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sur 183 notes
Je découvre Stuart Neville et je ne suis absolument pas déçue. le titre, Les fantômes de Belfast, est très révélateur. Un ancien homme de main de l'IRA qui sort de prison, vit avec les fantômes des gens qu'il a éliminés lors de sa vie active au sein de l'IRA, lors des Troubles.
En 1998, il n'y a plus ou moins de ces guerres fratricides, sanglantes, imprévues comme dans les années précédentes. Plusieurs gros bonnets de l'IRA se sont convertis en politiciens respectables (Vraiment?) ou en éminences grises de l'ombre. Il est aussi compliqué de s'y retrouver entre RUC, PSNI, et autre forces de police ou milices en Irlande à cette époque. Sans parler des espions britanniques, des irlandais en Écosse, des orangistes, des loyalistes, des républicains...ouf ! Réalisons qu'au delà de ces guerres, il y a des humains qui regrettent; d'autres qui conservent leur côté fanatique. Il y a aussi ceux qui se servent de la cause pour continuer à asseoir leur pouvoir, leur emprise sur les petits soldats civils ou sur ceux qui doivent les représenter au parlement. Parlons aussi de ceux qui utilisent leur notoriété pour s'enrichir sur le dos des autres, dans des affaires malpropres sinon mafieuses. La cupidité faite homme. Et malheureusement, les actes de chacun ont des répercussions sur toutes les familles, les clans, la vie de ceux qui les entourent. Les fantômes de Belfast pour certains sont bien réels mais pour d'autres, ce ne sont que des dommages collatéraux.
Mais ici, notre homme, Gerry Fegan, dépressif, alcoolique, hanté, mènera une intense et difficile rédemption vengeresse tout en vivant une espèce d'histoire d'amour impossible.
C'est bien écrit, rien d'inutile mais tout est là pour ne pas perdre le lecteur dans les méandres de ces époques troubles de l'Irlande. C'est sombre, très sombre et on se demande s'il peut exister la lumière.
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Nouvelle incursion dans une partie de l'oeuvre de Stuart Neville, auteur irlandais que j'ai découvert il y a quelques mois à peine…
Cette fois-ci, il s'agit du premier tome de ce que certains appellent « la trilogie de Belfast » et qui compte quatre tomes à ce jour….
Le moins que l'on puisse dire c'est que cette lecture ne peut pas laisser indifférent(e)
Nous allons suivre de très près Gerry Fegan… Alcoolique, ancien repris de justice, il est en réalité un ancien tueur de l'IRA…Depuis les accords signés qui ont permis à la paix de s'installer en Irlande du Nord, il traîne son désoeuvrement à Belfast…
Hanté par les fantômes de ses anciennes victimes, Gerry Fegan ferait n'importe quoi pour que ses visions cessent… Et ses fantômes lui intiment d'accomplir d'autres meurtres de manière de plus en plus pressante… les victimes désignées par ses fantômes ne sont pas des inconnues pour Gerry et elles ont toujours évolués dans les mêmes cercles troubles … va-t-il céder aux injonctions de ses fantômes pour trouver la paix ?
C'est cet homme hanté, habité par les remords et vraiment dangereux qui est donc au centre de cette histoire noire, très noire… Car même si on ne peut s'empêcher de le trouver attachant, il ne faut pas oublier que Gerry est un redoutable tueur….un peu schizophrène d'ailleurs ce tueur…
L'ambiance sombre, est fort bien restituée par l'auteur, Stuart Neville, et j'avoue que je suis assez pressée de découvrir la suite de cette histoire avec « Collusion »qui se trouve, quelle chance, déjà dans ma Pal…



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J'ai beaucoup apprécié ce polar. Je n'ai même pas eu le temps de me demander de quel côté mon coeur balançait -catholique-protestant, Unioniste-Républicains… c'étaient tous des voyous. Cette guerre civile a occasionné tant de souffrances dans des attentats sanglants, que rien ne peut justifier. L'auteur montre notamment comment les foules étaient manipulées pendant les émeutes par les gangsters qui profitaient de la misère sociale pour se faire de l'argent et une réputation. Entre contrebande, délinquance et vues politiques, Stuart Nevillle montre la noirceur des deux camps. Face à une si grande pauvreté, mon coeur pleurait les morts. Seuls restaient les fantômes pour ne pas oublier la nuit éternelle, l'anéantissement de vies par un terrorisme développé des deux côtés. Dès lors, je n'ai pas été surprise que Gerry Fegan, lui l'ancien tueur de l'IRA, soit poursuivi non seulement par ses démons mais également par ceux des autres, car lui seul les voyait (et peut-être une petite fille -si j'ai bien suivi). Les revenants allaient lui permettre de comprendre le dessous des cartes. Et c'est ce que Gerry allait devoir accepter, entre deux gorgées de bière.
Il va donc s'employer à remettre les choses ‘en silence' dans sa tête et de la seule manière qu'il connaisse, malheureusement. Les ombres le laisseront peut-être ainsi dormir en silence. Mais voilà, en modifiant une donne à un instant précis, il crée un enchaînement qui le dépasse et menace le semblant de paix qui voyait le jour sur les décombres et la désolation, en faisant resurgir les ombres du passé, plus de douze au final.
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Cela commence au comptoir d'un pub de Belfast, Gerry Fegan enchaîne les verres, whisky et Guinness. C'est une gueule-cassée. Ex-tueur de l'IRA, douze années passées en prison, dépressif, alcoolique...un homme brisé. Un homme hanté.
Car depuis sa libération Gerry est prisonnier, il survit accompagné par les ombres de ses victimes, douze fantômes, autant d'apôtres. Imagination, culpabilité... Fegan décide de s'en libérer en exécutant un à un les commanditaires de ces assassinats. Mais dans l'Irlande contemporaine, les anciens activistes sont des hommes politiques en vue. le tueur devient un chien enragé qu'il faut faire disparaître...la chasse est ouverte.

L'Irlande abrite depuis quelques années de nombreux très bons auteurs de romans noirs dont la liste ne cesse de croître. Nouvel arrivant dans le monde de la littérature, Stuart Neville a-t-il tout pour ajouter son nom à la liste ? La réponse est assurément oui. Si son premier roman, Les Fantômes de Belfast, n'est pas parfait, il n'en demeure pas moins admirable par son décryptage fin de la société irlandaise et par son intrigue très maîtrisée. le suspense va crescendo jusqu'à un final grandiose. Neville est donc un auteur à suivre !
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Gerry Fegan est un homme qui boit beaucoup. Durant la guerre d'Irlande du Nord, alors qu'il n'avait pas vingt ans, il effectuait les basses besognes pour ceux qui ne voulaient pas se salir les mains . Depuis les accords de 1998 qui ont mis fin à cette guerre sanglante, il n'a plus de travail. Il passe ses soirées au pub, hanté par douze fantômes de personnes qu'il a assassinées et qui lui demandent de mettre fin à la vie des commanditaires de ces meurtres , commanditaires parfois devenus des politiciens importants.
Ne supportant plus les hurlements de ces ombres qui le suivent, il va essayer de se racheter.

Au départ, j'ai eu un peu de mal à entrer dans ce livre, et j'avais un peu peur qu'il soit un peu répétitif, mais pas du tout. Il m'a permis de découvrir la vie bien compliquée de gens pendant cette guerre d'Irlande du Nord qui a duré très longtemps et qui a pris leur jeunesse et une bonne partie de leur vie d'adulte.
Je ne regrette pas d'être allée jusqu'au bout de ce livre .
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Gerry Fegan est un ancien exécuteur des basses oeuvres de l'IRA, et il a sur les mains le sang de douze victimes. Sorti de prison, ayant désormais purgé sa peine, il est devenu une sorte de héros républicain intouchable aux yeux des siens car il a « payé pour la cause », sans avoir balancé ses commanditaires. Mais l'époque a changé. Après l'accord de paix signé en avril 1998, l'IRA a déposé les armes et se drape dans sa respectabilité toute neuve, la politique a désormais pris le dessus sur le conflit armé aveugle.

Fegan aimerait donc se faire oublier et n'aspire d'ailleurs qu'à une petite vie bien tranquille, mais il a un problème. Rongé de culpabilité, il est littéralement hanté par les fantômes de ses douze victimes, les « suiveurs », qui jour et nuit ne cessent de le harceler, tant que chacun d'entre eux n'aura obtenu vengeance et réparation. Comprenant qu'il n'existe qu'un seul moyen d'échapper aux suiveurs, Fegan se range du côté de ses anciennes victimes et décide de reprendre du service. le compte à rebours macabre peut commencer.

Stuart Neville signe un magnifique et étonnant premier roman, mélange de polar désenchanté et de thriller politique débridé, rehaussé d'une petite pointe de fantastique. Attention, en aucun cas Neville ne verse dans la facilité du surnaturel : seul Fegan perçoit ses suiveurs, qui sont le fruit de son imagination et de sa culpabilité. Les amis de Fegan l'entendent parfois évoquer ses fantômes, mais ils n'y verront tout au plus que le résultat d'un esprit dérangé et embrouillé par l'alcool.

Dans la narration très visuelle de Neville, les fantômes, même s'ils restent silencieux, sont pourtant bien présents et presque palpables. Si un film devait être réalisé à partir du roman, nul doute que les douze suiveurs seraient interprétés par des acteurs, communiquant par gestes avec Fegan pour lui donner la marche à suivre et lui révéler ses prochaines cibles. Les douze fantômes de Belfast utilisent Fegan pour se venger et interagir avec le monde des vivants, à la manière des morts de « Sixième sens » qui apparaissent au jeune Cole dans le film de Shyamalan. le fantastique s'arrête là, les deux interprétations restent possibles, et le résultat est assez terrifiant.

Les ingrédients du polar sont parmi les plus efficaces qui soient : un tueur repenti dont on épouse sans y prendre garde la cause (même s'il reste toujours un tueur !), un agent anglais infiltré, un flic ripoux, des politiciens véreux de la pire espèce, un chef clandestin de la lutte armée irlandaise qui sème la terreur sur ses troupes tel le parrain de la mafia, sans oublier la jolie fille de service, laissée pour compte et rejetée de sa famille pour avoir trahi en épousant un flic anglais. Marie fera assez vite cause commune avec Gerry, qui fait de même en lui proposant sa protection (et on le comprend !).

Impossible ensuite de lâcher ce roman, le scénario implacable nous mène à vive allure vers le règlement de compte final, au cours duquel il restera malgré tout assez de survivants pour nous faire espérer une suite à ce thriller haletant, décidément pas comme les autres !
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Gerry Fegan est un ancien homme de main de l'IRA considéré comme un héros par son entourage. A sa sortie de prison, rongé par la culpabilité, il a sombré dans la dépression et l'alcool. Son esprit est hanté par les fantômes de ses victimes : policier protestant, militaires anglais, militants loyalistes ou victimes civiles... Il sent la présence d'une douzaine de « suiveurs » et pour échapper à ses visions, il se réfugie dans la boisson. Les suiveurs lui ordonnent de tuer les responsables qui ont commandité leur exécution. En contrepartie, les fantômes le laisseront en paix. Mais les meurtres de ces anciens cadres de l'IRA ne passent pas inaperçus dans le climat politique très tendu de l'Irlande du Nord. Certains volontaires de la cause ont su très vite profiter de la paix pour s'enrichir en s'arrogeant les postes à responsabilité ou en en se lançant dans des trafics illégaux. Dans ces années de violence, la frontière entre activisme politique et criminalité a toujours été ténue. Fegan va découvrir que les cibles qu'on lui a demandé d'exécuter étaient parfois choisies pour des motifs crapuleux et non politiques.
Ce roman publié en 2009 illustre parfaitement la situation politique en Irlande du Nord. A tel point, qu'il en est presque prémonitoire. le 12 août 2015, Kevin McGuigan, ancien membre de l'organisation paramilitaire de l'IRA, a été abattu en plein Belfast par deux hommes masqués. Les loyalistes y ont vu une preuve de la survie de l'IRA. Après plusieurs mois de crise politique, le Premier ministre d'Irlande du Nord, Peter Robinson a été contraint de démissionner. le récit très réaliste possède une dimension fantastique avec l'apparition de ces fantômes dans l'esprit de Fegan qui lui indiquent qui exécuter. "Les fantômes de Belfast" est aussi un excellent thriller, haletant, plein d'action et de rebondissements. le roman illustre le fossé entre la nouvelle génération qui n'a pas connu la guerre, insouciante, qui profite des fruits de la croissance, et les générations qui ont connu les troubles, qui y ont participé ou qui en ont été victimes, et pour qui la violence sera toujours présente malgré la paix.
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Ce livre m'avait été conseillé. On me l'avait vendu comme un livre noir à l'esprit vendetta. j'ai tenu les 17 premiers chapitres interminablement long et pour cause : Il y a un enchaînement de violence qui n'aspire à aucun sentiment. les scènes se succèdent comme dans une grève sans but et sans fin.

Dommage.
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Dans ce roman noir haletant, nous suivons Gerry Felgan sortie récemment de prison pour assassinat, membre de l'IRA, qui est rongé par l'alcool mais surtout par la culpabilité, au point d'être suivi jour et nuit par les douze personnes qu'il a tué au nom de la Liberté, les fantômes de Belfast.

J'ai tout de suite été captivée par cette histoire de culpabilité, de vengeance sur fond de fin de guerre et de politique. Car maintenant en Irlande du Nord, même s'il n'y a plus d'attentat, la pension reste palpable et passe par les urnes et les manigances avec les infiltrés dans les deux camps.

Les fantômes de Belfast est un roman noir, très noir, glauque, parfois violent mais on ne le lâche pas, on veut savoir si Gerry réussira son dessein, on arrive à s'attacher un peu à lui malgré son horrible passé, on ressent tout son mal être, toute cette culpabilité qui le ronge, surtout à partir de sa rencontre avec Marie et sa fille Ellen. On a envie qu'il s'en sorte, qu'il arrive à changer de vie, à prendre un nouveau départ.

Stuart Neville, revient dans certains passages sur les Troubles, sur cette terrible guerre qui étaient toute proche de nous et qui s'est terminée il n'y a pas si longtemps. Cela m'a vraiment donné envie de plus me renseigner sur ce conflit à travers d'autres livres et des films.

Si vous aimez les romans noirs qui frôlent avec le thriller, si vous voulez en apprendre plus sur l'histoire de l'Irlande du Nord et son passé tragique, je vous conseille vivement de lire Les fantômes de Belfast.

Bain taitneamh as an léamh agus feicfidh mé go luath tú
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"Tu t'es servi de nous. Tu nous racontais qu'on n'avait aucun avenir, qu'on devait se battre pour gagner une vie meilleure. Tu nous fourrais les armes entre les mains et tu nous envoyais à ta place."

Gerry Fegan vit avec ses fantômes. Hanté par son passé.

Gerry était l'exécutant des basses oeuvres, le tueur à gages de l'IRA, l'Armée Républicaine Irlandaise.
En anglais : Irish Republican Army, en irlandais : Óglaigh na hÉireann.
C'était il y a une vingtaine d'années.
Le sale boulot, c'était lui. Il avait dix-huit ans, à peine.
Déposer une bombe, achever un blessé, abréger les souffrances d'un prisonnier torturé.
C'était lui.
Gerry le bourreau.

Il était aux ordres d'une nébuleuse hiérarchie.
Celle de l'IRA.
L'IRA c'était une armée comme toutes les armées.
Avec ses grands chefs, ses sous-chefs et ses petits soldats envoyés au front.
Les gants blancs et les mains sales.

Gerry sort de prison. Il a payé.
Dehors, à sa libération, douze fantômes l'attendent.
Douze, comme les douzes Apôtres.
Les douzes personnes qu'il a assassinées.
L'alcool ne pourra rien y faire. Ils sont bel et bien là à le poursuivre, nuit et jour. Et ils demandent vengeance.
Ils les appellent ses "suiveurs".
" Ces ombres, elles lui étaient apparues pendant les dernières semaines de son séjour à la prison de Maze, il y avait un peu plus de sept ans. On venait de lui communiquer sa date de sortie et, ce jour-là, il avait la bouche sèche en ouvrant l'enveloppe cachetée qui contenait l'imprimé. A l'extérieur, les politiciens luttaient pour obtenir la libération de centaines d'hommes et de femmes comme lui qu'ils appelaient ''prisonniers politiques''."

Gerry a perdu la boule.
Gerry la victime.
Il parle à ses fantômes qui lui demandent d'exécuter les commanditaires de ses meurtres.
Et il va leur obéir.
Les vrais coupables doivent payer : les grands chefs et les sous-chefs, tous !
Alors Gerry va commencer sa chasse à l'homme.

Certains sont maintenant au sommet.
Des politiques respectables.
Costume-cravate, belles voitures et belles nanas importées des pays de l'est. Argent louche.
En façade, les beaux discours indépendantistes sous la bannière irlandaise.
Le processus de paix est en marche en Irlande du Nord.
Alors que vont devenir tous ces tueurs, ces soldats de la "bonne" cause ?
Certains qui s'avèrent à présent gênants seront tout simplement liquidés ou explicitement sommés de disparaître.
D'autres déposeront les armes et se reconvertiront dans la noble politique ou dans un honorable commerce ou...dans la mafia.
Beaucoup ne s'en remettront pas : alcool, drogue, suicide, dépression.
"La lutte pour la réunification avait perdu son sens, le Nord incarnant maintenant le parent pauvre, les enfants bâtards qu'on avait pas le coeur de renvoyer. Mais l'autre Irlande ne voulait plus d'eux."

Gerry va mettre son grain de sel, son poing sur la table, arme au poing dans cette "nouvelle Irlande" et raviver les plaies encore entrouvertes.
A vif !
Les anciennes haines, les batailles de rues dans le quartier de Falls Road, le "bloody sunday" les attentats, les meurtres de sang froid, les braquages, les prises d'otages, les tortures, les trahisons et les agents doubles, les obscures tractations politiques en coulisse.
Neville porte un regard implacable sur l'IRA qui va faire grincer bien des dents dans les chaumières irlandaises.

Gerry veut s'en sortir.
D'abord arrêter de boire. Puis se débarasser de ses fantômes. Enfin refaire sa vie avec Marie.
La troublante Marie au passé trouble...
Un espoir, la rédomption, peut-être...
L'amour, toujours l'amour.
Mais Gerry est devenu trop dangereux.
Il faut s'en débarasser. A tout prix !
La double chasse à l'homme commence...

Nous sommes dans un thriller (de l'anglais to thrill, frémir).
"La caractéristique commune des oeuvres appartenant au thriller est de chercher à provoquer chez le spectateur ou le lecteur une certaine tension, voire un sentiment de peur (qu'il doit cependant trouver agréable) à l'idée de ce qui pourrait arriver aux personnages dans la suite du récit."
Merci Wikipédia.

Et là, dans ce thriller politique, ça marche, ça court même.
La mort au trousse.
Dans les rues de Belfast coule le sang. Veines catholiques et veines protestantes : le même sang irlandais.

Cher lecteur déjà apeuré, déjà intrigué, ce thriller de Stuart Neville (un premier roman) est haletant, suffocant, terrifiant, sanglant, étouffant, opressant, bouleversant, angoissant, passionnant, stressant, excitant, surexcitant, saisissant, puissant, captivant...

N'ayons pas peur des mots !
Voilà, j'ai usé mes fonds d'adjectifs sur les bancs de cette lecture.
Rien que pour vous !
Faut que j'en garde pour mes prochains livres quand même.

Bref, vous m'avez compris, c'est un très très bon roman.
Bu d'une traite en me rongeant les ongles d'une main...l'autre tenant ferme une Guinness...pour me détendre, brrrrrrrrrrr...
j'en ai encore des frissons...

A lire avec les yeux derrière la tête et les portes verouillées !

"Les lieux que ne hantent pas les fantômes du passé sont des déserts." John Hewitt

Stuart Neville est originaire d'Armagh, en Irlande du Nord. Après des études de musique, il s'est consacré au design multimédia.

"Le meilleur premier roman que j'ai lu depuis des années... Une folle virée au pays de la terreur." (James Ellroy, oulala, rien que ça?)

PS : ah, oui, j'oubliais, double tour les portes, double tour !

A ranger entre le " Retour Killibegs " de Sorj Chalandon et "Les lieux infidèles" de Tana French.
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