La dernière aube

LA DERNIERE AUBE Au seuil du vingtième siècle débute une saga virevoltante avec pour destination les deux hémisphères. Voilà l'idée de départ de l'épais roman signé Rebecca Nicais, née en 1950 à Bruxelles d'un père Français et d'une mère Hollandaise. Après des études classiques et un cursus à l'université, elle travaille comme rédactrice publicitaire puis comme directrice de la communication. Aujourd'hui retraitée, elle dispose de toute latitude pour se consacrer à ses loisirs que sont la promenade, le jardinage, la lecture et l'écriture. Fruit d'une longue réflexion et d'un énorme travail de recherches historiques, « La dernière aube » raconte l'existence des Hartog, famille juive aisée, saisie dans le tourbillon et la folie des années 30 et 40, assistant à la montée des nationalismes, entendant les discours haineux distillés depuis Munich ou Berlin, voyant la peur gagner les gens de leur communauté et préférant l'exil aux persécutions. Pourtant, le choix n'est pas facile. de quelle manière échapper à son destin, surtout lorsqu'on n'a pas de prises sur la politique et le temps qui se consume ? Passions, trahisons, décisions urgentes … rien ne leur est épargné ! Chacun tente de s'accommoder de ce qui se présente, fait face aux avanies, élude les menaces et cherche à vivre malgré tout pour crier son indépendance et son besoin de réalisation. La grande force de la narratrice rend les absents présents. Bien sûr, il s'agit de personnages de fiction, mais combien de Hartog y a-t-il eu en Belgique, en France, en Autriche, en Pologne et ailleurs? Un livre qui exhume les fantômes du passé et qui nous rappelle que ce genre de choses ne doivent jamais plus se reproduire. Ed. Dricot – 553 pages
André Metzinger - Bruxelles culture 15 janvier 2019

Nos lectrices ont du talent
Lauréate de notre concours de nouvelles en 2007, Rebecca Nicais publie aujourd'hui son premier roman. Inspirée de son histoire familiale, cette saga débute en 1904 et nous emmène aux quatre coins du monde, au gré de la vie d'une famille de notables juifs hollandais aux prises avec les remous de l'histoire. Félicitations!
Femmes d'Aujourd'hui - 21 février 2019

Ce premier livre d'une auteure belge de Limal nous ramène en 1904, aux quatre coins du monde: New York, Paris, Shanghai , mais aussi Bruxelles, sur les pas d'une famille de notables juifs hollandais tourmentés par L Histoire. Les Hartog vivront les pires événements de la première moitié du XXème siècle mais ils partageront aussi des passions, des amours...et des trahisons. On se plonge avec eux dans ce roman humainement dense, preuve d'une passion pour les mots qui tissent plusieurs destins.
Bernard Meeus
Le Soir Mag - 21 août 2019

Au seuil du vingtième siècle débute une saga virevoltante avec pour destination les deux hémisphères. Voilà l'idée de départ de l'épais roman signé Rebecca Nicais, née en 1950 à Bruxelles d'un père Français et d'une mère Hollandaise. Après des études classiques et un cursus à l'université, elle travaille comme rédactrice publicitaire puis comme directrice de la communication. Aujourd'hui retraitée, elle dispose de toute latitude pour se consacrer à ses loisirs que sont la promenade, le jardinage, la lecture et l'écriture. Fruit d'une longue réflexion et d'un énorme travail de recherches historiques, « La dernière aube » raconte l'existence des Hartog, famille juive aisée, saisie dans le tourbillon et la folie des années 30 et 40, assistant à la montée des nationalismes, entendant les discours haineux distillés depuis Munich ou Berlin, voyant la peur gagner les gens de leur communauté et préférant l'exil aux persécutions. Pourtant, le choix n'est pas facile. de quelle manière échapper à son destin, surtout lorsqu'on n'a pas de prises sur la politique et le temps qui se consume ? Passions, trahisons, décisions urgentes … rien ne leur est épargné ! Chacun tente de s'accommoder de ce qui se présente, fait face aux avanies, élude les menaces et cherche à vivre malgré tout pour crier son indépendance et son besoin de réalisation. La grande force de la narratrice rend les absents présents. Bien sûr, il s'agit de personnages de fiction, mais combien de Hartog y a-t-il eu en Belgique, en France, en Autriche, en Pologne et ailleurs ? Un livre qui exhume les fantômes du passé et qui nous rappelle que ce genre de choses ne doivent jamais plus se reproduire.

Un très bon livre où l'histoire d'une famille rejoint la grande Histoire. L'auteure décrit les joies des membres de la famille Hartog, leurs craintes, leurs regrets, leurs espoirs avec en arrière-plan le déroulé que l'on sait déjà dramatique de la première partie du 20eme siècle. Bref, une approche incarnée et vivante de notre histoire récente. le récit prend pour moi des accents initiatiques en abordant aussi les tensions père-fils, les aspirations divergentes de ces deux générations, et en décrivant à travers des passions amoureuses une difficile émancipation par rapport aux normes sociales alors en vigueur. J'ai trouvé l'écriture agréable, riche et fluide. Au service d'une histoire qui nous transporte d'un lieu à l'autre (Bruxelles, Eindhoven, l'exotisme des Indes néerlandaise, New York,...). J'ai senti chez l'auteure un réel travail de recherche sur l'époque et les contrée traversées, surtout sur les petits détails du quotidien, qui donnent pour moi à son récit ce réalisme et cette authenticité qui le rendent vraiment immersif.
Une lecture à conseiller...

La lecture du roman de Rebecca Nicais m'a procuré beaucoup de moments de satisfaction. Son style spontané, au rythme vif et rapide ainsi que le vocabulaire riche et précis m'ont séduit.
Les protagonistes nous font ressentir et partager leurs émotions, leurs envies et leurs aventures.
La saga de cette grande famille bourgeoise nous plonge dans l'atmosphère de la société et du monde au début du XXième siècle.
Un livre qui mérite d'être lu...

Une histoire de famille passionnante, on découvre l'histoire de chacun des protagonistes et leurs relations mouvementées dans un contexte historique délicat. On accompagne la famille Hartog dans leurs doutes, leurs craintes mais également leurs espoirs. Un style de Roman que je n'ai pas l'habitude de lire mais je fus agréablement surpris et je le recommande !