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3,43

sur 154 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
《— Imaginez que vous trouviez un mentor, un maître capable de vous libérer de vous-même.》


Kyle Freeman, cinéaste endetté mais au talent incontestable se voit proposer le tournage d'un documentaire sur une ancienne secte oubliée, le Temple des Derniers Jours, basée dans le désert d'Arizona dans les années 70, et aujourd'hui disparue dans de terribles circonstances.
Maximillian Solomon, mécène et commanditaire du projet, a déjà tout arrangé : "— le planning est fixé, les autorisations de tourner négociées, (...). Comme je serai votre employeur, mon assurance responsabilité civile vous couvrira, vous et votre matériel."
Kyle accepte y voyant l'opportunité de régler son découvert tout en faisant ce qu'il aime le plus : du cinéma "guérilla". Il emmène avec lui Dan, son ami caméraman et complice de toujours.
Rapidement, une série de phénomènes paranormaux inexpliqués s'abat sur la production : expériences surnaturelles, rêves imbriqués et visites nocturnes troublantes, morts soudaines... il n'en faut pas plus pour que le tournage ne vire au cauchemar.


Un résumé intrigant, un début prometteur...

Faisant fi de descriptions sanguinolentes, de tripes putrides et purulentes dégoulinant en tout sens ou de détails plus gores les uns que les autres, Nevill joue ici d'avantage sur l'imagination des lecteurs, et avec un pouvoir de suggestion assez efficace, je le lui concède largement (pour le coup, l'auteur n'a rien à envier aux maîtres du style, tel HPL par exemple).
L'atmosphère créée par moments est réellement angoissante, presque palpable ; la chair de poule est bien présente, et il faut de sacrées "cojones" pour avoir encore envie de se balader seule dans le noir après ça...^^

Probablement apte à faire cauchemarder un lectorat dit "plus sensible", je n'irai pas non plus jusqu'à prétendre que Derniers jours brille par une aura d'horreur transcendante... surtout pour les inconditionnels ou les fins connaisseurs de récits du genre.

J'ai néanmoins apprécié l'approche originale de l'écrivain et je me suis même surprise à avoir quelques frissons.

Ça, c'était pour les bons côtés.
Passons aux mauvais.

Cela aurait pu être une vraie réussite...
Parmi les points négatifs donc, je regrette surtout qu'aucun protagoniste, malheureusement, ne soit sorti du lot - à part peut-être Dan, mais c'est bien le seul - parce que, en effet, si même les personnages ne parviennent pas à se rendre sympathiques (voire antipathiques, cela va sans dire) ou à défaut, à vous convaincre un minimum, quand absolument rien chez eux ne vous donne envie de les aimer (ou de les haïr), que reste-t'il ?

Un bon scénario, une intrigue prenante me direz-vous.

Oui, et c'est le cas... du moins aurait-ce dû l'être, sauf qu'on se retrouve en fait dans un perpétuel mouvement répétitif... C'est alors une terrible lassitude qui prend le dessus, et là, il nous reste plus qu'à prier pour que la fin relève la sauce, qui commence doucement à tourner aigre - cette fameuse fin si controversée qui, par ailleurs, que l'on aime ou non ce livre, crée à nouveau un schisme : faire partie de l'une ou l'autre catégorie ne prouve rien ; le final peut complètement décevoir, ou à contrario ; révèler un twist sensationnel.

"Il ne savait pas devant quoi il fuyait, mais son instinct lui hurlait de foutre le camp !"

Ce bouquin m'a fait l'effet d'un tsunami.
Je m'explique ; le début de l'histoire (en dehors du prologue - qui était pourtant une excellente mise en bouche laissant présager une suite digne de ce nom...) met du temps à démarrer, on surnage dans des explications, peut-être nécessaires mais qui traînent beaucoup trop en longueurs pour réussir à accrocher tout lecteur par trop impatient. Ensuite, et pendant la quasi-totalité du livre, j'ai eu l'impression d'une montée crescendo inexorable (malgré les redites, je me disais que c'était sans doute voulu par l'auteur) et je n'avais plus qu'une hâte : connaître le fin mot de tout ça. Enfin. Espérant atteindre le paroxysme de toute cette tension accumulée.
Si je parle de tsunami, c'est aussi à cause du sentiment d'avoir été ballottée par trop de ces lourdeurs inutiles justement. Ça m'a donné une impression de montagnes russes ^^^
Puis vient cette fameuse fin - tout comme celle de la catastrophe naturelle dont j'use de comparaison - et là, hé bien c'est le carnage ! En même temps, qu'un tsunami fasse énormément de dégâts, c'est un pléonasme...
Une fois la mer retirée et redevenue calme, il ne reste plus rien, si ce n'est un sentiment d'impuissance, de gâchis.
Voilà ce que j'ai ressenti finalement quand j'ai refermé Derniers jours...


Note réelle : 2,5/5

Je tiens cependant à ajouter que je laisserai une chance à Adam Nevill (un roman n'est pas l'autre).

> Prix British Fantasy du meilleur roman d'horreur 2013

*Lu dans le cadre de la LC imaginaire de novembre 2016*
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Cela faisait un moment que ce livre était dans ma PAL et j'ai pu y plonger grâce à deux blogueuses. Mon avis sera plus mitigé, malgré un début prometteur.

Je m'attendais à des frissons et de l'horreur, cela fait un bon moment que je n'ai pas eu un frousse terrible en lisant et j'ai été déçue. Suis – je devenue si exigeante, si insensible pour que l'horreur qui transparaît selon la blogo, ne m'atteigne pas?

Une histoire bourrée « de phénomènes inexpliqués » parsemée d'actions et de combats entre le paranormal et ce cinéaste désoeuvré qui pris à la gorge par des problèmes d'argent ne peut refuser ce travail d'enquête avec caméra sur l'épaule pour donner encore plus de sens au Temple des Derniers jours une secte dont les origines remonteraient au 16 ème siècle. Tout est plausible au départ et je me disais chouette je vais flipper ! Moment sadique avec moi-même.

Bein c'était une déception pour moi ! Non pas que ce soit un mauvais livre, je devrais plus parler d'un « journal de bord ». Passée la moitié du livre, tout repose sur l'étrange et le paranormal tourné comme « Rec » ou « paranormal activity ». C'est aussi un genrr de film dont je ne raffole pas.

Les descriptions trop détaillées, cassant le rythme de la narration rendant les entités peu crédibles, l'histoire devenant trop banale ! Ou trop délirante ! Dommage… tout commençait si bien !

Le point positif, c'est le personnage de Kyle, le cinéaste, dont l'évolution tout au long du livre est remarquablement décrite et recherchée, ses peurs, ses délires et ses insomnies sont palpables et visuels !

C'est grâce à ce personnage que j'ai terminé cette lecture.

Dans l'ensemble une lecture mitigée mais que je n'ai pu lâcher car je souhaitais connaître le fin mot de l'histoire, qui sans être extraordinaire a du cachet grâce à son personnage principal.
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Après une dizaine de romans à son actif et déjà deux adaptations au grand écran et que dire du superbe visuel des couvertures, Adam Nevill a capté mon attention. Ce n'est aucunement un gage de qualité mais on sent tout de même le sérieux de sa bibliographie. Mais qu'en est-il de contenu?

S'inspirant des grands mouvements sectaires des années 70 et ses gourous, dont Charles Manson et Jim Jones, l'auteur y ajoute en plus un côté paranormal se rattachant autant aux classiques d'horreur américain qu'aux angoissantes créatures désarticulées de la "Japanese horror". Kyle Freeman est un réalisateur de petits documentaires courant pratiquement les mariages pour arrondir ses fins de mois. Il se voit offrir par Max Solomon l'opportunité d'une vie en faisant un reportage sur la secte le Temple des Derniers Jours qui a disparue il y a plus de 30 ans suite à un suicide collectif. Max ne veut pas par contre s'attarder sur l'aspect policier de l'enquête mais plutôt sur les rumeurs que la leader de la secte aurait eu d'étroits liens avec l'occulte. le projet est alléchant pour Kyle. Les entrevues avec d'anciens membres sont déjà prévues, l'itinéraire qui l'amènera de l'Angleterre à la France et finalement aux États-Unis est planifié et surtout, le cachet est impossible à refuser et la possible popularité du documentaire pourrait enfin l'amener dans les hautes sphères du domaine.

C'est avec son assistant et bon ami Dan que Kyle suivra l'itinéraire de la secte, de ses débuts à Londres jusqu'à son funeste destin au milieu du désert de l'Arizona et surtout de connaître qu'est-ce qui se cachait sous les agissements de sa mystérieuse cheffe Katherine. On est plongé dans le bain rapidement et la première visite du duo dans l'appartement qui a vu naître la secte donne froid dans le dos. Il faut donner ça à Adam Nevill, il a ce don de nous amener à avoir un visuel précis que par des mots. Armés que de caméras, nos amis sentent qu'ils ne sont pas seuls et on a droit à une scène digne d'un bon film d'épouvante. Odeurs de mort, bruits de pas inconnus, portes qui claques sans raison et étranges formes visqueuses sur les murs. Je n'aurais pas aimé y être!

Pourquoi ma note de 3/5? Simplement parce que l'auteur ne fait que répéter cette même scène encore et encore. L'histoire est originale mais sans doute qu'un peu plus de diversité au niveau de l'ambiance et des phénomènes étranges auraient été les bienvenues. Sans compter ces trop nombreux chapitres qui s'éternisent sur des dizaines de pages et qui ont parfois des allures de monologues. Autre défaut: Jamais on ne s'attache à Kyle et son comportement est souvent douteux face à certaines situations et ses réactions, risibles. Je dois avouer qu'à mi-chemin, je me suis mis à compter les pages restantes car je commençais à avoir hâte à la conclusion car il y a très peu de rebondissements et malheureusement, cette conclusion est à l'image du roman, longue et parsemée de clichés hollywoodiens.

Au final, un scénario digne d'un film mais des scènes qui s'étirent et deviennent redondantes. Chapeau par contre pour l'ambiance hautement réussie mais je ne suis pas convaincu de revisiter cet auteur.

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Ce livre est bon. Il n'est pas non plus excellent.
Je m'attendais surement à quelque chose de plus série b avec beaucoup d'action à plus en pouvoir. Et en fait, l'intrigue est assez longue, l'horreur, l'inconfort et la peur commence à arriver au milieu des 3/4 du livre.
Néanmoins, ce qui fait le point fort du livre c'est le personnage principal : Kyle. L'auteur ne s'est pas contenté de le confronter à un monde surnaturel. Il y a un cheminement psychologique qui est assez intéressant.
Et je dirais que l'autre point fort du livre est la fin, elle est assez énorme !
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"Le temple des derniers jours" (2012), ou "Derniers jours" pour les plus sobres d'entre nous, est un roman fantastique et horrifique écrit par Adam Nevill. L'auteur semble avoir la forme, ou au moins être en bon terme avec Netflix, tant chacun de ses livres a été adapté sur la plateforme. Je ne l'avais pour ma part jamais lu, et me suis immédiatement senti attiré par cette quatrième de couverture promettant du glauque et du frisson.

Nous suivrons dans ce roman Kyle Freeman, réalisateur de documentaire indépendant (donc) en dèche, qui va décrocher un juteux (bien qu'un peu étrange) contrat: explorer l'histoire de la secte de soeur Katherine, à la fin tragique, au-travers du prisme paranormal. Si notre bon Kyle n'est pas forcément emballé par l'idée de tourner un énième épisode de "Enquête paranormale" sur C8, il va malgré tout mettre tout son professionnalisme dans le projet et attaquer à bras-le-corps: interview des quelques survivants, retour sur les lieux emblématique de ce groupe damné, et évidemment recherches nocturnes sur le mystère de ce groupe d'individus. Vous l'aurez bien compris, il y a avait dans "Le Temple des Derniers jours" un peu plus qu'un gourou et ses adorateurs, mais je vous laisserai l'effroi de le découvrir…

On va faire tout cela point par point:
- le récit est diablement efficace sur sa tournure horrifique. Cela fait sans aucun doute peur. Certaines scènes atteignent sans difficulté un paroxysme d'angoisse qui saura faire vaciller le plus solide des lecteurs. Ajoutons à cela que la mythologie (ou le bestiaire, si votre profil de roliste prend le dessus) développée par Nevill est extrêmement originale. C'est glauque, ça dégoûte parfois fort, c'est bizarre, c'est terrifiant... Bref, c'est tout de même sacrément réussi.
- le récit est aussi très confus par moment. On se perd parfois dans des pages floues, inutiles, labyrinthiques… le livre aurait bien pu perdre une centaine de pages sans sombrer dans le chaos.
- Il y a un certain défaut de construction. Si l'incipit est excellent et l'irruption du paranormal savoureuse, on a une deuxième moitié de roman extrêmement longue, plombée par des développements malvenus car répétitifs ou écoeurants. La fin est d'ailleurs plutôt médiocre.

Cela donne finalement un roman d'horreur réussi, qui avait absolument tout pour être génial, mais qui s'écroule au fur et à mesure de la lecture. J'ai tout de même envie de vous le conseiller puisque le livre est intrinsèquement bon et fout un bon coup de pied au cul niveau horreur... Quel dommage!

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Un thriller horrifique qui réussit à mentionner la tripel karmeliet ne pouvait que retenir mon attention en me faisant découvrir son auteur Adam Nevill.

Je découvre par la même occasion que j'avais déjà vu une adaptation d'un de ses titres : le rituel, solide téléfilm de genre en streaming mais pas mémorable non plus.

Ici, secte apocalyptique, vengeance ancestrale et réincarnation monstrueuse sont au menu de ce roman macabre. Écriture fonctionnelle agréable, construction linéaire basée sur le recueil de témoignages pour la réalisation d'un film édifiant, relative épaisseur des personnages et climax final balisé m'a assuré une lecture rapide de l'opus.

Bref, je ne regrette pas d'avoir acheté ce roman à vil prix dans une brocante plutôt qu'en librairie.
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Ce roman d'horreur qui a très bien marché en Angleterre ne m'a pas emballé. de cet auteure j'avais lu "rituel" que j'avais vraiment aimé.
Nevill essaye de créer ici un équivalent du "found footage" à la " Blair Witch Project" ou autres "Paranormal Activity". C'est à peu près ça en effet. ce qui fait que pendant la très grosse première moitié du livre le personnage principal réalise un film documentaire à base d' interviews de personnes ayant connu une secte incriminée dans une nuit fatidique une quarantaine d'années auparavant et on a droit à des sons et des apparitions d'ombres incrustés dans les murs qui ne peuvent pas être expliqués. Autrement dit je me suis ennuyé ferme! Les récits sur la secte et de ce qui semble s'y être passé " la nuit des meurtres" paraît prometteur mais reste sous forme de non dits. On et donc dans une histoire d'atmosphère . le côté surnaturel se trouve dans les détails. La prose de l'auteur commence à souligner et à surligner à quel point les événements du passé furent effrayants au lieu de nous effrayer. Un peu après le milieu du livre le héros doit sortir du pays pour voir une peinture en Belgique pour trouver des informations, qui auraient déjà pu être établies dans le récit, preuve que toutes ce interviews n'ont pas servi à grand chose. À ce stade, soeur Katherine, sorte de grande prêtresse gourou de la secte était déjà établie comme une figure terrible. Mais l'auteur préfère établir un lien inattendue avec quelque chose qui s'est passé il y a plus de quatre cents ans. Cela conduit le récit à impliquer un autre voyage à l'étranger où le point culminant semble provenir d'une histoire différente, impliquant un nouveau personnage devant être présenté à la dernière minute. Apparemment, lorsque vous êtes poursuivi par des forces surnaturelles, elles ne peuvent pas apparaître dans les avions. La fin réduit également la menace des apparitions, en une sorte de bestiaire zombie monstrueux sur lesquels tirer. Cette histoire m'a semblé mal ficelé , trop dilué au début trop explicite à la fin (je préfère quand même la dernière partie).A mis parcours on passe de l'incompréhension totale à une explication beaucoup trop détaillé et longue qui nous renvoie dans une direction différente qui diminue l'impact de ce que l'on nous a laissé imaginé avant. le roman a bien sûr de bons moments et laisse un sentiment d'effroi par endroits. Mais il n'est finalement pas à la hauteur du potentiel qu'il promettait.
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Se basant sur l'idée de base du film Blair witch mais en voulant cette fois ci prendre comme sujet principal les sectes et le côté paranormal c'était une bonne rentrée en matière. On a de bons frissons par moment. Il y'a eu un énorme travail de recherche sur tout ce qui concerne les sectes en général. C'est un sujet vraiment pas évident à faire et encore moins à lire.
C'est très étouffant et ça prend de l'énergie je trouve. L'ambiance général est glauque, sombre, étouffante, gore par moment.

J'ai bien aimé dans l'ensemble c'est un bon livre mais comme toujours avec cet auteur il y'a un truc qui ne va pas ...

On sent qu'il est passionné par les maîtres de l'horreur et qu'il veut leur ressembler.
Il a de bonnes idées certe, mais je vais être franche il ne sait pas utiliser son talent. On sent qu'il veut tellement trop en faire que au fond y'en a trop justement. Je m'explique. Un bon film ou livre d'horreur pour être efficace doit être justement dosé et c'est très dure à faire. Tout doit être, et c'est mon avis, suggéré. Si le grand méchant est montré à la fin ou si la fin est bâclée idem. Ici c est un peu ça. Bon tout ce qui est du côté secte c'est 100% réussi dans ce livre bravo il a parfaitement maîtrisé le truc, j'ai adoré cette partie là. Par contre la partie paranormal alors dommage ça partait bien puis tout un coup il part dans tout les sens justement. C'est comme s'il avait tellement d'idées que le fait de ne pouvoir choisir il les a toutes mises. Et à force aussi de trop de détails ça tue le détail. le roman aurait pu être coupé de beaucoup car alourdir un roman avec autant de détails insignifiant ça ennuie le lecteur, dommage. Et le dernier point dérangeant c'est qu'on passe déjà dans plusieurs époques différentes dans ce livre mais si en plus il y'a une cinquantaines de personnages ou de noms cités on ne s'y retrouve plus.

En résumé faut s'accrocher mais il est quand même bon ne serait ce que pour le côté qui concerne les sectes si ce sujet vous intéresse ne passez pas à côté de ce livre, il y parle de pleins d'événements ayant marqué ce domaine avec de bons frissons à la clef.
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je peux vous dire qu'il est bien construit et que les mélange faits-divers/ surnaturel se fait vraiment bien. Les éléments relatifs aux mauvais traitements dans la secte et la folie de Katherine (privation, abstinence, humiliation sexuelles et brutalité) font déjà froid dans le dos, et la petite touche de fantastique qui s'étale au fur et à mesure dans le récit accentue le malaise. L'auteur suggestionne constamment et fait monter la tension. Je vous mentirai en, vous disant que j'ai frissonné en lisant ce live, mais il m'a mise parfois mal à l'aise et mes rêves en ont été un peu touchés.
Cependant, je me dois aussi de mettre en avant la faiblesse du roman : c'est long, parfois terriblement long !!!! Les descriptions semblent sans fin et le désagréable sentiment de ne pas avancer se fait de plus en plus présent. ......................
Lien : http://stephanieplaisirdelir..
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Après avoir lu quelques romands d'Adam Nevil qui m'avaient bien plu, j'étais contente de lire ce roman "Derniers jours". Assez intéressée par le mécanisme des sectes, je ne pouvais que me régaler d'un roman d'épouvante dans ce milieu improbable. Hélas, je n'ai pas pu aller au-delà de 30% du livre ! C'est long, répétitif et pas du tout angoissant. Même si l'ambiance est bien décrite dans les trois lieux mythiques du roman, j'ai eu l'impression de relire en boucle les mêmes descriptions avec les mêmes effets secondaires pour les protagonistes ! Il est très difficile de faire peur, que ce soit au cinéma ou dans un roman. Eh bien là, c'est raté. Trop de langage technique de photographe qui n'offrent aucun intérêt si ce n'est de rajouter des pages, trop de scènes identiques avant et après chaque tournage. Dommage, l'idée scénaristique était bonne mais vraiment mal exploitée...
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