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2,43

sur 190 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Les romans d'Adam Nevill sont très différents les uns des autres, « Rituel » m'a carrément déçue car trop grotesque, voire grand-guignolesque à mon goût, « Derniers jours » était excellent et « Appartement 16 » est plutôt bon même si on sent bien que c'était son premier roman. L'idée générale est bien développée mais le reste fait un peu brouillon.
L'histoire est simple, une américaine hérite de sa tante qu'elle ne connaissait pas d'un appartement londonien très chic. Elle se rend donc sur place pour le vider et le vendre, mais l'immeuble tout entier semble abriter des secrets et des forces inconnues.
Le suspense monte crescendo et la tension est palpable dès le début de l'histoire, que ce soit par le biais de phénomènes qui ont lieu dans un appartement en particulier, par la découverte de vieux journaux intimes, ou le récit que font certains habitants de l'immeuble.
Plusieurs idées sont développées tout au long du récit pour être finalement abandonnées au bout que quelques chapitres, sans qu'on sache bien pourquoi.
L'ensemble est plaisant, j'étais même assez captivée par la lecture, mais les personnages principaux sont trop brièvement ébauchés, la psychologie est totalement absente de ces pages et certaines idées intéressantes ont tout bonnement été oubliées en cours de route.
Sur le thème des habitations hantées, ce roman est correct, mais ne vaut pas un bon Masterton.
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Apryl est une jeune américaine qui vient d'hériter de l'appartement londonien de sa grande tante. Seth est un artiste raté qui gagne sa vie en étant veilleur de nuit. Leur point commun : Barrington House, un immeuble huppé de Londres, dans lequel se trouve l'appartement 16 où nul ne doit entrer, même si tous entendent les bruits qui s'en échappent...

Appartement 16, c'est le bouquin que j'aurais voulu adorer, mais qui m'a en partie déçue. J'ai découvert Adam Nevill avec le Rituel, et même si la fin ne m'avait pas emballée, j'avais beaucoup aimé l'ambiance, les descriptions, les idées... bref, je n'avais qu'une hâte, c'était de découvrir un autre de ses livres, et j'ai donc jeté mon dévolu sur Appartement 16 malgré sa note faible et ses nombreux commentaires négatifs.

Sur la forme, j'avais adoré le rythme lent du Rituel parce qu'il collait parfaitement à l'histoire et dressait une superbe ambiance, mais ici j'ai trouvé que ce rythme lent n'était pas réellement justifié, qu'il en devenait même balourd tant l'ambiance ne fait que s'étioler au fil des pages. Les idées sont pourtant bonnes même si classiques, certaines scènes font froid dans le dos, mais le tout est tellement dilué dans des centaines de pages que je n'ai pu empêcher l'ennui de me gagner.

Au niveau de l'histoire, elle est assez classique, le motif de l'artiste torturé n'est pas nouveau, mais j'ai adoré ce que ce livre propose. J'ai vu beaucoup de gens en commentaires dire qu'il aurait fallu supprimer les chapitres de Seth pour ne laisser que ceux de Apryl, mais je trouve au contraire que Seth est nettement plus intéressant. Apryl est l'archétype de la godiche qui débarque dans un pays inconnu, privée de repère, et qui va courir dans tous les sens pour espérer trouver des réponses à ses questions. Ce cliché ne me gêne pas, mais j'ai trouvé tout ce qui la concerne terriblement inintéressant, en grande partie parce que l'auteur délaye et délaye encore (sa relation avec Miles, la rencontre avec les Amis de Hessen, tout ce qu'elle fait à Londres...). le seul truc intéressant avec elle, ce sont les journaux intimes de sa tante, et l'enquête qu'elle mène avec les voisins.

Concernant Seth, le personnage de l'artiste raté et maudit, totalement paumé, n'est pas nouveau non plus, mais l'ombre de Félix Hessen qui plane sur lui m'a énormément plu. La description des tableaux m'a directement évoqué de grands noms de la peinture, comme Francis Bacon en tête, Zdzisław Beksiński, Fransisco Goya, Hieronymus Bosch, Chris Mars, Otto Dix et tant d'autres artistes attachés à un surréalisme reconnaissable au premier coup d'oeil. La simple évocation de ces peintres et de leurs styles torturés rappellent également ces oeuvres cinématographiques à part (comme L'Echelle de Jacob ou Hellraiser pour ne citer que ces deux-là), et convoquent des jeux vidéos comme Silent Hill dans cette même lignée.

Mais voilà, si l'idée était excellente, elle est malheureusement mal utilisée : Hessen et son fascisme sont un peu clichés, Seth aussi, et tout ce qui lui arrive manque de clarté. L'auteur a voulu brouiller les sens de son personnage, mais il a oublié d'être plus clair avec ses lecteurs, ne serait-ce qu'en posant une barrière plus claire entre tangible et intangible (je pense notamment au garçon avec sa veste à capuche).

Au final, il en ressort un bouquin qui avait de très bonnes idées, mais qui est trop long, trop brouillon, trop fouillis. Sans oublier sa fin rapidement expédiée et ridicule. A la lecture, j'ai eu l'impression de lire un premier jet, et pas un livre ayant bénéficié d'un travail éditorial décent qui lui aurait permis de se débarrasser de ses scories pour pouvoir montrer ses véritables forces. Et c'est vraiment ce qui me déçoit le plus : cette impression d'être passée à côté d'un livre qui aurait pu être énorme.
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Appartement 16 de Adam Nevill aux éditions Bragelonne et traduit de l'anglais par François Truchaud est le premier livre que j'ai lu de l'auteur il y a à peu près deux an et ça a été un véritable coup de coeur par la suite pour d'autres de ses romans.

Il tape vraiment dans le paranormal, dans chacun de ses romans on retrouve un endroit hanté avec toutes sortes de créatures maléfiques.

J'ai beaucoup aimé dans ce livre, le thème de l'appartement hanté. Rien que le prologue est angoissant donc ça laisse de l'espoir pour penser que la suite sera à la hauteur de celui-ci.

Malheureusement j'ai envie de dire oui et non... Il y a des passages angoissants et flippants et d'autres que j'ai trouvé d'une longueur.... Par moments ça m'a ennuyée. Il y a des passages que n'ai trouvé tirés par les cheveux mais le final reste selon moi très bon.

Dans l'ensemble j'ai beaucoup aimé et le livre m'a tout de même donné envie de lire d'autres oeuvres de l'auteur.
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" Appartement 16" est un roman terreur qui me fait beaucoup penser aux pockets terreurs que je lisais adolescente.
Le début est assez long à démarrer mais je sais déjà que Adam Nevill fait planer une atmosphère pour le moins la plus étrange. Des esprits malfaisants rôdent dans cet hôtel de luxe nommé Barrington House dans Knightsbridge.
Suite à la légation de l'appartement 16 de sa grande tante éloignée, April apprend à en connaitre un peu plus sur elle.
Au travers de différents écrits laissés par cette dernière, April comprendra qu'elle avait une obsession pour un certain peintre Félix Hessen.

" Appartement 16" est un roman qui m'a complètement plu car j'ai aimé l'atmosphère. Elle est haletante et prend le dessus sur les personnages eux-mêmes. Elle est une personne à part entière du récit. Les tableaux de cet appartement ont une apparence presqu' humaine.

" Dans les peintures , il entrevoyait des choses voûtées et tordues. Les visages étaient cachés ou se détournaient de la lumière. D'autres lui donnaient l'impression de suggérer des créatures charnues, dont la peau marbre ressemblait à des vêtements mis au rebut, privés de la rigidité conférée par des muscles et des os, mais qui bougeaient toujours. "

L'errance obsessionnelle plane sans cesse au fil des pages. le passé de Roth est troublant et ma soif de vouloir en savoir plus a été très forte. Pour un premier roman, l'auteur s'en sort plutôt bien. Au vue des critiques négatives, je voulais faire ma propre opinion et " Appartement 16" a le mérite d'être lu. Les rebondissements se font rares mais le décor étrange qui plane sur cet hôtel vaut le détour. Des bruits étranges, l'impression qu'une personne est présente dans les parages se font sentir.

C'est une première découverte des écrits de cet auteur et je ne manquerai pas de lire ses prochains afin de savoir ce qu'il proposera par la suite.
Lien : https://delphlabibliovore.bl..
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En quête d'un bouquin qui fout les jetons, j'ai été bien inspiré de me tourner vers celui-ci. L'auteur est habile pour faire grimper progressivement la tension, mais il possède surtout un prodigieux sens de la description qui lui permet de conjurer des images et des descriptions réellement dérangeantes, qui font le sel du récit.

On suit deux protagonistes en alternance, un chapitre sur deux, une qui découvre la situation horrifique de l'extérieur, et qui est happée par sa curiosité, l'autre qui y pénètre de plain pied et en devient victime. En ce qui concerne la première, son souhait d'en apprendre davantage malgré le danger encouru est décrit de manière crédible, et même si on n'en apprend pas énomément à son sujet, le personnage est bien campé et constitue un guide parfait vers les mystéres de ce récit. L'autre protagoniste est plus décevant, parce que les chapitres qui lui sont consacrés deviennent vite répétitifs et que sa situation progresse peu. Peut-être que consacrer la moitié du roman à son point de vue était exagéré.

On notera enfin que dans les derniers chapitres, l'auteur se met soudain à passer d'une focalisation à l'autre au gré des paragraphes, ce qu'il ne faisait pas auparavant et qui donne une impression baclée. C'est loin de gâcher le livre, cela dit, qui constitue globalement une réussite.
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C'est le deuxième livre que je lis de cet auteur. J'ai encore une fois beaucoup apprécié ma lecture.

Si vous êtes amateur d'horreur et de mystère, je vous conseille vivement ce bouquin.

Le surnaturel est justement dosé, sans en faire trop. D'ailleurs, je n'ai pu m'empêcher de regarder à plusieurs reprises par dessus mon épaule pendant ma lecture tant ce récit est angoissant.

Je trouve, cependant, que les chapitres sont légèrement trop longs. Mais, j'ai beaucoup aimé les passages écrits sous forme de journal intime.

Les descriptions sont très précises et glaçantes. le mystère est constant. À la fin de l'histoire, le puzzle s'assemble avec cohérence mais j'ai tout de même été déçue car l'auteur ne donne pas toutes les réponses. Fin bâclée? Fait volontaire? Je n'en sais rien… pour moi, il s'agit donc d'une histoire sans fin. Je reste sur ma faim (fin) avec mes suppositions et fais donc travailler mon imagination!
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J'avais très hâte de lire ce livre. J'avais vu que sur Livraddict, ou même Babelio, il y avait des mauvaises notes, mais ça me rendait encore plus curieux. Et si ce livre n'est pas parfait, moi, je l'ai aimé. Je trouve qu'il se lit bien, qu'il est fluide, et que ma lecture s'est bien passée.
Alors certes, il est assez glauque et gore, et il faut parfois s'accrocher. Mais il a réussi à faire un truc qu'aucun autre livre d'horreur et/ou de maison hantée n'avait jusque-là réussi à faire.
Il m'a fait peur. Et un livre, qui me fait peur, est pour moi gage de qualité.

Certes, c'était juste au début, et c'était juste du point de vue d'Apryl. Mais l'écriture était assez bonne pour me faire peur.

On nous présente donc l'histoire d'un complexe d'appartement, qui semble hanté par une entité maléfique, et où tout tourne autour des tableaux et des peintures. Des choses d'ailleurs tordues, un peu inquiétantes.

Qui serait la vraie vision des gens, et que Seth, un veilleur de nuit se retrouve à avoir. Au milieu de tout ça, Apryl, qui tente juste de vendre l'appartement de sa grand tante, et découvre les secrets de l'endroit.
J'ai bien aimé l'ambiance de cet appartement. J'ai aimé les points de vue d'Apryl, où on apprend tout ce qu'il s'est passé.

Oui, ça ressemble pas mal à Shining (et ça m'a fait penser à Layers of Fear), ou à d'autres histoires de maisons hantées, avec ce complexe presque vivant et dirigé par une même entité dangereuse. Mais il y avait quelque chose d'organique et artistique en même temps, qui m'a plu. Je trouve aussi que ça se lit super bien. Je lisais assez vite les pages.
J'ai beaucoup moins aimé le côté organique et glauque du point de vue de Seth. J'ai moins aimé le gamin fantôme.
Et j'ai aussi trouvé qu'au bout d'un moment, on tournait en rond, et que le climax était tout juste correct.

Mais j'ai aimé le reste. L'ambiance. Les tableaux. L'écriture. le côté si étrange de l'endroit. le côté tordu du monde. L'histoire du peintre.
Je pense que c'est un bon livre d'horreur, et je ne comprends pas trop ces notes ultra basses.
Lien : http://koalavolantchronicles..
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Je viens juste de tourner la dernière page et je veux donner mon avis à chaud. Est ce que ce livre m'a effrayé ? Non. Par contre il m'a terriblement angoissé, j'en ai même rêvé !!!!
Une jeune fille herite d'un appartement à Londres de sa grand tante qu'elle n'a jamais connu. En débarrassant ses affaires, Apryl découvre des journaux intimes qui font froid dans le dos et bien sûr, elle va mener l'enquête au péril de sa vie et de sa raison.....
C'est bien écrit, les descriptions des vieux appartements sont tellement réels que j'avais l'impression de sentir la poussière.
Alors pour moi ce n'est pas un roman d'horreur pure mais ça s'en approche pas mal. Je vais partir sur un autre registre pour me vider la tête des visions maudites que l'auteur a su avec brio insérer dans mon cerveau.
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J'ai déjà lu pas mal de livres de type suspense, angoisse limite terreur, des livres qui nous font sursauté au moindre bruit la nuit, lorsque l'on lit à la lumière de la lampe de chevet, mais appartement 16 finit immanquablement dans le top 3 des livres qui font frissonner de peur.
Le résumé m'avait intrigué, un appartement vide dans un immeuble cossu de Londres où des bruits se font entendre la nuit tombée, une jeune américaine débarque là comme un chien dans un jeu de quille suite à un héritage, et décide, sans le savoir, de chambouler cet équilibre malsain.

Le début du livre est « normal », Apryl, fraichement débarquée de New-York se rend à l'appartement dont elles ont hérité, sa mère et elle, afin de s'occuper des formalités de sa vente : le vider, vendre les meubles qui puissent l'être… Elle découvre alors un appartement vieillot, dans un immeuble de standing, où sa vieille tante a accumulé des tonnes d'objet pendant 60 ans. Parmi ceux-ci, des carnets faisant office de journal intime assez particulier où sa tante à l'air de divaguer… Elle y raconte qu'elle ne peut pas quitter l'immeuble, que lorsqu'elle s'en éloigne de plus de 2 km elle est malade, a des visions… qui la ramènent chez elle, irrémédiablement chaque jour ! Intriguée, Apryl décide de mener sa propre enquête, d'en apprendre plus sur ce qui retenait sa tante dans cet appartement ou si elle était tout simplement folle.

Cette amorce a parfaitement rempli son rôle avec moi, j'ai été happée dans ce livre à avoir énormément de mal à le lâcher. La seule chose qui me le faisait refermer, c'était de le lire à 1h du matin toute seule dans mon grand appartement. Car la prouesse de l'auteur réside ici dans sa façon de décrire une atmosphère pesante, stressante, inquiétante en en dévoilant le moins possible sur les événements qui se sont déroulés dans ce bâtiment. En laissant la porte ouverte à notre imagination fertile, il arrive à nous faire couler des sueurs froides dans le dos. À cela s'ajoute une histoire bien ficelée, une intrigue retord, qui nous fais nous poser des questions tout le long de notre lecture. Et là fin… je ne peux malheureusement pas trop vous en dévoiler, ça serait dommage de vous gâcher le plaisir, mais je confirme ce que j'ai pu lire sur ce livre, le monsieur n'a rien à envier à Stephen King ou autre Dean Kontz.

Bref, lisez ce livre si vous aimez frissonner de peur le soir au fond de votre lit.
Lien : http://mutietseslivres.wordp..
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Un roman horrifique qui a très bien fait son job et qui en plus de m'avoir empêché de dormir, m'a aussi mise très mal à l'aise. C'est glauque, malaisant et en en même temps très prenant. Bref je suis contente d'être passée outre les nombreux avis plutôt négatifs que j'ai pu voir un peu partout et suis bien contente d'avoir découvert ce roman qui m'a personnellement beaucoup plu.
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