Partis sans laisser d'adresse

Les livres de cet auteur ne peuvent pas laisser indifférent.
J'ai aimé dans ce roman la relation entre Félix et sa mère Astrid et leur drôle de mode de vie semi-nomade dans ce camping-car qui leur tient lieu de domicile.
Combien de personnes dans la société sont des SDF invisibles qui se débrouillent pour cacher leur misère et leur précarité afin de pouvoir continuer à vivre en famille ?
Grâce à ses amis qui ont deviné beaucoup de choses sans qu'il en dise rien et de la formidable mémoire de l'adolescent, fan d'un jeu télévisé de questions de culture générale, la situation va-t-elle enfin s'inverser ?

Le roman « Partis sans laisser d'adresse », écrit par Susin Nieslen, nous raconte l'histoire émouvante d'un jeune garçon nommé Felix et de sa mère, Astrid. Après quelques problèmes, ils déménagent du jour au lendemain dans un Combi Volkswagen. Astrid promet à son fils que tout va très vite s'arranger mais en attendant de trouver du travail, elle demande à son fils de promettre de ne rien révéler de leur situation.
Mais Felix se rend vite compte que malgré les efforts de sa mère, la solution pour sortir de ce calvaire repose sur ses épaules. le jeune garçon va alors tenter le tout pour le tout, en participant à son émission téléviséé préféréé « Qui, Que, Quoi, Quand ? ». S'il parvient à gagner, il remportera 25 000 dollars et sa mère et lui pourront enfin avoir une vie normale ! le tout est d'être retenu…

Juste un mot à dire : « WOW ». J'ai énormément aimé ce livre ! C'est une histoire vraiment émouvante et même si celle-ci reste fictive, on se rend compte de la chance que l'on a d'avoir un toit, un endroit confortable où dormir…
C'est un livre très bien écrit qui parle d'une situation dont on ne parle pas forcément aux adolescents. Ce livre met en valeur ce sujet et nous montre aussi que cette situation peut nous arriver à tous, qu'importe notre âge. Cela nous fait aussi beaucoup réfléchir et nous aide à encore plus savourer la sensation de confort que nous avons lorsque nous sommes chez nous. Il nous montre qu'il faut profiter, car la situation d'Astrid et Felix peut arriver n'importe quand. de plus, on s'attache énormément aux personnages et on ressent vraiment leur douleur et leur peine lorsqu'ils rencontrent des difficultés. Donc pour moi c'est vraiment un très beau livre car il est basé sur un sujet que l'on aborde peu souvent, il nous fait réfléchir et, en plus d'être émouvant, il est très captivant.

Je recommande ce livre pour ceux qui aiment les livres émouvants. Ce livre est un peu long et comporte quelques mots compliqués donc je ne le conseille pas forcément pour les petits lecteurs.

Emma

Sa mère, Astrid, lui avait promis que ce serait temporaire. Qu'ils ne vivraient pas longtemps dans ce Combi Volkswagen sans chauffage, ni salle de bain.

Mais les mois ont passé, et la situation n'a pas évolué. L'été est fini, l'hiver arrive. Et leurs conditions de vie se dégradent peu à peu.     

Malgré tout, Félix, douze ans, doit faire face. Mentir à ses copains et aux profs de son collège afin de ne pas être séparé de sa mère. Soutenir Astrid qui ne parvient pas à garder un emploi et qui est souvent en proie à des phases de dépression. Se nourrir et tenter de conserver un semblant d'hygiène avec les moyens du bord.    

Félix est tiraillé entre honte, désespoir et rancoeur envers sa mère. Une seule option s'offre à lui pour se sortir de ce gouffre, participer et remporter le gain de son émission télévisée favorite.   

Après mon coup de coeur pour Les optimistes meurent en premier, je me suis dirigée sans hésitation vers le nouveau roman de l'auteure canadienne qui m'a impressionnée une fois de plus.

Elle n'a pas son pareil pour se glisser dans la peau de cet adolescent qui traverse des moments très difficiles. Si le sujet est poignant, Susin Nielsen l'aborde avec légèreté.  

Comme dans son précédent roman, j'ai pu apprécier son habileté à dépeindre des personnages étoffés, à nous amener à réfléchir à un thème d'actualité tout en nous immergeant avec réalisme dans une intrigue addictive de bout en bout.  

J'ai dévoré ce roman jeunesse grâce à la plume savoureuse de Susin Nielsen. L'histoire du jeune Félix est tour à tour drôle et touchante. Un récit percutant et lumineux sur la précarité, l'amitié et la famille.    
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Après l'amour que je portais déjà très très fort à Ambrose et à Henry, je ne pensais pas trouver un personnage aussi fort, et pourtant ! Félix est un garçon profondément attachant, avec ses petites bizarreries qui font toujours le sel des ados et préados imaginés par Susin Nielsen, et qui rappelle un petit peu les fameux Ambrose et Henry. (D'ailleurs, je suis plus que ravie et profondément émue de retrouver Henry dans ce nouveau roman). ❤ Avec Partis sans laisser d'adresse, Susin Nielsen évoque la question de la précarité et, toujours, la relation familiale, ici celle d'une mère célibataire et de son fils. Astrid est une femme orgueilleuse qui n'est pas capable de garder un travail et d'accepter de se faire aider quand elle en a besoin. Par peur d'être séparée de son fils, elle demande à Félix de ne rien dire à son nouveau collège, l'idée étant de retrouver vite un travail et un logement décent. Mais tout ne se passe pas toujours aussi facilement et les semaines, les mois, passent et vivre dans un mini-van n'est plus si cool… Mais Félix a peut-être la solution : il a été sélectionné pour participer à l'émission junior de Qui, Que, Quoi, Quand ?, un jeu télévisé dans lequel il peut remporter jusqu'à 25 000$ !

On le dit tout le temps aussi, mais le talent de Susin Nielsen, c'est véritablement de savoir doser à la perfection la mesure d'humour qu'il faut à une histoire somme toute pas si marrante. On rit. On éclate de rire, même. (Mais bon, je suis bon public quand il s'agit de prouts). Et puis on chiale à moitié, aussi. de tristesse ou de compassion. Mais de bonheur aussi. Parce que c'est ça aussi, les romans de Susin Nielsen. Une émotion pas possible, qui te fait passer du rire aux larmes en quelques phrases bien troussées. Une incarnation sensible et sincère des personnages – même chez Astrid, qu'on pourrait détester à plus d'un titre et qui déborde pourtant d'amour – et une histoire qui sait mêler l'extraordinaire à la dure réalité sans nier les difficultés, la gêne ou la souffrance, tout en choisissant de nous rappeler la force de l'amitié et de l'entraide. Un roman d'une formidable richesse, qui nous laisse le coeur gonflé de joie : d'avoir rencontré Félix, d'avoir passé un moment de plus dans l'imagination de Susin Nielsen, et de savoir qu'il y a toujours de l'espoir. ❤
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C'est l'histoire de Félix qui vit avec sa mère. Malheureusement, celle-ci perd son travail et il se retrouve à vivre dans un camping-car sans douche et sans toilettes. Félix décide alors de participer à un jeu télévisé pour gagner de l'argent.
J'ai beaucoup aimé ce livre car ce qui est arrivé à Félix pourrait nous arriver à tous.
Je recommande ce très bon livre.

Personnages attachants, qu'ils soient principaux ou secondaires : je n'avais pas envie de lâcher le livre. L'histoire se passe au Canada mais rien n'est très dépaysant. Ce que j'ai le moins apprécié, c'est le début qui révèle trop une partie de l'histoire à mon goût mais la fin réserve toutefois un effet de surprise. La quasi-totalité du roman est censée être le récit de Félix à la police, c'est bien trop long et détaillé pour être vraisemblable alors que le reste est réaliste et documenté comme le détaille l'auteure à la fin : le début est une mauvaise idée à mes yeux. Par-ci par-là de petites phrases en faveur d'une sexualité librement choisie et le tout est assaisonné d'un peu de culture générale ; dommage toutefois que les réponses soient aussitôt citées après les questions.

J'avoue ne pas avoir été convaincue tout de suite par cette histoire, ma première réaction après quelques pages : "Pfff, une histoire larmoyante, et un peu bébé". Comme quoi il faut parfois persévérer un peu pour découvrir une pépite. Parce que j'étais à côté de la plaque là, c'est vraiment une belle histoire avec des personnages attachants, que ce soit le jeune narrateur, Félix (12 ans trois quarts), courageux et finalement beaucoup plus mûr que je ne le pensais, sa maman, Astrid, un peu paumée, avec des comportements à la limite de l'irresponsabilité mais dont on sent bien qu'elle aime son fiston pardessus tout. Ou encore les potes: Dylan, perdu et retrouvé, dont la famille un peu bohème héberge un gentil poltergeist, ou Winnie qu'on va trouver absolument pédante et insupportable avant de la découvrir un peu plus en profondeur. Il y a le père aussi, Daniel, épisodique, mais on finit par comprendre pourquoi. N'oublions pas Horatio la gerbille, ainsi nommée à cause d'Horatio Blass, l'animateur du jeu télévisé favori de Félix : "Qui, Que, Quoi, Quand ?", jeu qui va jouer un rôle prépondérant dans l'histoire. Car Félix a un but dans la vie : vivre à nouveau dans un appartement, avec une chambre, une salle de bains, et surtout DES TOILETTES ! Parce que depuis 4 mois il partage avec Astrid et Horatio l'intimité d'un combi VW, et même si celui-ci est bien agencé, il manque certains éléments cruciaux...en plus, l'hiver se profile, et dans la région de Vancouver il promet d'être rude! Et comme Astrid a toutes les peines du monde à garder un emploi pour cause de franc-parler un peu intempestif, l'argent manque et la situation se dégrade. En plus, vis-à-vis des copains il faut cacher la misère, raconter des bobards pour ne pas attirer l'attention des services sociaux. Qu'importe, Félix va les sortir de là...ou du moins tenter de le faire.
Donc, vous l'aurez compris, je me suis complètement laissée prendre à cette histoire, malgré quelques côtés tirés par les cheveux ou "bons sentiments". Et je suis persuadée que je ferai partager mon enthousiasme à mes jeunes lecteurs, dès 11-12 ans. Une belle découverte d'une auteure jeunesse dont je vais dénicher les autres romans.

Les personnages principaux de mon livre sont Félix, sa mère Astrid et sa petite gerbille Horacio. Depuis que la grand-mère de Félix est morte, ils changent tout le temps de maison car sa mère change souvent de travail. Il veut participer à son émission télé préférée qui s'appelle “ QUI, QUE , QUOI ,QUAND ? Pour gagner 25 000 mille dollars.

J'ai adoré se livre parce qu'il faut croire même si on n'a plus d'espoir.
Aya de Yopougon

Lecture numéro 4 de la sélection 5e-4e du Prix des Incorruptibles 2020-2021.

C'est la première fois que je lisais un roman de Susin Nielsen. Plusieurs de ses titres figurent pourtant dans ma PAL depuis un moment. Dans la sélection c'était celui dont la couverture et le titre m'attiraient le moins (même chose pour mes élèves qui l'ont massivement boudé), mais il ne faut pas toujours juger un livre à sa couverture.

Partis sans laisser d'adresse parle de Félix qui se retrouve à 12 ans à devoir vivre provisoirement dans un van le temps que sa mère Astrid retrouve du travail. Au départ le garçon voit ça comme des vacances, mais ce n'est plus la même chose quand la rentrée approche.

Les personnages sont touchants, même Astrid qui pourtant est loin d'être la mère parfaite. Ce qui m'a étonnée dans ce roman c'est que les situations rencontrées sont assez fantaisistes alors que les sentiments dégagés par les personnages restent très réalistes. ça apporte de la légèreté à l'histoire alors qu'elle parle d'un sujet grave.

L'auteur aborde le thème de la pauvreté avec humour. L'écriture est parfois surprenante car certains chapitres sont écrits à la façon d'articles de journaux avec des intertitres. C'est perturbant au début où il y en a beaucoup, mais ça prend son sens à la fin.

Comme souvent le résumé en quatrième de couverture en dit trop et c'est bien dommage. Il y est question de la participation au jeu télévisé Qui ? Que ? Quoi ? Quand ? alors que dans le livre on n'en entend pas parler avant la moitié de l'intrigue.

Bref, un roman parfois déroutant, mais tout à fait intéressant pour comprendre la pauvreté ordinaire et la spirale qui peut y entrainer n'importe qui, le tout du point de vue d'un ado qui tente de maintenir les apparences. 3,5/5

J'ai dévoré ce livre ! C'est un roman psychologique tristement réaliste. Une mère qui élève seul son jeune adolescent, devenus SDF. L'engrenage augmente, la spirale devient infernale. Leurs vies se dégradent... Un récit très fort et très poignant sur un sujet qui malheureusement touche de plus en plus de personnes...
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