Civilisation, biosphère et climat

Un essai plutôt intéressant dont le sujet est le dérèglement climatique et le probable effondrement civilisationnel, mais dont la quatrième de couverture (encore une fois) ne me semble pas correspondre tout à fait.

"Vous êtes éco anxieux ? Vous pensez que le monde moderne va détruire la planète ? Vous êtes pessimiste au sujet de l'avenir des générations montantes ? Alors ce livre est pour vous. Il est écrit par un scientifique qui, après 20 ans de recherche, présente un regard différent sur la pensée écologique dominante traitant des problèmes auxquels l'humanité devra faire face dans un proche avenir. Si tout n'est pas rose, l'avenir n'est ni noir, ni bouché, bien au contraire.
"

Dans ce livre, l'auteur veut nous faire comprendre que le sujet du réchauffement climatique est bien plus complexe que de limiter les émissions de CO2.
Il explique beaucoup de choses sur notre société et ses travers. Société irrationnelle basée sur l'argent et non sur la préservation de la nature et donc de notre civilisation. Car évidemment, le problème est essentiellement pour l'humanité et sa structure sociétale, et non pour la biosphère qui s'en remettra.

Là où je ne trouve pas la quatrième de couverture pertinente c'est que même si, selon l'auteur, il y a des raisons d'espérer pour l'avenir de l'humanité, individuellement c'est autre chose.
Notre civilisation va très certainement s'effondrer, on ne sait pas précisément comment. le nombre d'êtres humains va forcément diminuer car ce n'est pas tenable comme ça.

Pour ce qui est du positif :
L'humanité, faisant partie de la biosphère, va certainement s'en sortir, en réinventant des structures sociétales avec des façons de vivre plus simples et plus respectueuses de la nature.
Les personnes qui sauront le mieux s'adapter aux bouleversements, sont celles qui vivront déjà de manière alternative.
Et puis après faut compter sur le facteur chance.

Ce n'est pas vraiment réjouissant à mon sens, donc je ne suis pas sûre que je le conseillerais aux éco-anxieux.
Par contre, j'ai trouvé le propos intéressant.