Livre lu dans le cadre de la Masse Critique de Janvier 2016.
Je remercie Babelio et Riveneuve éditions pour cet envoi, j'ai reçu le livre accompagné d'un petit mot, ça fait toujours plaisir. J'avais repéré ce roman grâce à sa belle couverture bleue et à son résumé énigmatique.
Au moment de ma lecture, sans me souvenir dudit résumé, je pensais trouver un roman dans le style fantastique. Et finalement, j'ai découvert un triptyque de récits autonomes dont le lien est le cheval (d'où le titre). Par contre, je n'ai lu que le premier récit car je n'ai pas du tout accroché à l'histoire proprement dite. J'ai plus l'habitude des histoires qui bougent et où le rythme est tout sauf tranquille. Dans ce roman, rien ne bouge, on suit tranquillement le cours de la vie de 4 personnes sans réellement s'attacher à qui que ce soit. L'écriture de l'auteur est agréable et c'est pour cette raison que j'ai lu en entier le premier récit ainsi que pour connaître la fin de celui-ci et savoir vers quoi l'auteur voulait nous amener. Son style est poétique, souvent ponctué par des phrases courtes qui pourraient donner une certaine vivacité dans le texte si l'histoire n'était pas résolument tournée vers les personnages.
En ce qui concerne le premier récit, le « résumé » de la 4ème de couverture est bien loin de ce que j'ai lu. Ou alors, je n'ai pas eu la même vision. le premier récit est composé de 3 chapitres ; à chaque fois, le narrateur change tout en restant dans le même cadre familial. L'auteur alterne facilement passé et présent dans chaque narration sans mention particulière, un peu difficile à suivre quelques fois et surtout à recoller les morceaux avec les bribes d'histoires précédentes. Dans chaque chapitre, le narrateur analyse son passé, son présent, lui-même ainsi que la vision qu'il a des autres personnages et leur possible vision de lui-même. J'ai abandonné au 2ème récit car j'ai présumé trouver la même chose et ce n'est vraiment pas une lecture qui m'attire plus que ça.
Comme vous l'aurez compris, ce livre a été une bonne lecture mais sans plus. Je ne rentre malheureusement pas dans le lectorat visé, l'histoire est bien trop abstraite pour moi. Mais comme tous les goûts sont dans la nature, je vous conseille très fortement de découvrir ce triptyque où l'humain est mis en avant dans ses bons comme dans ses mauvais côtés. Pour ma part, je vais continuer à vider ma PAL.
Sur ce, bonnes lectures à vous :-)
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Mon travail qui consiste à voir une quantité de gens venus du monde entier, m'a appris que l'être humain est aujourd'hui plus attaché à son activité qu'à son entourage. Être occupé par l'un au point de ne pas avoir de temps pour l'autre, n'est qu'un prétexte car c'est un désir qui vient de l'intérieur. Volontairement, chacun se transforme en un rouage de cette machine invisible qu'est la vie. Il a peur de l'arrêter ou d'être exclu par elle. Sa famille, ses amis, la personne avec qui il vit, ses principes, tout existe mais tout peut être aussi remplacé, voire oublié.
Ces gamins sont trop malins pour ignorer la pensée des adultes, ils jouent parfaitement le rôle qu'on attend inconsciemment d'eux. Leur insolence est interprétée comme de l'orgueil. Leur misère et leur pauvreté sont perçues au bon moment. Enfin, quelques expressions de reconnaissance accompagnées de mots gentils font de l'effet : leur interlocuteur finit par croire que la vie progresse malgré tout dans le bon sens...
(par rapport à un gamin qui fait la manche).
Lire nous console, nous aide à mieux nous connaître nous-mêmes et nous oblige à choisir de devenir quelqu'un ou quelque chose. C'est-à-dire que nous ne sommes plus des êtres insouciants.
L'essentiel est de savoir ce que tu veux et non pas ce que pensent les autres (…).