable en fin de lecture, notamment pour les lecteurs qui aiment qu'on les surprenne.

L'écriture à double-main ne se remarque pas. Les styles des deux auteurs se complètent de manière lisse. Quelques maladresses auraient pu être évitées, de sorte que certaines phrases se lisent avec plus de fluidité. Cependant, l'écriture constitue un élément efficace, incisif, qui nous transporte directement dans l'action. Les dialogues constituent la force de ce récit, de par le fait qu'ils dégagent nombre d'émotions, qu'ils touchent ou troublent. Les mots choisis s'avèrent précis, les expressions bien imagées et les répercussions envoûtantes. Dans le tribunal, par exemple, on s'y croirait vraiment !

L'an 2100 nous permet en effet de réfléchir sur l'usage massif de la technologie et de ses conséquences néfastes. Les cas juridiques également cités apportent du grain à moudre. La nouvelle essaie de redéfinir les termes de conscience et moralité, des principes qui ne trouvent pas forcément qu'une définition unique parmi les chercheurs d'aujourd'hui. le sujet de l'intelligence artificielle ne cesse de faire fantasmer, ici à travers la figure d'Arthur. Bien que le sujet ne soit pas spécialement original, comme son traitement (l'élément perturbateur est d'ailleurs plutôt attendu), on s'attache aux personnages, Shana et Arthur, et à ce qu'ils représentent.

L'an 2100 se résume en une lecture agréable, quoique perturbante et sans originalité majeure, qui nous questionne sur le futur de l'humanité, et qui nous parle d'amour entre deux individus que tout oppose, si ce ne sont leurs sentiments. le message final perd de son positivisme à ce propos, lorsque la chute se montre, donnant à ce texte une atmosphère grise bienvenue.

L'an 2100 est un texte à deux états, deux ambiances qui se mélangent pour nous dépeindre les inquiétudes et espérances des auteurs quant aux ères nouvelles qui nous tendent les bras.

[Je publie des chroniques littéraires sur lavisqteam.fr et celle de cette nouvelle est présente au lien suivant : http://www.lavisqteam.fr/?p=48299

J'ai mis la note de : 16.5/20]
Lien : http://www.lavisqteam.fr/?p=..

Nous suivons l'histoire de Shana, une jeune femme qui se prends d'affection pour Arthur un robot humanoïde que son père lui a offert pour combler un manque qu'elle ressent dans sa vie.

On y découvre comment la technologie coupe les liens entre les Hommes, de par ce fait la solitude se fait ressentir. En même temps nous avons une autre vision de la sur-utilisation des progrès technologiques dans le travail, les déplacements, les tâches ménagères et surtout dans une optique de combler un vide béant d'interactions humaines. Cette nouvelle termine avec un rebondissement bien trouvé qui m'a beaucoup étonné !

L'écriture n'est toutefois pas encore assez maîtrisée selon moi (tournure de phrase, vocabulaire..). Mais c'est très agréable à lire et il y a un vrai potentiel pour créer un roman plus long où l'on peut s'attacher aux personnages de la première et de la dernière partie du texte , ainsi que mieux comprendre le fonctionnement du monde dans lequel nous évoluons.

En 2100, La Compagnie dirige l'industrie technologique ; robots humanoïdes dotés d'intelligence humaine, automobile, etc. Shana possède une IA (Intelligence Artificielle) humanoïde qu'elle nomme Arthur. Il est tout pour elle : son seul ami, sa seule famille, un soutien inébranlable et constant. le monde a changé et vit avec cette technologie qui va toujours plus loin. Mais où est la limite ?
Beaucoup de maladresses et de fautes (syntaxe, orthographe, grammaire et conjugaison), une écriture abrupte et un langage familier, L'an 2100 ne m'a pas convaincu à cent pour cent. Pourtant, l'histoire a un bon potentiel ! Certes, il y a des fautes, mais une relecture et une aide supplémentaire pour détecter les erreurs peuvent régler le problème. Pour les maladresses, un coup de réécriture et elles s'affinent. Pour ce qui est du style trop brut, c'est un avis purement personnel et je ne tiens pas à couper l'envie de lire aux autres. J'aurais tout de même préféré plus de substance, plus de descriptions (particulièrement à la fin !) et de dialogues trop souvent oubliés. La narration est passive, manque d'émotions et de sentiments d'après moi.
Je pense que toutes ces erreurs n'en sont pas vraiment. J'ai senti un manque d'expérience dans l'oeuvre ce qui explique toutes les inhabiletés. de plus ce genre littéraire, avec un scénario pareil, se développerait mieux avec plus de contenu, quitte à transformer cette nouvelle en roman d'une centaine de pages. Cette oeuvre a besoin de maturité littéraire et de réécriture ; de travail en somme. Comme tout écrivain, les débuts ne sont pas prometteurs à cent pour cent. Mais le scénario porte un indéniable potentiel qui ne demande qu'à être mis plus en valeur encore.
Lien : http://christaldarck.over-bl..

Voilà une nouvelle qui à le mérite de raconter une histoire d'amour peu commune. On fait également allusion à deux autres personnages qui semblent d'abord faire partie d'une toile de fond pour en fait se révéler fondateur. L'auteur veut manifestement nous lancer un cri d'alarme sur la société future qui nous guette. C'est au point que c'est si rapide -on ne s'ennuie pas- que l'on regrette que l'auteur ne développe pas plus ses idées foisonnantes ( même juridiques). On souhaiterait un court roman qui serait plus explicite. Enfin, malgré un joli style, je mettrai un gros bémol sur la fin... A moins que.. Une lecture à ne pas manquer sur ce théme de la robotique...