Partis sans laisser d'adresse

Très belle histoire, très touchante sur la lente descente d'un jeune garçon et sa mère vers la précarité. Au Canada, Astrid et Félix, après que sa mère est encore perdu son job, se réfugient dans un combi Wolkswagen "emprunté". C'est l'été et cela doit être provisoire, mais Félix en est de moins en moins convaincu, d'ailleurs sa mère lui ment de plus en plus souvent. Astrid (qu'il n'appelle jamais maman) se cache la vérité et utilise de plus en plus de subterfuges pour se cacher la vérité. Félix n'est-il pas revenu dans son ancien collège dans lequel il a pu renouer avec son meilleur ami Dylan et une fille agaçante qui ne le laisse pas indifférent, Winnie ?
Mais les mois passent, la vie dans le combi avec l'arrivée de l'hiver est de plus en problématique et Félix peine à cacher la vérité. Tous ses espoirs reposent sur sa qualification à un jeu télévisé dans lequel il excelle. Aidé de ses amis, il s'inscrit.
Un feel good book très agréable à lire grâce à la plume alerte et souvent espiègle de Susie Nielsen qui ne masque rien cependant de la crudité du sort des SDF et de la facilité avec lesquelles les choses peuvent basculer. Mais la force de l'amitié, les rencontres permettent à Félix et Astrid de sortir de ce mauvais pas.

J'avais découvert Susin Nielsen il y a un peu plus de 2 ans avec "Les optimistes meurent en premier", roman extraordinaire de sensibilité, de justesse et d'humour par petites touches, subtiles. Une histoire de résilience, d'amitié où comment parler du deuil, du sentiment de culpabilité à des adolescents sans tomber dans le pathos.
Alors quelle ne fut pas ma joie de gagner son dernier roman "Paris sans laisser d'adresse" lors de la masse critique jeunesse.
Une fois encore, Susin Nielsen nous embarque dans une histoire qui a juste ce qu'il faut d'un peu décalé tout en abordant un thème hélas souvent d'actualité dans un pays où l'absence d'aides sociales peut encore plus vite que chez nous faire basculer des vies.
Félix, 12 ans, vit avec sa mère Astrid, qui l'élève seule. Suite à la perte de son travail, Astrid et son fils vont se retrouver en grande difficulté pour conserver un toit au dessus de leur tête et vont finir par trouver refuge dans le combi Volkswagen de l'ex-petit ami d'Astrid.
Félix est un garçon qui porte un regard plein d'affection mais aussi de lucidité sur cette mère souvent immature, fantasque, culottée, menteuse parfois mais foncièrement libre.
Astrid est parvenue à inscrire son fils dans le collège dont il rêvait et où il va retrouver son ami d'école Dylan et rencontrer Winnie, une fille au caractère bien trempé.
Mais Félix n'a avoué à personne que lui et sa mère n'ont plus de toit. Susin Nielsen nous décrit les mois qui passent, le froid qui s'installe et rend le quotidien de plus en plus compliqué et le récit devient alors très réaliste : l'absence d'intimité pour ce jeune ado, la difficulté pour accomplir les actes essentiels de la vie, qui nous sont si évidents (être propre, utiliser des toilettes, manger à sa faim, avoir des vêtements propres et à sa taille), et tâcher de conserver sa dignité car bien sûr Félix va cacher la vérité à ses amis.
Fan depuis de nombreuses années d'un jeu télévisé célèbre et doué d'une mémoire qui le dote d'un excellent niveau de culture générale, Félix candidate et apprend que le gagnant remportera 25 000 dollars. La solution aux problèmes de sa famille !

Un roman très réussi, à mettre entre les mains aussi bien des garçons que des filles dès l'entrée du collège !

Spoilers.

Une très belle histoire écrite avec dynamisme et tendresse. On suit le difficile parcours de Félix qui fait face à la pauvreté avec une mère qui fait ce qu'elle peut mais qui n'est sûrement pas parfaite. Sa personnalité colérique et son sans-gêne lui valent d'être souvent virée de ses boulots et d'être en mauvais termes avec son entourage. A force de s'enfoncer dans la précarité, Félix développe de la rancoeur voire de la rage envers celle qu'il appelle Astrid, et en tant que lecteur on pourrait partager ce sentiment. Mais tout n'est pas noir chez Astrid et elle fait montre d'un sens de la débrouillardise impressionnant, aidé par son aisance à mentir et manipuler et voler. Pas forcément un modèle à suivre, mais il faut bien s'en sortir.

La scène où Félix vole une banane dans la petite épicerie m'a tiré quelques larmes, car si jusque-là le récit (porté par Félix) se voulait encore léger, ici on bascule dans la tragédie et le déni de la situation s'évapore.

Malgré ce contexte grave, l'histoire est divertissante avec l'intrigue de l'émission qui donne de l'espoir à Félix, les péripéties rocambolesques parfois, le regard d'enfant (mais déjà mature) qu'il porte sur les comportements des autres, la gerbille Horatio Blass, le "tom-tom", le gentil poltergeist de son ami Dylan, la brigadière... Une seule chose ne m'a pas du tout convaincue : le personnage de Winnie (qui ressemble bien trop à Hermione Granger) et l'amitié qui se noue avec les deux garçons, voire les prémices de leurs histoires d'amour.

Un happy-end mitigé, à l'image du livre qui se veut réaliste mais drôle. Beaucoup d'émotions donc, des personnages riches et variés, la découverte du Canada, je conseille !

Félix Knuttsson, un jeune garçon de presque 13 ans vit seul avec sa mère dans une caravane. Félix et Astrid, sa mère, vivent une vie assez difficile comme SDF mais Félix parvient a surmonter ces difficultés et de se faire des nouveaux amis; Winnie et Dylan. Félix eu une idée pour aider sa mère qui galérait avec l'argent: il jouera à son émission préférée pour gagner une grosse somme de 25 000 dollars. Est-ce-que Félix gagnera l'argent et pourra-t-il sauver sa mère de la difficulté de la vie.

J'ai aimé ce live car les personnages sont attachants et Félix, le personnage principale es émouvant et gentil. Les événements de l'histoire sont rythmés et intéressants, ce qui ma fait vouloir lire jusqu'à la fin.

Annabelle

Un récit réaliste, qui nous plonge dans le quotidien d'Astrid et de son fils Félix, 13 ans, contraints à vivre dans un combi. L'adolescent trouve toujours dans espoir dans sa situation, il essaye de sortir la tête de l'eau, d'oublier les dépressions de sa mère, de l'accompagner au mieux tout en essayant de ne pas divulguer la réalité à ses camarades. J'ai beaucoup apprécié la solidarité qui a été mise en place une fois que la vérité a éclaté au grand jour. J'ai aimé les situations un petit peu plus humoristiques qui ont donné de l'entrain à l'ouvrage. Un livre qui pose la question de la pauvreté, de l'engrenage lié à des situations précaires "temporaires", un livre qui interpelle ... Un ouvrage à partager ! (C. Soubic)

Un récit réaliste, qui nous plonge dans le quotidien d'Astrid et de son fils Félix, 13 ans, contraints à vivre dans un combi. L'adolescent trouve toujours dans espoir dans sa situation, il essaye de sortir la tête de l'eau, d'oublier les dépressions de sa mère, de l'accompagner au mieux tout en essayant de ne pas divulguer la réalité à ses camarades. J'ai beaucoup apprécié la solidarité qui a été mise en place une fois que la vérité a éclaté au grand jour. J'ai aimé les situations un petit peu plus humoristiques qui ont donné de l'entrain à l'ouvrage. Un livre qui pose la question de la pauvreté, de l'engrenage lié à des situations précaires "temporaires", un livre qui interpelle ... Un ouvrage à partager !

Ce livre raconte l'histoire d'un enfant, Félix, qui a presque 13 ans, et de sa mère Astrid. Ils vivent dans un combi Volkswagen. Ils sont pauvres. Pour résoudre les problèmes financiers de sa famille, Félix veut participer à son émission télévisée préférée : Qui, Que, Quoi, Quand ?
L'histoire de ce livre est intéressante mais à mon goût, il manque de l'action donc le livre s'éternise un peu. Ce livre montre aux lecteurs que la vie est difficile quand on est pauvre. Il nous fait aussi réfléchir sur les problèmes de société.
Bastien



Mais qui ? Où ? Pourquoi ?
Susin Nielsen, une auteure qui fut primée pour son premier roman Moi, Ambroise, roi du scrabble, a écrit de nombreux ouvrages dont Partis sans laisser d'adresse.
Il s'agit d'un roman, dans lequel Félix, un enfant de 12 ans, vivait chez sa grand-mère, au Canada, avec sa mère Astrid ; à la mort de celle-là, il déménagera de nombreuses fois avec sa mère, jusqu'à domicilier dans un Combi Volkswagen "emprunté". Astrid, ayant du mal à garder un travail à long terme, crée une insécurité financière, que Felix tentera de palier en participant à un jeu télévisé ; mais que de mésaventure jusque- là...
Ce livre m'a plu pour plusieurs raisons :
- D'une part car il met en avant plusieurs valeurs morales dont l'importance de l'aide que peut porter l'amitié, et la nocivité du mensonge,
- D'autre part, il nous ouvre sur le monde en faisant prendre conscience des problèmes de la société (SDF), et aussi en nous faisant découvrir des villes du Canada.
S'il fallait le noter, je lui attribuerais la note des 4/5.
Je recommande ce livre pour ceux qui sont sensibles aux problèmes qui arrivent dans le monde mais aussi à ceux qui aiment les histoires d'amours filiales et d'amitié.
D'ailleurs l'extrait le plus marquant de ce livre pour moi se trouve dans la dernière phrase de cet ouvrage, page 227 : "Moi , je choisis de croire" (croire en les autres).
Mataï

Partis sans laisser d'adresse:
L'auteur s'appelle Susin Nielson.
Les personnages principaux sont Félix et sa mère, Astrid.
Félix a 12 ans , qui vit dans un Combi Volkswagen "emprunté". Sa mère n'arrive pas à trouver de travail "à son goût" et se retrouve parfois dans des périodes "sombres". Pour aider sa mère à gagner de l'argent, il va participer à un jeu télévisé avec ses amis, Dylan et Winnie.
C'est une histoire de vie.
Ce livre m'a plu car il est émouvant et plein de rebondissements.
Maëlys


Quand on veut, on peut!
Partis sans laisser d'adresse est le 6ème roman que Susin Nielsen publie.
Susin Nielsen débute sa carrière en rédigeant des scénarios pour des séries télévisées puis se lance dans l'écriture de romans destinés à la jeunesse.

Félix à douze ans et quelques et vit au Canada. Quand il aménage dans un Combi Volkswagen avec sa gerbille, Horation Blass, qui se prénomme comme le présentateur de son émission préférée : Qui, Que, Quoi, Quand ? et sa mère, cette dernière lui assure que cette façon de vivre n'est que temporaire ; c'est comme s'ils prenaient de longues vacances.
Félix décide de la croire et apprécie les “vacances” qu'il passe dans le camping-car. Puis, arrive le moment où il doit faire son entrée au collège.
Petit, il avait toujours voulu parler français, comme sa mère et son père. Son rêve, d'entrer dans une des rares écoles proposant du français, pouvait enfin se réaliser mais pour pouvoir se scolariser dans ce collège, il lui fallait une adresse fixe… et c'est ainsi que des mensonges - des plus futiles au plus graves - sont apparus dans la vie de Félix.
Quand il découvre qu'une émission Qui, Que, Quoi, Quand ? junior permettant de gagner 25 000 $, va être réalisée, il décide de s'inscrire pour tenter de gagner et de sortir sa mère de la misère.
Entre les hauts et les bas de la vie, Félix entre dans le monde des adultes trop tôt et trop brutalement .

Ce roman m'a plu car c'est un thème/genre de roman que j'aime bien, mais aussi parce j'avais envie de savoir le sort de Félix et sa mère (un roman très captivant à mon goût). C'est un livre à ne pas rater, qui parle de misère et peut-être d'une happy-end, qui sait ? Il nous fait réfléchir et comprendre que nous sommes gâtés par la vie.

Je recommande ce livre pour ceux qui aiment des histoires basées sur des faits réels et qui parlent d'entraide. Ce livre est facile à lire.

“Astrid n'a pas eu beaucoup de chance avec eux [des gens]. Mais je ne suis pas ma mère. Et moi, je choisis d'y croire.” page 227.
Carla

C'est l'histoire de Félix qui vit avec sa mère. Malheureusement, celle-ci perd son travail et il se retrouve à vivre dans un camping-car sans douche et sans toilettes. Félix décide alors de participer à un jeu télévisé pour gagner de l'argent.
J'ai beaucoup aimé ce livre car ce qui est arrivé à Félix pourrait nous arriver à tous.
Je recommande ce très bon livre.

Gatchan

le roman raconte l'histoire de Felix Knutsson un garcon de 12 ans qui vit avec
sa mère. Ils sont pauvres et changent de logements jusqu'à arriver dans un
van ;leur situation va se dégrader et Felix est persuadé que la solutions à leurs
problèmes et de participer à l'émission " Qui , Que ,Quoi ,Quand " qui leur
rapportera beaucoup d'argent en cas de victoire.
le récit est intéressant et amusant mais j'ai trouvé qu'il devenait redondant .
J'ai aimé l'humour avec lequel il traite le sujet difficile de la pauvreté.

Parti sans laisser d'adresse est un roman de Susin Nielsen publié aux éditions Actes sud. C'est un roman sur la famille et la pauvreté. C'est l'histoire de Félix et de sa mère Astrid qui sont dans une mauvaise passe : perte d'emploi, de logement… Astrid décide donc de vivre provisoirement dans leur van. Bien sûr, le provisoire va durer mais Félix n'en laissera rien paraître et multipliera les efforts pour soutenir sa mère. Ce petit bonhomme m'a touché. C'est fou ce qu'un enfant peut supporter par amour pour ses parents. Il trouvera même une solution en participant à un jeu télévisé ! C'est donc un roman plein d'émotions qui dépeint malheureusement une réalité plus présente qu'on ne le voudrait.