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Enquêtes en Bretagne (Alex Nicol) tome 13 sur 26
EAN : 9782374531885
206 pages
Editions du 38 (19/06/2016)
3.5/5   4 notes
Résumé :
Soazic Rosmadec, navigatrice hors pair, a beaucoup de chance. À la loterie organisée par l’association de la Voile Bretonne, elle a gagné un voyage pour deux dans l’Ouest américain. Los Angeles, Las Vegas, la mythique route 66, le Grand Canyon, San Francisco, de quoi partager des moments idylliques et inoubliables avec Gwenn.

Des moments idylliques ? C’est sans compter sur l’incroyable talent de Gwenn pour attirer les cadavres…

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Critiques, Analyses et Avis (3) Ajouter une critique
Soazic et Gwenn Rosmadec ont gagné, grâce à la tombola de l'association de la voile bretonne, un voyage organisé de 10 jours dans l'ouest américain. A eux le dépaysement de cette excursions au travers des plus beaux sites de l'Ouest américain : Los Angeles, Las Vegas, Hollywood, le grand Canyon, la route 66...

Alex Nicol nous entraîne ainsi à leur suite dans ce périple touristique. Les descriptions de l'auteur sur ces différents points de chute sont dignes du guide du routard ou d'un blog touristique. Agrémentée de remarques parfois acerbes ou caustiques de nos deux amoureux sur la décadence ou la magnificence de ce pays gigantesque. Les quelques photos proposées en fin de roman pour illustrer leurs différents arrêts sont un joli plus dépaysant et très attractif.

Le groupe composé des gagnants est assez disparate. Cela donne un petit air de réunion bizarre et de mélange des genres. Au fil de l'avancée de leur voyage, Gwenn et son sempiternel sens de l'observation va se poser maintes questions sur chacun mais plus particulièrement sur un duo atypique : Naïg et son papounet Joseph. Outre que celui-ci est appareillé pour le coeur d'un prototype unique en son genre, les deux compères forment une équipe surprenante. Naïg, décorée comme un sapin de Noël de bijoux fantaisie et de pacotille, parle fort et semble surjouer son rôle de fille à papa. de son côté Joseph est taciturne et légèrement rabat joie.

Alors quand d'un coup on retrouve Joseph le Roy mort, le voyage prend une autre dimension. Car à sa suite un autre participant va mourir dans un stupide "accident".Pour Gwenn et Soazic, deux morts en quelques jours dans un bus composé d'une dizaine de bretons c'est louche. Et quand un autre de leur camarade semble menacé alors c'est sûr : c'est un complot.

Alex Nicol, au fil de cette traversée fantastique de l'Amérique, va poser son scénario et amener le lecteur à faire ses propres hypothèses. J'ai eu quelques indices pour ma part et un suspect assez rapidement. Mais restait le mobile.

En tout cas, même si je me suis méfiée assez tôt de la personne coupable, découvrir comment elle se débarrassait des gênants a été une autre paire de manches.

Gwenn a su ouvrir l'oeil et le bon et découvrir le pot aux roses. Et cette fois encore j'ai adoré le couple choc qu'il forme avec sa tendre épouse. Aidés d'une complicité interne, l'enquête va avancer au fil des kilomètres. Les détails vont nous être doucement dévoilés pour garder au chaud le suspens. Bon facile me direz-vous de garder chaud quelque chose quand vous traversez le désert de Mojave et ses 50 degrés ou Las Vegas, ville perdue dans ses plaines désertiques.

Alex Nicol a utilisé tous les ingrédients du genre pour rendre ce voyage touristique mortel, dangereux et particulièrement attractif pour le lecteur.

J'aime particulièrement les moments amoureux de nos deux tourtereaux et le joli "costume " à franges acheté par Soazic en cours de route. Car ils ne sont pas bégueules en câlins et autres coquineries nos deux tourtereaux. Que ce soit au pied d'un phare en pleine nature, ou dans une chambre d'hôtel, Soazic est un personnage qui aime la vie et son homme. Elle le complète d'ailleurs très bien par sa logique, sa tendre complicité mais surtout son côté coquin qui égaie le parcours parfois chaotique de son enquêteur de mari.

Un très bon roman encore que cette nouvelle enquête de Gwenn Rosmadec. Merci aux Editions du 38 pour cette lecture et merci maman qui me l'a fortement conseillé.
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J'étais contente de trouver un auteur Français qui écrit une série de livre policier. Je pensais que l'histoire se situerait en France et serait marquée par l'esprit de la Bretagne.
Malheureusement, hormis les prénoms bretons, il n'y a pas grand chose de la Bretagne.
Les héros ayant gagné un voyage en Amérique, on oublie la France et encore plus la Bretagne.
L'histoire est trop longue à se mettre en place et le meurtre n'a lieu quand fin de quatrième chapitre sur seize !
Tout le livre, toute l'histoire n'est que descriptions des lieux et des paysages.
Le héros ne fait que dire qu'il va vérifier ses informations et quand il sera sûr il le dira...pour nous mener jusqu'à la fin du livre.
Fin, qui est plus que prévisible, vue le peu de protagonistes restants.
Je ne lirai donc pas les autres livres de cet auteur, je me suis trop ennuyée sur celui- là.
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ALors là, pas de temps mort pendant ce séjour américain de nos héros, et on se régale sans se prendre la tête, bref tout ce qu'on demande à ce genre de roman. Seul couac, enfin, bémol, on peut deviner aisément le dernier épisode. Mais bon, entre Bretons, on ne va pas chipoter...
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Citations et extraits (7) Voir plus Ajouter une citation
— Paré à virer ?
— Paré !
— Envoyez !

Gracieusement, le Pogo 12.50 pivota sur son étrave sous la conduite avisée de Soazic Rosmadec tandis que Gwenn, son grand rouquin de mari, s’assurait du passage du foc sur bâbord. La brise d’automne s’engouffra dans la grand-voile et gonfla le triangle de toile que Gwenn souqua d’un coup sec. La marée descendait et le courant de l’Odet filait vers le large. Pourtant, tirant des bords et profitant habilement du vent de sud-ouest, Soazic manœuvra son vaisseau jusqu’à son point d’attache sur les pontons du petit port de Sainte Marine.

Gwenn sauta à terre et amarra leur voilier tandis que Soazic affalait les voiles. Puis il remonta à bord pour lui donner un coup de main. Lorsque le bateau fut rangé, Gwenn prit son épouse par la main et tous deux fixèrent l’horizon vers le large, vers les Glénan où ils venaient de passer la journée. Un lien indéfectible, invisible, plus puissant que n’importe quelle aussière reliait leurs cœurs. Soazic se serra contre le corps athlétique de son époux et lui susurra :
— Mon minou, je t’aime !

Gwenn ne répondit pas, mais n’en pensait pas moins. Après avoir baroudé comme grand reporter sur tous les fronts de la terre où les hommes ont la mauvaise idée de s’entre-tuer, il avait fini par poser son sac dans cet adorable petit coin de Bretagne où la mer et la forêt jouaient un incessant jeu de cache-cache. Il y avait ouvert un cabinet d’écrivain public et couchait sur le papier l’histoire des familles qui le lui demandaient. Sa réputation avait vite grandi et les clients s’étaient rapidement présentés à sa porte.

À l’ouest, l’astre du jour avait entamé sa descente, noyant de rouge les quelques nuages qui batifolaient encore avec des mouettes et des cormorans. Une odeur de goémon parfumait doucement l’atmosphère. Ils étaient simplement heureux ; heureux de sentir le balancement du courant sous leur Pogo, heureux de humer l’air du large et son parfum d’aventures et de sel, heureux d’être ensemble. Et ils avaient le sentiment de prendre part à ce tableau vivant que Gauguin aurait certainement aimé réaliser.

Une mélodie de trois notes les ramena à la réalité. Soazic exprima une grimace d’excuse en empoignant son smartphone accroché dans un sac étanche.

— Allo ?

Le ton était plutôt sec. On ne perturbe pas impunément un tel moment de bien-être et le correspondant avait intérêt à être sérieux. Gwenn, indifférent, continuait à admirer l’environnement. Pourtant, le ton de son épouse attira vite son attention. Il passa du « oui ? » interrogatif au « non… ? » de surprise et se conclut par un vibrant « Merci ! Merci beaucoup ! Ça me fait vraiment très plaisir ! »
Gwenn la regarda en souriant :
— Alors ? Tu as gagné au loto ?
— Mieux que ça ! fit-elle en remettant son téléphone à l’abri. Tu te souviens de cette loterie organisée par l’association de la Voile Bretonne ?
— Vaguement, fit Gwenn. Et tu as gagné un porte-clés ?
— Ne sois pas bête mon minou. Nous faisons partie de ceux qui ont été sélectionnés pour un voyage de dix jours dans l’Ouest américain.
Le visage de l’écrivain public s’éclaira :
— Ah ! Ça, c’est une très bonne nouvelle. Depuis le temps que j’avais envie de revoir San Francisco !
Soazic reprit avec entrain :
— Pas seulement ! Mon correspondant m’a dit qu’il allait m’envoyer un mail de confirmation avec le détail du voyage.
— Eh bien, fit Gwenn pragmatique, je crois qu’il convient dignement de fêter cela. Justement la distillerie de Plomelin m’a envoyé une bouteille de Eddu Diamant, sa dernière production de whisky au blé noir ! C’est l’occasion ou jamais !
— D’accord, fit Soazic, rayonnante. Whisky pour toi et champagne pour moi.
— En route !
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O grand Esprit,
Dont je perçois la voix dans le vent,
Et dont le souffle donne vie à toutes choses,
Entends-moi, moi qui suis petit et faible ;
Donne-moi force et sagesse.

Laisse-moi admirer la beauté de notre terre
Et que mes yeux contemplent chaque jour le couchant rouge !
Fasse que mes mains respectent les choses que tu as créées,
Et que mes oreilles entendent ta voix.
Donne-moi la sagesse afin que je puisse comprendre
Ce que tu as enseigné à mon peuple.
Laisse-moi apprendre les leçons
Que tu as cachées dans chaque feuille et chaque pierre.

Je veux être fort, non pour dominer mon frère,
Mais pour vaincre mon plus grand ennemi : moi-même.
Fasse que je sois toujours prêt à me présenter à toi,
Les mains propres et le regard droit.
Ainsi quand la vie, tel le soleil couchant, s'éteindra,
Mon esprit pourra venir à toi sans honte !
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Elle écarta les bras comme un ange prêt à l’envol et sentit le lâcher brutal du dispositif. Maîtresse de son corps elle bascula vers l’avant pour se mettre en posture de l’aigle tout en regardant le sol monter vers elle à toute vitesse. La sensation était intense, puissante. Sa vie ne tenait qu’à ce câble relié au palan, mais une confiance aveugle l’empêchait de se laisser parasiter par des pensées négatives. Elle jouissait au plus profond d’elle-même, jouissance alimentée par une énorme montée d’adrénaline. Autour d’elle les fenêtres des étages se succédaient à grande vitesse, un peu comme ces pages que l’on tourne et qui donnent l’illusion d’un décor qui évolue. Le sol approchait. La vitesse allait diminuer et le tendeur la ferait rebondir comme un ludion. Elle le savait par expérience et pressentait instinctivement ce moment. Le filin poursuivit sa descente à la même vitesse. Le sol devint plus menaçant. La plaque de béton blanc semblait la regarder et lui dire « Je t’attends, je t’attends… »
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Laisse-moi admirer la beauté de notre terre
Et que mes yeux contemplent chaque jour le couchant rouge !
Fasse que mes mains respectent les choses que tu as créées,
Et que mes oreilles entendent ta voix.
Donne-moi la sagesse afin que je puisse comprendre
Ce que tu as enseigné à mon peuple.
Laisse-moi apprendre les leçons
Que tu as cachées dans chaque feuille et chaque pierre. 
Je veux être fort, non pour dominer mon frère,
Mais pour vaincre mon plus grand ennemi : moi-même.
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Ne vous fiez pas à ce que vous voyez. Ce désert est peuplé de tas d’animaux divers. Le pire d’entre eux s’appelle le gila monster. C’est un lézard qui ressemble à une salamandre, mais qui mesure entre cinquante et soixante centimètres de la tête à la queue. Il est extrêmement venimeux. On m’a raconté le cas d’un touriste qui en avait vu un au bord de la route lors d’un arrêt. Comme c’est un animal pataud et peu rapide, cet idiot l’avait pris dans les bras pour se faire photographier avec lui. Le gila l’a mordu. Leur guide, qui connaissait le problème, l’a emmené d’urgence à l’hôpital le plus proche et là, il a été amputé. Le choix, c’était le bras ou la vie !
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