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4,2

sur 1560 notes
De Gaëlle Nohant j'ai lu tous ses romans. J'aime son style doux et l'atmosphère qu'elle sait créer et je suis admirative du travail effectué pour écrire ses romans.

Le bureau d'éclaircissement des destins est un roman qui se situe en Allemagne à notre époque. Irène, une jeune française est venue s'y installer avec son mari 20 ans plus tôt. Son travail : rechercher les personnes où leurs descendants pour leur restituer des objets volés pendant l'Allemagne nazie.

Un beau récit, un travail de recherche extraordinaire, un univers qui m'était jusqu'alors inconnu : l'international Tracing Service. J'ai appris tout un tas de choses.

Mais une écriture froide et distante qui m'a mise de côté. Ici, ce n'est pas un roman que j'ai lu, mais un documentaire, à la seule différence que les personnages de ce livre sont fictifs. J'ai fait face à une avalanche de données et d'informations qui se sont suivies les unes aux autres sans sentiment. Les prénoms de disparus défilent, les objets perdus aussi. On s'enfonce dans les méandres de l'histoire et il est parfois difficile de savoir où on en est. Un récit construit de façon complexe qui donne le tourni.

Une lecture en demi teinte donc.
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Je viens de fermer la dernière page et je suis encore bouleversé par ce récit. Encore un roman de Gaelle Nohant que j'ai eu énormément de plaisir à lire. J'ai trouvé ce livre puissant et magnifiquement bien écrit. L'auteure réussit à nous transporter dans ces romans et retranscrit avec perfection les émotions des protagonistes. On sent que l'auteure c'est bien documentée et en a donc fait un excellent travail de mémoire. Je me suis beaucoup attachée aux personnages surtout celui d'Irène qui avec courage et ténacité va tout faire pour retrouver et raconter l'histoire des survivants des camps de concentration à leurs descendants.
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1er contact pour moi avec cette auteure, avec un roman au sujet difficile.
Ceci est bien un roman, et j'aurais vraiment préféré que ce soit un documentaire. La construction est assez confuse, on suit plein de personnages et leur famille. Parfois, on n'a pas assez d'éléments pour bien fixer la personne dans son esprit et cela peut devenir perturbant pendant la lecture.
Ensuite, je n'ai pas aimé les parallèles qui sont faits avec la vie d'Irène (l'enquêtrice) car je les ai trouvés inutiles et surfaits.
Cependant, j'ai été touchée par les histoires des déportés mais j'aurais sincèrement préféré que cela soit des témoignages (même romancés) et pas seulement de la pure invention.
Ce livre va plaire a un grand nombre de lecteurs tout simplement car l'auteure sait jouer sur la corde sensible. Et c'est tant mieux car c'est une période terrible de l'histoire que nous n'avons pas le droit d'oublier et c'est bien d'entretenir notre mémoire de temps en temps, même si c'est avec des fictions.
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Grand enthousiasme pour ce roman qui me faisait un peu peur compte tenu du sujet. En effet, ce n'est gai, la tragédie est là, les camps de la mort, les atrocités, les horreurs rien n'est caché mais ça reste humain dans le sens où les enquêtes mènent à la vie, à l'émotion. le présent n'est pas facile à vivre quand on est hanté par ce travail de recherche qui doit mener à une restitution d'objets, d'histoires singulières et même d'origines. Comme on est dans un présent très humain, on se sent mieux protégé de cet horrible passé. Je n'ai pas décroché un seul instant, j'admire le travail réalisé, la finesse de ces histoires, les liens entre tous les personnages. Chapeau bas pour cet ouvrage !
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Irène travaille pour l'International Tracing Service, le plus grand centre de documentation sur les persécutions nazies au monde. Un jour, elle se voit confier la mission de restituer les objets personnels des déporté·es à leurs descendant·es. Commence alors une série d'enquêtes minutieuses pour retrouver les propriétaires de ces objets chargés d'une histoire tragique.

J'avais juré de ne plus rien lire sur les horreurs de la seconde guerre mondiale après avoir été traumatisée par “Elle s'appelait Sarah” il y a une dizaine d'année. Comme s'interroge très justement Gaëlle Nohant: Combien de crimes et de massacres l'esprit peut-il absorber avant d'être empoissonné? Trop de souffrances, trop de larmes, trop de pathos parfois…

C'est le titre énigmatique de celui-ci qui m'a fait revenir sur ma décision. Finalement, un angle original était peut-être ce qu'il me fallait pour me remettre en selle? En tout cas, j'ai beaucoup apprécié cette approche nuancée qui aborde également la question délicate de « l'après ». Une belle découverte qui m'a redonné le goût d'un pan important de l'histoire contemporaine. Par contre, j'aurais sans doute dû prendre des notes en cours de lecture car je me suis souvent perdue dans les prénoms et les récits croisés!

La version audio est excellente. La lectrice se prête admirablement à l'exercice de donner une présence distincte aux différents personnages sans tomber dans la caricature.
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Comme vous l'avez sûrement compris, j'aime les romans qui portent sur l'histoire.
J'ai beaucoup aimé le déroulé de chaque enquête de ce livre.
Même si le rythme de chacune des histoires est rapide, on comprend clairement comment se sont effectuées les découvertes.
L'auteure arrive à nous faire ressentir les émotions des différents personnages.

Je recommande ce roman que j'ai trouvé captivant et émouvant.
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Rattacher un ensemble des maux engendrés par l'hystérisation d'une période qui a bouleversé l'Europe, par des fils ténus, à une seule et même personne dans un roman est un pari risqué, une sacrée gageure... Ce style de création littéraire a besoin d'un souffle épique, d'un développement des personnages comme ont pu le faire dans une démarche de " série littéraire" sur plusieurs tomes, Émile Zola ou Balzac, mais est déroutante ( voir gâchée, illisible ) en un seul " roman".
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Comme la plupart de ceux qui appartiennent aux générations nées après la seconde guerre mondiale, j'ai beaucoup lu sur la Shoah, les camps de concentration et les atrocités qui s'y sont commises. le premier bouquin fut sans doute "Au nom de tous les miens" de Martin Gray et le dernier en partie sur ce thème fut "L'imposteur" de Javier Cercas, à partir d'un curieux personnage qui s'était fait passer pour un rescapé des camps. Je n'ai pas appris énormément de choses sur l'horrible expérience des victimes de camps mais le grand intérêt pour moi de ce livre fut la découverte des archives d'Arolsen (anciennent International Tracing Service), à savoir cette organisation internationale basée en Allemagne qui enquête sur les disparus des camps, aidant les familles dans leurs recherches de proches disparus, les assistant dans leurs doissiers d'indemnisation et, c'est le propos du roman, s'efforçant de leur restituer les quelques objets que leurs malheureux proches ont pu laisser derrière eux. C'est vraiment étrange car je connaissais toutes les autres organisations/associations évoquées par ce bouquin mais jamais je n'avais entendu parler des archives d'Arolsen. Rien que pour cela le bouquin vaut d'être lu.
Sur l'histoire elle-même qui voit Irène, une enquêtrice française des archives d'Arolsen, partir sur la piste de Wita et de Lazar afin de restituer à leurs descendants un médaillon ou un Pierrot, j'aurais un petit bémol. Les deux enquêtes sont indépendantes l'une de l'autre et, au début de ma lecture, j'ai eu du mal à démêler l'une de l'autre, mélangeant un peu les acteurs de chaque histoire (heureusement quand on lit sur tablette, on peut remédier sans trop de difficulté à ce problème). Cela s'est amélioré au fil de l'histoire mais je m'interroge encore sur ce choix narratif...
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Une écoute déchirante, captivante qui m a profondément touchée.
D'ailleurs comment ne pas l être face aux atrocités commises par les nazies.

J'ai beaucoup aimé cette écoute pour plusieurs raisons :

- le sujet me passionne et ici il est traité d'une façon différente à ce que je lis habituellement. Ici nous suivons Irène qui travaille à l I.T.S (centre de documentation sur les percussions nazies), sa cheffe lui confie la mission de restituer des objets aux familles de personnes ayant été déportées dans les camps.
Commence ici un travail de longues recherches.
Nous allons donc passé du point de vue de Irène (recherches, sa vie privée, ses voayages pour trouver les familles,...) et les histoires racontées par les familles de déportées, par des survivants,....
Ceci est fait de façon très agréable, on ne se perd pas dans le récit.

- la version audio se prête parfaitement au récit surtout avec les différentes voix faites par la narratrice. Je me suis sentie totalement immergée dans le récit

- même si les enquêtes sont pure fiction, on sait que c est passé sur des faites reels et on sent que l autrice a fait un énorme travail de recherches.

En bref, vous l aurez compris j ai adoré ce roman et cette écoute prenante et bouleversante


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Irène est une Française qui travaille au centre d'archives de l'ITC situé au coeur de l'Allemagne. Ce centre conserve les documents et objets relatifs aux déportés disparus, ceux dont on n'a pas retrouvé la trace, ceux que l'on n'a pas pu enterrer.
Irène mène des enquêtes dans le cadre d'une nouvelle mission : restituer les objets à leur propriétaire ou du moins à leurs descendants. Ce travail l'emmène au plus près des êtres disparus, leur donne vie, leur donne une humanité bouleversante.
À travers ces portraits fictifs, l'autrice le précise à la fin du roman, Gaëlle Nohant conte des individus, les nomme, retrace leur histoire. On est loin des statistiques. C'est touchant, bouleversant, respectueux.
Bref, un roman extrêmement bien réussi.
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